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Essais & Simulations n°133

Spécial Eurosatory : Quels moyens d’essais pour la défense ?

Spécial Eurosatory :
Quels moyens d’essais pour la défense ?

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dossier<br />

En application<br />

Simulation des chocs<br />

pyrotechniques en laboratoire :<br />

comparatif entre deux moyens<br />

différents<br />

Créé en 2005 et implanté à Saint-Etienne, Adetests a rejoint le groupe Emitech en 2010. Ses moyens permettent<br />

de réaliser des tests mécaniques (vibrations, chocs), climatiques (chaud, froid, humidité, VRT) ou encore<br />

des chutes d’emballages, ceci dans tous les domaines, et tout particulièrement dans la défense et le militaire,<br />

comme l’illustrent ces travaux menés sur la simulation des chocs pyrotechniques.<br />

Les chocs sont des phénomènes physiques de courtes<br />

durées par rapport à la constante de temps d’un<br />

système. Il est nécessaire de connaitre l’impact qu’ils<br />

peuvent avoir sur un équipement. On peut distinguer<br />

plusieurs catégories de chocs : les chocs « classiques » (chocs<br />

terrains, chocs de manutention…) et les chocs dits « pyrotechniques<br />

» (tirs d’armes, départ missile, séparation de coiffe<br />

d’un lanceur spatial…).<br />

Les chocs « pyrotechniques » sont de forme d’onde complexe,<br />

la reproductibilité en laboratoire ne permet pas d’utiliser le<br />

signal temporel comme spécification seule. Une représentation<br />

dans le domaine fréquentiel est utilisée afin de pouvoir<br />

comparer les mesures réelles avec les essais réalisés, ainsi<br />

que deux essais entre eux. Il s’agit du spectre de réponses<br />

aux chocs (SRC), modèle mathématique initialement développé<br />

pour caractériser les séismes (1932). Le laboratoire<br />

Adetests propose de répondre au besoin de simulation de<br />

ces derniers par des moyens d’impact métal-métal : types<br />

pendule ou chute libre guidée.<br />

l’EST est fixé sur la partie recevant l’impulsion et sa vitesse<br />

est donc nulle au moment de celle-ci. En réalité, les équipements<br />

sont la plupart du temps soumis à un choc « pyrotechnique<br />

» avec une vitesse initiale nulle, la simulation par le<br />

biais d’un pendule se rapproche donc plus de la réalité. Les<br />

essais par chute libre guidée sont à utiliser avec précaution<br />

pour les équipements suspendus car les suspensions n’auront<br />

pas les mêmes précontraintes que dans le cas réel et la<br />

filtration du choc ne sera donc pas la même.<br />

Afin de comparer et vérifier la répétabilité des essais, une<br />

étude sur 50 chocs par type de banc dans une configuration<br />

donnée a été réalisée. Les écarts en dB entre la valeur<br />

moyenne et les enveloppes minimum et maximum des<br />

50 SRC sont ensuite calculés.<br />

Une comparaison des moyens d’essais pour<br />

choisir le plus à-même de répondre au besoin<br />

Pour un choc équivalent sur les deux types de banc, la<br />

première différence notable vient de la technique de simulation<br />

utilisée : avec un banc chute libre guidée, l’équipement<br />

sous test (EST) étant fixé sur le plateau qui chute : la<br />

vitesse de l’EST est non nulle au moment de l’impact générant<br />

l’onde de choc. Dans le cas de l’utilisation du pendule,<br />

Comparaison de la répétabilité sur 50 chocs pour les deux types<br />

de banc<br />

ESSAIS & SIMULATIONS • N°133 • mai-juin 2018 I59

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