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Désolé j'ai ciné #8

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69<br />

S BOIS<br />

visuelle et énergique qui le distinguait du<br />

tout-venant blockbusteresque avec une<br />

approche fantasy qui aura déplu mais qui<br />

aura eu le mérite d’être tenté (espérons<br />

que son échec soit relativisé dans quelques<br />

années). Ici, tout est calibré pour amener une<br />

nouvelle licence (la fin ne fait que souligner<br />

une envie de suite) et tente de cocher les<br />

cases sans trouver la flamme permettant au<br />

tout de vivre. Et ce n’est pas une mise en<br />

scène peu inventive ou bien trop appuyée<br />

dans certains clichés qui va aider. Un flashback<br />

hallucinatoire joue du gros plan avec<br />

la subtilité des blagues de Cyril Hanouna,<br />

une poursuite en chevaux rappelle le «Ben<br />

Hur» de Timur Bekmambetov et deux plans<br />

montrant une charrette se faire voler sont<br />

DE OTTO BATHURST. AVEC TARON EGERTON,<br />

JAMIE FOXX… 1H56<br />

visiblement filmés avec un autre type de<br />

caméra pour éviter les coûts mais avec un<br />

grain tellement flou qu’il fait amateur.<br />

Que reste-t-il donc de ce «Robin Hood» ?<br />

Un casting qui tente (Ben Mendelsohn<br />

s’amuse autant dans son cliché de méchant<br />

‘’lamentable’’) et des idées de scénario mal<br />

concrétisées. Sans être un divertissement<br />

faisant saigner les yeux, le film est tant<br />

oubliable qu’il donnera plus envie de revoir<br />

d’autres versions de Robin des Bois et ne<br />

devrait rester que de manière éphémère<br />

dans les mémoires de spectateur. Il ne reste<br />

plus qu’à voir s’il saura voler le box-office<br />

pour voir d’autres aventures d’Egerton en<br />

archer…<br />

Liam Debruel

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