26.10.2023 Views

AUTOINSIDE Édition 11 – Novembre 2023

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

FOCUS : AFFAIRES COMPLÉMENTAIRES<br />

Une équipe dynamique et professionnelle avec une vision d’avenir.<br />

C’est ainsi que l’on peut décrire la première impression qu’on a<br />

lorsqu’on pousse la porte du garage Stahel AG. Silvan, René, Helen<br />

et Sandra (de droite à gauche) continuent de diriger l’entreprise<br />

familiale avec beaucoup d’engagement, en collaboration avec Silvio<br />

Sproll. Photo : médias de l’UPSA<br />

Du garage au prestataire de mobilité<br />

Comment les Stahel<br />

gèrent-ils tout cela ?<br />

Le garage Stahel AG, situé dans le canton de Thurgovie, existe depuis<br />

environ 65 ans. Il y a quatre ans, la troisième génération a repris le<br />

flambeau. Les frères et sœurs Helen et René Stahel font partie<br />

de la direction, qui se compose de cinq personnes. Ils expliquent<br />

pourquoi il faut au moins cinq ans pour assurer une succession<br />

ordonnée et pourquoi ils recommandent aux autres garages de<br />

répartir les affaires sur plusieurs épaules. Cynthia Mira<br />

Du garage au prestataire de mobilité : la<br />

famille Stahel, dans le canton de Thurgovie,<br />

a depuis longtemps assimilé ce changement.<br />

Les trois frères et sœurs Sandra, Helen<br />

et René dirigent, avec leur cousin Silvan Stahel,<br />

le destin de cette entreprise traditionnelle<br />

vieille de 65 ans. En tant que membre externe,<br />

Silvio Sproll a la main sur les finances. « Nous<br />

voulions délibérément faire appel à quelqu’un<br />

d’autre qui n’a pas la perspective d’un Stahel et<br />

qui peut apporter de précieux apports et peutêtre<br />

aussi parfois simplement mettre le pied<br />

sur le frein ou sur l’accélérateur », explique Helen<br />

Stahel, sourire aux lèvres. Pour elle, la pérennité<br />

de l’entreprise familiale est une affaire<br />

de cœur. En outre, elle s’engage depuis quatre<br />

ans au sein du comité de la section UPSA de<br />

Thurgovie. En s’appuyant sur les valeurs familiales<br />

et sur un grand dynamisme, l’équipe veut<br />

mener le siège d’Oberaach et les trois autres<br />

sites (Weinfelden, Kreuzlingen et Amriswil)<br />

vers un avenir prospère. Une visite sur place<br />

permet de voir comment cela fonctionne.<br />

L’harmonie au sein de l’équipe est palpable dès<br />

que la porte du spacieux showroom s’ouvre.<br />

Même si, comme ils le soulignent, les réunions<br />

peuvent parfois être bruyantes. Les différents<br />

points de vue et caractères des cinq membres<br />

de la direction ont leur place, comme en témoignent<br />

les nombreuses idées déjà mises<br />

en œuvre. Une innovation majeure est également<br />

prévue pour janvier 2024. En effet, des<br />

véhicules de la marque Mitsubishi feront alors<br />

leur apparition sur le terrain dominé par Ford.<br />

L’équipe a pris cette décision après mûre réflexion,<br />

car les propriétaires sont fortement<br />

attachés à la « marque de la maison » Ford,<br />

sur laquelle le grand-père misait déjà. Cependant<br />

: « Nous avons besoin d’offres pour une<br />

clientèle existante que nous ne pouvons plus<br />

servir complètement avec Ford », explique<br />

René Stahel. « Les modèles disponibles en<br />

Suisse ne couvrent plus tous les segments »,<br />

explique le jeune homme de 34 ans. Cela est<br />

dû en partie à la politique et à l’instrument<br />

d’incitation qu’est la taxe sur le CO 2 (celle-ci<br />

est prélevée en cas de dépassement des valeurs<br />

cibles de CO 2 lors de l’importation de voitures<br />

et doit contribuer à réduire les émissions<br />

de CO 2 en Suisse), mais surtout à l’orientation<br />

stratégique de Ford « Adventure Spirit ». « Afin<br />

de pouvoir continuer à répondre au plus grand<br />

nombre possible de besoins de nos clients,<br />

nous avons décidé de représenter Mitsubishi<br />

et en sommes très heureux. »<br />

René, qui a fait un apprentissage de menuisier,<br />

déclare à ce sujet : « C’est comme si je ne fabriquais<br />

plus que des tables en noyer, alors qu’un<br />

client sur deux veut un meuble en chêne. »<br />

Cette situation sur le marché a également<br />

une influence sur les entretiens de conseil,<br />

ajoute-t-il. « Il y a quelques années, lorsque<br />

je travaillais dans la vente, la situation était<br />

très différente ». Aujourd’hui, ils doivent tout<br />

simplement refuser de répondre à certaines<br />

demandes de clients. « L’époque où les garages<br />

32<br />

<strong>Novembre</strong> <strong>2023</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!