AUTOINSIDE Édition 11 – Novembre 2023
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FOCUS : AFFAIRES COMPLÉMENTAIRES<br />
Une équipe dynamique et professionnelle avec une vision d’avenir.<br />
C’est ainsi que l’on peut décrire la première impression qu’on a<br />
lorsqu’on pousse la porte du garage Stahel AG. Silvan, René, Helen<br />
et Sandra (de droite à gauche) continuent de diriger l’entreprise<br />
familiale avec beaucoup d’engagement, en collaboration avec Silvio<br />
Sproll. Photo : médias de l’UPSA<br />
Du garage au prestataire de mobilité<br />
Comment les Stahel<br />
gèrent-ils tout cela ?<br />
Le garage Stahel AG, situé dans le canton de Thurgovie, existe depuis<br />
environ 65 ans. Il y a quatre ans, la troisième génération a repris le<br />
flambeau. Les frères et sœurs Helen et René Stahel font partie<br />
de la direction, qui se compose de cinq personnes. Ils expliquent<br />
pourquoi il faut au moins cinq ans pour assurer une succession<br />
ordonnée et pourquoi ils recommandent aux autres garages de<br />
répartir les affaires sur plusieurs épaules. Cynthia Mira<br />
Du garage au prestataire de mobilité : la<br />
famille Stahel, dans le canton de Thurgovie,<br />
a depuis longtemps assimilé ce changement.<br />
Les trois frères et sœurs Sandra, Helen<br />
et René dirigent, avec leur cousin Silvan Stahel,<br />
le destin de cette entreprise traditionnelle<br />
vieille de 65 ans. En tant que membre externe,<br />
Silvio Sproll a la main sur les finances. « Nous<br />
voulions délibérément faire appel à quelqu’un<br />
d’autre qui n’a pas la perspective d’un Stahel et<br />
qui peut apporter de précieux apports et peutêtre<br />
aussi parfois simplement mettre le pied<br />
sur le frein ou sur l’accélérateur », explique Helen<br />
Stahel, sourire aux lèvres. Pour elle, la pérennité<br />
de l’entreprise familiale est une affaire<br />
de cœur. En outre, elle s’engage depuis quatre<br />
ans au sein du comité de la section UPSA de<br />
Thurgovie. En s’appuyant sur les valeurs familiales<br />
et sur un grand dynamisme, l’équipe veut<br />
mener le siège d’Oberaach et les trois autres<br />
sites (Weinfelden, Kreuzlingen et Amriswil)<br />
vers un avenir prospère. Une visite sur place<br />
permet de voir comment cela fonctionne.<br />
L’harmonie au sein de l’équipe est palpable dès<br />
que la porte du spacieux showroom s’ouvre.<br />
Même si, comme ils le soulignent, les réunions<br />
peuvent parfois être bruyantes. Les différents<br />
points de vue et caractères des cinq membres<br />
de la direction ont leur place, comme en témoignent<br />
les nombreuses idées déjà mises<br />
en œuvre. Une innovation majeure est également<br />
prévue pour janvier 2024. En effet, des<br />
véhicules de la marque Mitsubishi feront alors<br />
leur apparition sur le terrain dominé par Ford.<br />
L’équipe a pris cette décision après mûre réflexion,<br />
car les propriétaires sont fortement<br />
attachés à la « marque de la maison » Ford,<br />
sur laquelle le grand-père misait déjà. Cependant<br />
: « Nous avons besoin d’offres pour une<br />
clientèle existante que nous ne pouvons plus<br />
servir complètement avec Ford », explique<br />
René Stahel. « Les modèles disponibles en<br />
Suisse ne couvrent plus tous les segments »,<br />
explique le jeune homme de 34 ans. Cela est<br />
dû en partie à la politique et à l’instrument<br />
d’incitation qu’est la taxe sur le CO 2 (celle-ci<br />
est prélevée en cas de dépassement des valeurs<br />
cibles de CO 2 lors de l’importation de voitures<br />
et doit contribuer à réduire les émissions<br />
de CO 2 en Suisse), mais surtout à l’orientation<br />
stratégique de Ford « Adventure Spirit ». « Afin<br />
de pouvoir continuer à répondre au plus grand<br />
nombre possible de besoins de nos clients,<br />
nous avons décidé de représenter Mitsubishi<br />
et en sommes très heureux. »<br />
René, qui a fait un apprentissage de menuisier,<br />
déclare à ce sujet : « C’est comme si je ne fabriquais<br />
plus que des tables en noyer, alors qu’un<br />
client sur deux veut un meuble en chêne. »<br />
Cette situation sur le marché a également<br />
une influence sur les entretiens de conseil,<br />
ajoute-t-il. « Il y a quelques années, lorsque<br />
je travaillais dans la vente, la situation était<br />
très différente ». Aujourd’hui, ils doivent tout<br />
simplement refuser de répondre à certaines<br />
demandes de clients. « L’époque où les garages<br />
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<strong>Novembre</strong> <strong>2023</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>