După 20 de ani - Centre Roumain de Strasbourg

acestora, mai ales în L'immpromptu de l'Alma
unde se transform" în procuror $i instruie$te
procesul Bartholomeus I, II $i III, probabil
aluzie la Barthes, Dort (teoreticieni ai teatrului
epic de Brecht, „du$manii” lui Ionesco) $i
Jean-Jacques Gautier, critic la Figaro, îns" în
acela$i timp nu a ezitat în a denun#a imaginile
$i interpret"rile false ale detractorilor s"i.
„Toate aceste numeroase $i diferite puncte de
vedere nu influen#eaz" sim#ul teatral al maestrului,
deoarece a fost $i va r"mâne pân" la
urm" pu#in cunoscut”, explica André le Gall,
autor al biografiei publicat" acum câteva luni
de edi#ia Flammarion. Subtitrat" Punere în
scen" a unui personaj deosebit atât prin opera
sa cât #i pentru epoca în care a tr"it cartea
pune în perspectiv" particularit"#ile teatrului
lui Eugène Ionesco, comparate mult prea des
cu cele ale lui Beckett $i care i-au dat eticheta
de „fondator al teatrului absurdului”. Un titlu
refuzat de dramaturg, care î$i califica opera
mai degrab" ca un „teatru al derizoriului”.
Amestecând în permanen#" tragicul $i comicul
cu satirizarea imobilismului, dramaturgia lui
Ionesco cerceteaz" condi#ia uman". Dac" La
cantatrice chauve, La leçon $i Rhinocéros fac
parte în ziua de azi din programa de studiu
ale liceelor din Fran#a, aceste piese sunt mult
mai bogate $i mai complexe decât în aparen#".
F"r" s" fie antiteatru subversiv sau o fars",
opera sa îmbrac" un caracter greu de sesizat
$i din aceast" cauz" este pu#in cunoscut" sau
interpretat" gre$it. Dramaturgia sa nu se reduce
la fantastic, ironie sau jocuri de cuvinte, iar
analiza textelor sale ne-teatrale demonstreaz"
acest lucru. Scriitor, dramaturg, critic de art"
$i critic literar, actor, cineast, pictor: opera
variat" $i proteiform" a lui Ionesco r"mâne
coerent". Din acest punct de vedere, Ionesco
este un clasic. %i micul Teatru La Huchette
din Paris îl prezint" f"r" întrerupere înc" din
TOAMN! 2009 AUTOMNE
Horațiu Mălăele și Aylin Cadâr în „Lecția” la Teatrul Național București
1957, regizorii fiind mereu dornici $i curio$i s"
în#eleag" opera lui Eugène Ionesco, artist care
a explorat sufletul uman în profunzime.
On trouve aussi notes personnelles, correspondances
et autres tableaux off erts
à Eugène Ionesco de la part de grands
artistes surréalistes.
L’exposition se déroule en sept parties,
bien disposées en sept lieux, qui suivent
les obsessions du créateur. Le langage,
l’engagement, la critique, l’accumulation,
notamment de rhinocéros en tous
genres, clin d’oeil qui donne à l’ensemble
un humour bienvenu, la mort, dont
la pièce Le roi se meurt a dit l’essentiel.
Et l’illumination, septième marche
enfi n, moment d’exception que Ionesco
n’aura de cesse de retrouver.
Le spectateur ne saura où perdre son
regard - dans les coins et les recoins
de ce qui est présenté... peut-être sur
l’une des oeuvres picturales de Ionesco
lui-même pour sa fi lle qui date du 3
septembre 1980. L’inscription qui fi gure
tout au bas procure une émotion sans
pareil... „Pour Marie-France, pour ma
chère petite fi lle. Ce dessin pas bon
mais j’ai fait ce que j’ai pu, parfois c’est
mieux”.
Tout au long du parcours de cette exposition,
la BNF propose des ponctuations
vidéos et sonores, issues des fonds de
l'Ina, parmi lesquelles diff érentes interventions
radiophoniques ou télévisées
de l'artiste et de ses oeuvres.
Cultur"
* Une quinzaine de ses oeuvres
théâtrales adaptées ou retransmises à
la télévision (entre 1962 et 1991), telles
que Les chaises (1962) avec Jacques
Mauclair, et Tsilla Chelton, Rhinocéros
(1965) avec Jean-Louis Barrault et
Simone Valère, Délire à deux (1968)
avec Suzanne Flon et Michel Piccoli ou
encore Le roi se meurt (1978) avec les
Comédiens Français …
* De nombreuses interview à la radio,
où il s’est notamment longuement
confi é lors d’une Rencontre avec Pierre
Lhoste en 1970 ou encore à l’occasion
d’une série de 12 entretiens avec
Claudine Chonez en 1975.
À la télévision, il s’est prêté au jeu
de longues interview, telles que A
quoi joue Ionesco (Michel Mitrani) en
1969, Le musée imaginaire en 1977 ou
L’homme en question en 1978.
Autre partie de l'exposition - les
archives des actualités théâtrales des
journaux et des magazines. Des traces
précieuses laissées par les créations,
les mises en scènes, les interprétations
des pièces de Ionesco. En marge de
cette production théâtrale, un essai
télévisuel (produit par le service de
la Recherche de l’ORTF). Il s’agit de
Cataphote (1964), suite libre d’Eugène
Ionesco réalisée par le peintre Robert
Lapoujade.
Culture
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