După 20 de ani - Centre Roumain de Strasbourg

Astfel, în momentul în care criza mondial" ne-a
adus la realitate, establishment-ul nostru… instabil
s-a trezit uluit c" nu poate colecta mai nimic
dintr-o economie pe care o parazitase $i o
sufocase sistematic pân" atunci.
În consecin#", s-a dat cep unor împrumuturi
mult mai mari decât cele ceau$iste, f"r" a exista
de aceast" dat" nici o strategie investi#ional"
(fie $i una inadecvat", a$a cum a fost cea din
anii ’70), ci doar nevoia de bani pentru acoperirea
efectelor prea evidente ale incompeten#ei
clasei politice $i a ciracilor s"i manageriali, în
ansamblu. O astfel de direc#ie nu poate fi îns"
sustenabil" nici m"car pe termen scurt, ci doar
în plan conjunctural, atât cât s" fie narcotizat
electoratul pân" la momentul alegerilor. Odat"
v"zut (sau nu, în func#ie de ga$ca partinic")
interesul politic în c"ru#a puterii, momentul
scaden#ei va fi $i venit. Odat" trecut" euforia
circotecii electorale, indiferent cine va fi noul
Pre$edinte $i cine va forma noul-vechi guvern,
se vor instaura f"r" menajamente m"suri drastice
de austeritate economic" în contextul unui
dezastru „multilateral dezvoltat”. M"surile vor
fi resim#ite desigur numai de „prostime”, adic"
de masa poporului care a acceptat s" fie astfel
condus cu oi$tea din gard în gard: cei responsabili
de dezastru vor fi oricum la ad"postul
imunit"#ilor, inamovibilit"#ii, a situa#ilor privilegiate
de tip oficial sau interlop, ori pur $i simplu
la ad"postul unor imense averi ob#inute exact
prin mijloacele care au condus la catastrof".
De$i regimul ceau$ist nu a mai avut timp de a
transforma Bucure$tiul în port dâmbovi#ean
la… Dun"re $i de$i nu mai avem flot" („Prietenii
$tiu de ce!”), ne vom putea totu$i „bucura”
din plin de privilegiul unui adev"rat Pearl
Harbor economico-social pe Dâmbovi#a! Pân"
atunci nu mai e chiar a$a mult, iar timpul ni-l
putem trece cu renumitele jocuri ale copil"riei,
demne de infantilismul nostru economico-politic,
precum: „cioc-boc-treci-la-loc!”, „ri#i-pi#i”,
„ho#ii $i vardi$tii”, „r"zboi naval” sau „telefonul
american”. Numai c" eliminarea din joc ne va
transforma rând pe rând în adev"ra#i kamikaze
ai $omajului!
TOAMN! 2009 AUTOMNE
„Tora! Tora! Tora!”
Ainsi a été ouverte la route vers l’économie
souterraine et la corruption, vers les
privatisations dommageables pour la
communauté, mais rentables pour les organisateurs,
vers des mesures destinées
à favoriser le clientélisme politique,
vers des spéculations immobilières, ou
vers des importations démesurées à
travers lesquelles les mecs „ intelligents”
trouvaient leur profi t, etc, etc… Par
conséquent, au moment où la crise
mondiale nous a rappelé la réalité, notre
establishment… instable c’est réveillé,
très surpris par le fait qu’il ne pouvait
collecter quasiment plus rien d’une économie
parasitée et systématiquement
asphyxiée par eux-mêmes. Ainsi, on a
contracté des emprunts beaucoup plus
importants que ceux de l’époque communiste,
encore une fois sans aucune
stratégie d’investissement (même
incohérente, comme celle des années
70), dans l’unique objectif de récupérer
de l’argent frais afi n de couvrir les eff ets
bien trop visibles de l’incompétence de
la classe politique et de ses managers
dans son ensemble. Une telle stratégie
ne peut être viable à court terme, car
elle prend en compte uniquement le
plan conjoncturel, celui de tranquilliser
les électeurs jusqu’au jour des élections.
Une fois l’intérêt politique atteint (ou
pas, en fonction de l’appartenance à la
caste politique) viendra le moment de
rendre des comptes. Lorsque l’euphorie
du cirque électoral sera passée, quelque
soit le nouveau Président et son nouveau
gouvernement, des mesures sévères
d’austérité économique seront prises
dans le contexte d’un désastre „développé
multilatéralement”.
Ces mesures seront subies bien évidemment
seulement par „la populace”,
c'est-à-dire la majorité du peuple qui
a accepté d’être menée comme un
troupeau de brebis de pré en pré : les
vrais responsables de ce désastre seront
de toute manière à l’abri à travers des
immunités, inamovibilités, des situations
privilégiées de type offi ciel ou interlope,
ou tout simplement à l’abri d’immenses
fortunes obtenues justement avec
les moyens qui ont mené vers cette
catastrophe.
Même si le régime de Ceausescu n’a pas
eu le temps de transformer Bucarest
en port du… Danube et même si nous
n’avons plus une fl ottille („Les amis
savent pourquoi!”) nous pourrons toutde-même
profi ter des privilèges d’un
vrai Pearl Harbour économico- social sur
le fl euve Dâmbovita !
Ce moment n’est plus très éloigné, et en
attendant nous pouvons passer le temps
à jouer des jeux oubliés de l’enfance,
dignes de notre infantilisme économico-
politique, comme par exemple: „les gendarmes
et les voleurs”, „la guerre navale”
ou „le téléphone américain”. Seulement,
l’élimination du jeu va nous transformer
petit à petit en vrais kamikazes du
chômage !
„Tora! Tora! Tora!”
Pamphlet
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