După 20 de ani - Centre Roumain de Strasbourg

produc#iei de BD în România? Putem vorbi de o
genera#ie de desenatori "i cum se formeaz! ea?
Succesul festivalului, dac" putem spune c" este
un succes, se datoreaz" faptului c" publicul
este avid de nou, este avid de tot ce înseamn"
imagina#ie, inova#ie $i nu în ultimul rând atmosfera
extraordinar" din timpul festivalului.
Suntem festivalul cu cel mai numeros public
din estul Europei, cu 15000 de spectatori pe
edi#ie, dep"$ind chiar $i festivalul de la Zagreb.
Din p"cate, ceea ce facem noi înc" nu este b"gat
în seam" în sensul c" nu se dau bani pentru
produc#ii de anima#ie $i nu exist" înc" o $coal" de
anima#ie în România. Am putea sprijini realizarea
acestor proiecte, îns" ele necesit" interven#ia
Ministerului Culturii $i a altor institu#ii ale statului.
A$a cum spuneam înainte, produc#ia de BD este
aproape inexistent" $i chiar dac" publicul exist",
nici un editor nu vrea s" ri$te în acest domeniu
de frica pierderilor financiare. Nimeni nu
gânde$te pe terment lung. În România, to#i vor
s" se îmbog"#easc" repede.
Când vor exista $coli de desen, de anima#ie $i
de design vom putea vorbi $i de o genera#ie de
desenatori. Pân" atunci nu putem vorbi de o
genera#ie. Exist" doar oameni talenta#i care trebuie
ghida#i în ceea ce fac.
Arhiva Na#ional! de Filme de#ine înc! aproximativ
1500 de produc#ii de anima#ie româneasc!.
Care este soarta acestor filme?
Soarta filmelor din arhiv" este un pic jalnic".
Ele înc" exist" $i multe dintre ele se pot proiecta
în condi#ii bune. Adic" ceea ce încerc"m $i noi
s" facem la fiecare edi#ie, respectiv scoaterea la
lumin" a excelentelor filme de anima#ie care
au fost f"cute la noi. Din p"cate exist" $i multe
filme care din cauza condi#iilor în care au fost
#inute nu mai pot fi utilizate.
Ce nout!#i va aduce edi#ia 2010?
Edi#ia din 2010 va fi cu siguran#" una aniversar".
Vom fi la a cincea edi#ie. Vom aveam acelea$i
sec#iuni competitive, îns" vom avea $i multe surprise
atât din punct de vedere al filmelor cât $i al
concertelor sau evenimentelor conexe. Sper"m
îns" ca pân" atunci s" reu$im s" finan#"m acest
festival care an de an aduce din ce in ce mai mult
public în cinematografele independente, îns"
TOAMN! 2009 AUTOMNE
din p"cate prime$te din ce în ce mai pu#ini bani
de la institu#iile abilitate s" finan#eze astfel de
manifesta#ii.
V" a$tept"m a$adar la anul, în luna octombrie
între 8 si 17 la a cincea edi#ie. Fi#i al"turi de filmul
de anima#ie.
Ensuite, en tenant compte des invités qui
acceptent de participer à notre festival, nous
commençons à travailler à la programmation,
en y rajoutant aussi des ateliers de travail, des
évènements collatéraux et des concerts.
Vous avez réussi à mettre dans l’agenda de
cette dernière édition une rencontre du public
avec Mike Reiss, l’un des scénaristes de la série
« Les Simpson ». Est-il difficile de faire venir
quelqu’un de connu dans un festival plutôt
récent?
Le fait d’avoir Mike Reiss à Bucarest ce fut une
vraie chance pour nous. Ce n’est pas toujours
évident de faire venir des grands noms de
l’animation parmi nous. D’un autre côté
nous avons l’avantage d’être un pays encore
inconnu et, comme tout le monde souhaite
découvrir le pays de Dracula, nous n’avons
pas trop de difficultés à les convaincre.
Et sans fausse modestie, Anim’Est est un
festival connu à l’étranger.
Quelle place occupent les créations françaises
dans le cadre du festival ?
Dès le début, l’Institut Français de Bucarest
nous a soutenu. Cependant, les films d’animation
français occupent une place de choix
pour une autre raison également. La France
possède la production la plus importante
de court-métrages d’animation au monde,
elle détient le plus grand nombre d’écoles
d’animation et accueille l’un des festivals
du film d’animation les plus célèbres, celui
d’Annecy.
Le succès grandissant de ce festival chaque
année confirme le fait que la demande du
public dans ce domaine est forte. Quel est
l’état de la production de Bandes Dessinées en
Talente
Roumanie ? Comment est formée la nouvelle
génération de dessinateurs ?
Le succès du festival est dû au fait que le
public est avide de nouveautés, d'imagination,
d’innovation, mais aussi à
l’ambiance extraordinaire qui règne tout
au long du festival. Nous avons le public le
plus nombreux de tous les festivals de l’Est
de l’Europe – environ 15 000 spectateurs
chaque année. Malheureusement, notre
action n’est pas encore bien comprise, car
personne n’a une réflexion de long terme.
Tout le monde cherche à s’enrichir le plus vite
possible. Lorsque nous aurons des écoles
de dessin, d’animation et de design, nous
pourrons enfin parler d’une génération de
dessinateurs. Pour le moment ce n’est pas le
cas. Il y a seulement des gens de talent, qui
ont besoin d’être conseillés.
Les Archives Nationales du Film possèdent
encore environ 1500 productions d’animation
roumaines. Quel est l’avenir de ces films ?
Le destin des films d’archives est dramatique.
Ils existent encore et il y en a beaucoup qui
pourraient encore être projetés dans de
bonnes conditions. Hélas, il y a aussi de nombreux
films qui ont été archivés dans de telles
conditions qu’on les a rendus inutilisables.
Quelles sont les nouveautés de l’édition 2010 ?
Nous serons à la cinquième édition. Nous
aurons les mêmes catégories en compétition,
mais nous aurons aussi de nombreuses
surprises aussi bien en ce qui concerne les
films que les concerts et les évènements
annexes. Nous espérons arriver à financer
cette édition du festival qui chaque année
ramène un public de plus en plus large dans
les cinémas indépendants.
Talents
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