29.09.2015 Views

Côte d’Ivoire

1KnFDDP

1KnFDDP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

5 PARCS NATIONAUX<br />

<br />

<br />

Lors de sa visite de la colonie bien établie de Yao<br />

N’Gorankro, qui compte environ 500 habitations,<br />

l’équipe du PNUE a été accueillie par l’ancien du<br />

village et par quelques autres représentants, tandis<br />

que quelque 150 hommes, femmes et enfants les<br />

observaient. La plupart des échanges ont porté sur<br />

les conditions de vie dans le parc. Le village existe<br />

probablement depuis plus de 15 ans et possède<br />

sa propre école. Il y avait des fèves de cacao qui<br />

séchaient sur le sol sur une surface importante et<br />

on pouvait voir des animaux domestiques (chèvres<br />

et chiens).<br />

Sur la piste menant à l’établissement et autour<br />

de la colonie elle-même, on voyait clairement<br />

des cultures comme le maïs et le manioc, et des<br />

plantations de noix de cajou et de cacao, ainsi que<br />

des jachères. Aucun habitat naturel n’était visible.<br />

Conclusions concernant le parc<br />

national de la Marahoué<br />

Le parc national de la Marahoué représente un sérieux<br />

défi. Si l’OIPR souhaite gérer de nouveau le parc<br />

de manière efficace, près de 30 000 personnes être<br />

addressée. L’habitat et les ressources animales du parc<br />

ont été tellement endommagés que si on laisse le parc<br />

se régénérer seul, il se transformera en forêt secondaire<br />

avec une biodiversité médiocre et ne pourra prétendre<br />

au statut de parc national.<br />

Recommandations concernant le parc<br />

national de la Marahoué<br />

<br />

Cartographie écologique détaillée. Le parc a été<br />

considérablement endommagé ; avant de pouvoir<br />

préparer un plan de gestion, il faudra effectuer<br />

une étude détaillée du parc afin de déterminer<br />

s’il reste des zones à grande valeur écologique qui<br />

fournissent un habitat refuge pour la faune. Si de<br />

telles zones sont identifiées, il sera important de<br />

prendre de toute urgence des mesures pour les<br />

protéger de manière adéquate.<br />

<br />

<br />

<br />

Optimiser les possibilités de recherche. En<br />

tant que zone de conservation, la valeur du parc<br />

est actuellement limitée en raison des graves<br />

dégradations de la flore et de la faune, qui sont la<br />

plupart du temps irréversibles. Le parc conserve<br />

cependant une certaine valeur simplement parce<br />

qu’il s’agit d’un parc national et, à ce titre, d’un<br />

lieu propice à la recherche, à l’éducation et,<br />

éventuellement, au tourisme, compte tenu de son<br />

emplacement à proximité de centres urbains. Il<br />

serait possible d’envisager d’autres utilisations de<br />

la zone, à court terme et à long terme : par exemple,<br />

une station expérimentale pour l’agroforesterie ;<br />

un lieu pour l’élevage des animaux sauvages ou<br />

pour les tentatives de réhabilitation de l’habitat ;<br />

ou un village culturel, un jardin botanique<br />

national, un zoo, ou un centre d’élevage d’animaux<br />

en voie de disparition, qui serait construit autour<br />

des dernières zones naturelles présentant un<br />

intérêt et les protégerait.<br />

Reprendre le contrôle des opérations. Pour que<br />

le parc retrouve son importance écologique, les<br />

organismes publics doivent reprendre le contrôle<br />

de la zone, gérer les communautés qui sont<br />

actuellement installées dans le parc et développer<br />

un plan de gestion pour la restauration et la remise<br />

en état du parc.<br />

Améliorer la situation financière. Le parc étant<br />

très dégradé d’un point de vue écologique, il y a<br />

très peu de possibilités que le tourisme ou d’autres<br />

activités produisent des revenus. Toutefois, il faut<br />

que la direction du parc dispose des ressources<br />

nécessaires pour mettre en œuvre un plan de<br />

restauration. Il faudrait explorer les possibilités<br />

d’accroître les revenus pour la gestion du parc,<br />

en obtenant par exemple l’appui d’organismes<br />

internationaux, en trouvant des entreprises<br />

disposées à subventionner le parc en exploitant<br />

le potentiel d’échange des droits d’émission de<br />

carbone et en recherchant des soutiens dans le<br />

cadre de la REDD+.<br />

Programme des Nations Unies pour l’environnement Programme des Nations Unies pour l’environnement Programme des Nations Unies pour l’environnement <br />

81

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!