BUSINESS DIPLOMACY ISSUE 3 / AUGUST - SEPTEMPER 2019
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OPINION DE LA COUVERTURE<br />
Journaliste<br />
Sinem Köseoğlu<br />
NOUS ALLONS TOUS GAGNER DANS<br />
LES INVESTISSEMENTS EN AFRIQUE<br />
Le marché africain doit être considéré<br />
comme une nouvelle zone d’ouvertures<br />
et d’opportunités pour la Turquie<br />
@sinemkoseoglu<br />
Tous les états, grands ou petits, essaient de prendre leurs parts de la<br />
richesse dont on suppose qu’elle existera dans le futur en Afrique.<br />
Toutefois, le continent est plus réticent vis-à-vis des pays occidentaux.<br />
Car, leur passé de colonialisme continue à être présent dans le subconscient<br />
social des pays africains. D’autre part, la Chine également fait d’importants<br />
investissements les dernières années en Afrique mais on ne peut pas dire que<br />
son approche est très différente de l’approche colonialiste des pays occidentaux.<br />
La Chine, sur le marché africain dans lequel elle est entrée tardivement,<br />
agit silencieusement et en profondeur mais applique un modèle plus agressif.<br />
Sur le terrain où se rencontrent la politique et l’économie, il y a également la<br />
Turquie qui essaie d’apporter une plus-value à ce continent, d’être utile pour<br />
le continent et qui essaie de faire des affaires en Afrique sans entrer dans « le<br />
tourbillon du colonialisme ». Pour des raisons économiques et politiques, le<br />
marché africain doit être considéré comme une nouvelle zone d’ouvertures et<br />
d’opportunités pour la Turquie.<br />
La Turquie, est en une position de présence en Afrique, aussi bien humanitaire<br />
que commerciale. Mais dans les conditions actuelles, il est difficile de trouver des<br />
ressources financières. D’autre part, il y a des pays européens ou latino-américains<br />
à échelle moyenne qui souhaitent entrer sur le marché africain. Une partie de<br />
ceux-ci, sont assez étrangères vis-à-vis des dynamiques locales. De surcroit, ces<br />
pays n’ont pas le savoir-faire de la Turquie dans le domaine des investissements<br />
d’infrastructure, mais forts de leurs puissances financières, peuvent créer de<br />
sérieux fonds pour pouvoir être présent sur le continent. Bref, ils ont de l’argent.<br />
Quand on regarde sous cet angle, la coopération avec les pays tiers en Afrique,<br />
peut revêtir la forme d’un modèle qui sera bénéfique pour les trois parties. En<br />
outre, les coopérations de la Turquie avec les pays tiers, empêcheront les abus<br />
de ressources et permettront une part plus grande pour le peuple local.<br />
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