BUSINESS DIPLOMACY ISSUE 3 / AUGUST - SEPTEMPER 2019

MODE
L’Afrique apparait
comme le plus grand
marché potentiel pour
les secteurs de la mode
et de la conception de
la Turquie
En Turquie, les secteurs de la mode, de la
conception, du textile et du prêt à porter, par
le grand volume d’emploi qu’ils permettent,
la plus-value qu’ils créent dans le processus
de la production et leur poids important dans le
commerce international, jouent un rôle important dans
le processus de développement économique. En outre,
ces domaines, à cause de leurs parts importantes
dans nos revenus à l’exportation, sont des secteurs
indispensables pour notre pays. Nous constatons
également que de jeunes concepteurs de la mode
se distinguent dans notre pays, parallèlement aux
moyens leurs offerts.
Comme c’est le cas en Turquie, en Afrique également,
il y a des milliers de jeunes concepteurs. Je peux
dire que les marques européennes de renom sont
influencées des travaux de ces concepteurs africains
qui constituent une source d’inspiration pour ces
marques. Malheureusement ces jeunes concepteurs
n’ont pas accès au soutien qu’ils méritent. En outre, ils
ne trouvent pas la possibilité de sortir de leurs régions
pour s’ouvrir vers le monde. Nous, en tant que AFWEU,
avec nos propres efforts, avons aidé plusieurs jeunes
pour qu’ils exposent leurs conceptions en Turquie et
en Europe. Nous continuons nos travaux à ce sujet.
Cette année, nous avons déterminé comme « Afrique
», le thème de notre 9ème activité d’AFWEU/Fashion
Week İstanbul, qui sera organisée entre les dates de
22-24 décembre. Des concepteurs, des artistes, des
entreprises de textile et des hommes d’affaires du
continent africain participeront à notre organisation.
LE TEXTILE JOUE UN
RÔLE DÉCISIF DANS
L’INDUSTRIALISATION
OPPORTUNITÉS
D’INVESTISSEMENTS
EN AFRIQUE
PRODUITS DE TEXTILE
ALIMENTAIRE
AGRICULTURE-
ÉQUIPEMENTS
INDUSTRIELS ET
AGRICOLES DESTINÉS
À L’AGRICULTURE
MOBILIER MODULAIRE
PIÈCES DÉTACHÉES
AUTOMOBILES
CONSTRUCTION-BTP
SERVICES
D’INFRASTRUCTURE
À part le textile, le prêt à porter et la
production du cuir ont été une des activités
économiques les plus dynamiques
tout au long de l’histoire et ont
joué un rôle décisif dans le processus
d’industrialisation de la Turquie. L’industrie
de textile, a également su conserver
sa structure compétitive et dynamique
sur les marchés mondiaux en renouvelant
ses méthodes et ses outils de production et
en réalisant la fabrication des produits à haute valeur
ajoutée comme le textile technique.
On a besoin de la mode et du textile dans le continent
africain qui accueille la génération la plus jeune du
monde. Par conséquent, l’Afrique apparait comme
le plus grand marché potentiel pour les secteurs de
la mode et de la conception de la Turquie. En outre,
la population de 1,3 milliards de personnes environ
du continent, ses riches ressources souterraines et
son revenu par habitant en croissance, apparaissent
comme les autres facteurs qui rendent attrayante
la zone.
L’AFRIQUE, LE NOUVEAU MARCHÉ DE
L’EXPORTATEUR TURC
La baisse des achats de l’Union Européenne qui est
le marché traditionnel à l’exportation de la Turquie,
suite à l’entrée de l’UE en crise économique globale
et les relations UE-Turquie qui ne vont pas très bien
les dernières années, ont poussé l’exportateur turc,
à rechercher de nouveaux marchés. Les sociétés
turques se sont orientées vers les marchés du Moyen-Orient,
des pays turcophones de l’ancienne Union
Soviétique et en particulier de l’Afrique et parmi
ceux-ci la plus importante croissance est enregistrée
sur le marché africain. L’Afrique qui a la nature d’un
nouveau marché non encore découvert entièrement
et qui a besoin de produits dans quasiment tous les
domaines, offre aux exportateurs turcs, la chance
d’y commercialiser plusieurs produits dans une très
large gamme.
NÉCESSITÉ DE BEAUCOUP PLUS
DE VISITES COMMERCIALES SUR
L’AFRIQUE
Les économies relativement restreintes des pays du
continent, entrainent des taux de croissance plus
positifs par rapport à d’autres pays. Il est certain qu’on
devra faire un nombre plus accru de visites commerciales
sur le continent africain et y organiser diverses
activités. En outre, on doit faciliter l’obtention des
visas pour permettre des voyages commerciaux plus
fréquents. Les entretiens faits face à face, entraineront
sans aucun doute de sérieuses conséquences
économiques positives. Le continent africain
qui est obligé d’importer près de 95% des
produits industriels, réalise chaque année
plus de 250 milliards de dollars d’importations.
Sa structure économique fermée et
renfermée sur elle, fait ressentir
les effets de la crise au continent
africain à un niveau
minimal et cela procure un
avantage de plus pour les
investisseurs qui souhaitent
entrer sur le marché.
AOÛT-SEPTEMBRE 2019
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