BUSINESS DIPLOMACY ISSUE 3 / AUGUST - SEPTEMPER 2019
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REPORTAGE<br />
Le coût des projets planifiés pour que l’Afrique<br />
atteigne ses objectifs d’infrastructures en 2025, est<br />
de l’ordre de 130 à 170 milliards de dollars par an<br />
sociétés turques à s’adapter facilement aux conditions<br />
géographiques, climatiques, sociales et commerciales<br />
et les expériences acquises par elles sur le plan international,<br />
sont indiscutables. En outre, la réalisation par<br />
les Turcs, des projets assumés, en conformité avec les<br />
limites budgétaires et les normes indiqués, une gestion<br />
réussie des crises, le niveau relativement bas par rapport<br />
à ceux des autres pays occidentaux, de leurs perceptions<br />
de risques et/ou de leurs critères de mesure de risques<br />
et en particulier leur aptitude à faire de l’empathie, leur<br />
a permis d’être considérés comme le « bon partenaire »<br />
pour les états africains et pour les autres pays qui opèrent<br />
sur le continent.<br />
Dans la conjoncture actuelle, la première chose à faire<br />
c’est la réalisation des coopérations G&G2G entre les<br />
états qui renforceront les relations entre les pays de<br />
manière durable et aux niveaux les plus élevés et qui<br />
pourront être adaptées à tous les pays et la création<br />
du ou des modèle(s) de réalisation /d’investissement<br />
/d’exploitation commun(s) dans le pays qui accueillera<br />
le projet. Les projets qui seront mis en forme avec un tel<br />
modèle, permettront aux pays de s’introduire dans les<br />
partenariats stratégiques et renforceront l’approchement<br />
et la coopération avec les pays africains dans tous les<br />
domaines, maximiseront pour tous les pays, tous les<br />
résultats positifs qui seront obtenus.<br />
Quels secteurs les entrepreneurs et les hommes<br />
d’affaires turcs, doivent-ils privilégier dans le<br />
cadre des coopérations qu’ils pourront réaliser<br />
avec les entreprises originaires de divers pays ?<br />
Les priorités – sans exception – de tous les pays, consistent<br />
à encourager la production locale qui augmentera les<br />
exportations tout en diminuant les importations et ainsi à<br />
réduire les besoins au minimum. Pour cette raison, le pays<br />
qui accueillera le projet devra être analysé, ses besoins<br />
réels déterminés et les acteurs du marché analysés et ainsi<br />
les secteurs à cibler pour les activités, déterminés. Les<br />
domaines prioritaires sur lesquels les entreprises turques<br />
devront se focaliser en Afrique, doivent correspondre aux<br />
affaires bien faites en Turquie et aux secteurs les plus<br />
réussis. S’il faut donner des détails, les entreprises turques<br />
peuvent réaliser des activités dans les investissements<br />
d’installations dans des domaines très divers comme le<br />
BTP, la santé, l’équipementier automobile, la fourniture<br />
d’eau potable, l’éducation, l’énergie, l’agriculture, l’entreposage,<br />
les importations et les exportations, ainsi que<br />
dans la réalisation des projets, des travaux de mise en<br />
place, de services après-vente et d’exploitation, de la<br />
fourniture d’assistance technique et des équipements<br />
dans ces domaines et également dans toutes sortes<br />
de constructions d’infrastructures et de superstructures.<br />
La Turquie, dans ce cadre, peut figurer dans tous les<br />
Employés d’une société américaine de thé à Rwanda<br />
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