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L’ostéopathie viscérale<br />

16<br />

Développée grâce au travail de praticiens anglo-saxons et français tels que J-P Barral, dans<br />

la deuxième moitié du XXème siècle, cette branche de l’ostéopathie concerne les organes internes<br />

ou viscères (foie, estomac, intestins, poumons, etc.) ainsi que les membranes (fascias) qui<br />

enveloppent tous les muscles et viscères du corps humain. Par la recherche des tensions<br />

anormales des fascias et des ligaments qui « accrochent » les viscères à l’appareil musculo-<br />

squelettique, l’ostéopathie viscérale développe une approche fonctionnelle complémentaire de<br />

l’approche structurelle.<br />

1.3<br />

Les grands principes de l’ostéopathie<br />

28 70 103<br />

La conduite de l’ostéopathe est dictée par des règles élémentaires, générales et théoriques,<br />

présentées ainsi :<br />

1 er principe : la structure et la fonction sont interdépendantes.<br />

« La structure gouverne la fonction » : le trouble de la structure modifie directement la<br />

fonction. Une structure saine remplit toutes les fonctions pour lesquelles elle a été conçue. Alors,<br />

les fonctions accomplies par un organisme ne seront correctes que si la structure se trouve dans<br />

un état correct. La notion de mouvement réunit les deux : la structure représente un mouvement<br />

figé et la fonction est l’énergie de ce mouvement.<br />

2 ème principe : les forces d’autoguérison du corps.<br />

Le corps est doté d’un très haut degré de perfection qui lui confère des possibilités<br />

d’autorégulation, d’autodéfense et d’autoguérison. Il possède tout ce qui lui est nécessaire pour<br />

assurer et maintenir l’état de santé. L’ostéopathe n’enlève rien et n’ajoute rien. Lorsque le corps<br />

dépasse ses limites d’autoguérison, l’ostéopathe intervient pour relancer le processus.<br />

3 ème principe : le corps en tant qu’unité.<br />

Le corps humain est une entité anatomique grâce au tissu conjonctif (fascia) qui entoure<br />

chacune des cellules et qui assure leur cohésion. Il ne peut être subdivisé. Il est un tout, une unité<br />

dans laquelle toutes les régions et systèmes du corps sont liés et interdépendants. Toute<br />

perturbation ou tout dysfonctionnement d’une région aura des répercussions sur le<br />

fonctionnement de l’ensemble (localement ou à distance). Still disait : « La cause d’un mal peut<br />

être loin de l’effet. ».

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