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montré que les forces orthopédiques de l’expansion rapide du maxillaire causent des<br />

modifications quantitatives significatives au niveau des sutures antérieures circum-maxillaires par<br />

comparaison avec les sutures postérieures de l’interface zygomatique.<br />

Quelques recommandations sur certains appareils<br />

Quelques recommandations quant au port des divers appareillages issues de l’expérience<br />

clinique de certains ostéopathes sont présentées 10 57 97 :<br />

- Les mouvements allant à l’encontre de la croissance cranio-faciale semblent les plus nocifs.<br />

- Les appareils amovibles sont préférés car le retrait quelques heures par jour permettrait au<br />

MRP de reprendre son amplitude et sa tonicité et corrigerait ainsi les compressions momentanées<br />

des sutures.<br />

- Concernant les traitements multi-bagues, les ostéopathes pensent que, dans un premier temps, il<br />

existe une contrainte amenant généralement à un blocage complet en rotation interne des<br />

mouvements crâniens. L’organisme a besoin de quelques jours pour s’adapter avant que le MRP<br />

ne reprenne. Ils conseillent plutôt des forces légères.<br />

- A contrario, l’application de trop fortes tensions peut bloquer le mécanisme crânien et être ainsi<br />

source de migraines, de problèmes oculaires ou encore de problèmes ORL.<br />

- La constance des forces appliquées par les forces extra-orales n’est pas maîtrisable, ce qui peut<br />

entraîner des compensations importantes sur la posture générale et cervicale notamment.<br />

Hypothèse : action ostéopathique des appareils orthodontiques<br />

Garin et Filippini 64 , deux ostéopathes, ont mené une étude expérimentale chez un groupe<br />

de 24 adultes suivis en orthodontie. Ils ont évalué l’évolution de la motilité de la SSB (sans<br />

traitement ostéopathique associé) à plusieurs stades du traitement orthodontique. Ils ont constaté<br />

que les trois quarts des patients présentaient une amélioration. Les orthodontistes pourraient faire<br />

de l’ostéopathie sans le savoir.<br />

G. Smith 162 a créé le terme « craniodontics » afin d’attirer l’attention sur le fait que toute<br />

action au niveau des dents (fil courbé, élastiques, etc.) peut provoquer des changements dans les<br />

tensions de la dure-mère et des os crâniens. En ce sens, toute tension mécanique placée sur les<br />

dents sera réfléchie dans le crâne. Il stipule que si c’est utilisé intentionnellement, cela pourrait<br />

aider à corriger les dysfonctions crâniennes sus-jacentes.

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