2012TOU33072
2012TOU33072
2012TOU33072
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
43<br />
Chaîne dysfonctionnelle descendante<br />
Les troubles occlusaux auront une répercussion par l’intermédiaire du maxillaire<br />
supérieur et de la mandibule, sur la mécanique cranio-sacrée et sur les chaînes musculaires et<br />
donc sur les lignes mathématiques du corps modifiant ainsi le système tonique postural 22 .<br />
Un grand nombre d’études dans la littérature ont montré qu’une modification des contacts<br />
occlusaux ou de la position mandibulaire pouvait affecter la posture tonique. Notamment, Bracco<br />
et al. 13 14 utilisent une plate-forme de stabilométrie pour mesurer le barycentre de pression podale<br />
en position statique, yeux fermés. Ils ont montré que des modifications artificielles de l’occlusion<br />
entraînaient une modification du barycentre de pression et que la position mandibulaire participait<br />
à la stabilité posturale. Une étude prospective longitudinale de 20 sujets sains réalisée par Fink et<br />
al. 56 montre qu’une interférence occlusale artificielle est responsable d’une augmentation<br />
significative du nombre d’anomalies fonctionnelles de type hypomobilité selon Fink. D’autres<br />
auteurs, en modifiant les contacts occlusaux par divers moyens tels que le port d’un appareil oral<br />
125 129 ou encore une anesthésie trigéminale unilatérale 62 , montrent également des répercussions<br />
sur la posture.<br />
Chaîne dysfonctionnelle mixte<br />
Il s’agit de la présence simultanée des deux syndromes.<br />
Des relations semblent démontrées. Cependant malgré la forte proportion d’articles qui<br />
concluent à des corrélations entre occlusion et posture, il faut souligner le fait que les études<br />
manquent de rigueur et de précision pour en tirer une conclusion claire. A contrario, d’autres<br />
auteurs n’ont pas trouvé de corrélations. C’est le cas notamment de Mandferini et al. 117 ou<br />
Perinetti et al. 135 136 qui utilisent une méthode de posturographie. Il en est de même pour Ferrario<br />
et al. 54 qui appliquent pourtant la même méthodologie que Bracco et al.