dernier numéro de décembre - ALBA

EAD
Séminaire de
conception et réalisation scénaristique
L’École Estienne, créée à Paris en 1889 et
dédiée à l’origine à l’imprimerie, est devenue
par la suite également une école du design de
communication et des métiers d’art du livre.
Ils forment des professionnels d’excellence,
qu’ils soient imprimeurs, graphistes, designers,
éditeurs ou animateurs.
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Laurent Boucheron et Laurence Garnesson, le tandem de l’Ecole
Estienne de Paris, étaient de retour en mars 2012 pour un séminaire
de conception et de rédaction scénaristique destiné aux étudiants de
licence en animation.
Interview express de deux passionnés par leur métier et par la
transmission de leurs connaissances.
Quel est votre parcours ?
Laurence : mon parcours est assez simple, j’ai fait l’Ecole Normale
Supérieure j’ai commencé à enseigner à la Sorbonne et depuis 1995,
j’enseigne à l’Ecole Estienne.
En parallèle, je travaille comme artiste et comme peintre dessinateur.
Laurent : Moi, j’ai fait des études d’informatique car, à l’époque, l’info 3D
n’existait pas, et comme c’est ce que je voulais faire de la 3D, il fallait
que je passe par cette porte. J’ai travaillé en tant qu’infographiste, puis,
petit à petit depuis 1992, je suis devenu intervenant et puis professeur
titulaire depuis 2000 à l’Ecole Estienne. Parallèlement je fais de la
sculpture sur pierre
Ce n’est pas votre première fois au Liban ?
Non, c’est la troisième fois et… On adore ! (cri enthousiaste et unanime)
S’ils travaillent toujours en tandem, c’est parce que leurs visions
sont très complémentaires, entre Laurent, le pro de l’animation 3D et
Laurence, peintre, qui a ce regard plus pictural et graphique.
Que pensez-vous de la licence en animation à l’Alba depuis votre
première visite en 2009 ?
Laurent : Nous constatons qu’aujourd’hui, il y a une vision plus filmique
de l’animation, plus cinématographique, avec un point important porté
sur le scénario, sur le film. Une évolution des différentes années du
cursus qui s’enchaîne bien entre licence et master. On retrouve ici des
intentions de travail, un appétit, une envie de créer comme à Estienne.
Les méthodes de fonctionnement diffèrent alors que objectifs sont les
mêmes.
Les étudiants ont l’air assez contents de confronter les méthodes pour
mieux se les approprier.
C’est assez sympa le contexte avec les étudiants, comme avec les
nôtres…
C’est typique à notre métier je pense, en général on a affaire à des gens
simples, généreux, ouverts, sympas, qui aiment la vie et qui ont envie.
L’imaginaire galopant est inhérent aux métiers de l’animation.
Cécile Galia