dernier numéro de décembre - ALBA

Le Vif du Sujet
Les progrès technologiques et scientifiques, l’explosion démographique, la socialisation accélérée, la civilisation des
loisirs et les nouveaux programmes pour faire face à la demande sont les principaux défis que rencontrent aujourd’hui
un architecte.
En fait, ces obstacles sont intimement liés aux progrès scientifiques. On meurt moins en bas âge et on vit plus vieux.
On a presque supprimé la famine, et fait reculer la maladie. De nouvelles couches sociales profitent du progrès et
réclament leur part. Le temps de travail a diminué et les gens découvrent les loisirs...
Autant de bouleversements qui remettent en cause les programmes.
L’Architecture est une discipline destinée à servir tous les membres de notre société. L’Architecte doit être un constructeur
participant aussi à l’évolution de l’industrie du bâtiment pour satisfaire des besoins des clients. Enthousiasme, créativité,
imagination et disponibilité sont les qualités indispensables que doit réunir l’architecte. Son esprit d’analyse et de
synthèse et ses prédispositions techniques compléteront ses atouts.
Il doit vouloir redevenir le Maître d’œuvre qui doit coordonner toutes les forces qui concourent à la création de l’édifice. Il
lui faut étendre son activité, des simples immeubles aux groupements urbains qui forment notre paysage en en réalisant
la synthèse architecturale. Enfin il est important qu’il entre dans l’administration, l’industrie, les centres de recherche et
de formation, là où se décident les options vitales, où s’élaborent les notions nouvelles sur les modes d’existence et l’art
de vivre.
Il lui faudra enfin par une action collective avec ses confrères, préparer les responsables et l’opinion, en les rendant
réceptifs aux problèmes d’architecture et à ses défis majeurs.
Résumé par Randa Sadaka
Photo : Abraham Kaloussian
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Citation choisie par
M. Pierre Neema lors
de sa conférence
« Rôle et place de
l’architecture dans la
société »...
« Leurs liens
s’affirmeront dans
la Foi qui les unit
et la Joie de se
trouver ensemble et
d’œuvrer en commun,
en apportant notre
contribution, si
modeste soit-elle,
à l’édification d’un
monde où il fera
toujours bon vivre ».
Extraits du discours
de clôture du Congrès
UIA 1966 Beyrouth par
Michel Asmar, un des
fondateurs du Cénacle
Libanais.