PV CCE n°16

Comité Central d’Entreprise France Télécom SA
Entre le CCE du 15 novembre et aujourd’hui, je constate que nous sommes passées au
regroupement de ces activités de 2 à 3 sites. Nette progression de la part de France Télécom !
Il serait bon de connaître la localisation exacte de ces trois sites.
Comment nous faire croire que ce projet vise à l’amélioration des performances alors qu’en
Ile-de-France nous sommes au-delà des objectifs fixés par la DRSA ?
Concernant le recouvrement en Lorraine, il est évident que les 42% d’amélioration sont dus à
l’état déplorable de la situation de départ ; est-ce une raison pour réorganiser l’ensemble de
ces services en France ? A notre avis, la réponse est non.
Sur la question des ETP, l’économie de personnel réalisée sera faible. Sur la DR Hauts-de-
Seine, on passera de 6,3 à 2 ou 3, avec toutes les pertes que cela ne manquera pas de générer
pour France Télécom.
L’URR conserve l’expertise technique et le mode de fonctionnement de la phase contentieuse
sera fixé d’un commun accord avec l’URR et le pôle de gestion. Idem pour les référés. Il
faudra être très vigilant sur ce point car je ne vois pas sur quoi vont s’appuyer les pôles de
gestion pour débattre des aspects technico-juridiques. Voire même effectuer des déplacements
sur site alors qu’il y a des compétences sur place.
Quel sera le rôle exact du RLP, car il a à ce jour le rôle essentiel de l’exhaustivité des
documents transmis et de la valorisation des dommages.
Je rappelle que la configuration d’aujourd’hui permet un suivi précis du montage du dossier et
de la facturation, ce qui est directement lié au recouvrement.
Qui va devoir réaliser les devis des travaux remboursables ? Il est hors de question que cela
retombe sur les chargés d’affaires.
Pourquoi ne pas laisser les URR en l’état, puisqu’ils fonctionnent très bien ainsi.
Les URR pourront-ils suivre l’évolution des dossiers dommages au réseau par l’application
Victor ?
Quels sont les gains réels espérés en délai de recouvrement par les pôles de gestion ?
Enfin, lors du dernier CCE, France Télécom a refusé de prendre en charge l’expertise
demandée par le CCE.
Dans le cas où la direction n’aurait toujours pas compris la pertinence du retrait de ce projet et
persisterait à demander l’avis du CCE, pour la délégation SUD, celui-ci ne pourrait être que
négatif.
Jean-François PORTRON
Votre intervention contient des affirmations qui découlent de votre seule intuition. Comme il
est préférable d’échanger sur du concret, je vais donc reprendre les quelques questions qui
contenaient des éléments factuels sur lesquels je peux vous apporter des éclairages :
Sur le passage de deux à trois sites, cela reste deux pôles de gestion dommages travaux. Mais
le pôle de Lorraine trouvera un appui sur quelques ressources en cours d’organisation en
Corse. Cela permet localement à la direction régionale Corse d’offrir une activité locale utile
et appréciée. La responsabilité appartiendra bien au pôle Lorraine qui s’appuiera sur quelques
compétences à distance.
D’ailleurs, les deux pôles, Limousin Poitou-Charentes et Lorraine, sont multisites.
Effectivement l’URR Hauts-de-Seine obtient de bons résultats. J’ai déjà dit que le rôle
d’enquêteur, de représentant devant les tribunaux, dans les URR situés dans des régions plus
Paris, les19 et 20 janvier 2006 31