PV CCE n°16
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Comité Central d’Entreprise France Télécom SA<br />
J’attire l’attention des membres du <strong>CCE</strong> sur les différentes restructurations et réorganisations<br />
qui se sont produites, notamment au niveau du projet ERC où un suivi serait toutefois<br />
nécessaire.<br />
J’attire votre attention sur les engagements de la Direction ; mais, auparavant, je demanderais<br />
à M. SANGLIER de nous les présenter.<br />
Philippe SANGLIER<br />
Sur les engagements 2004, nous étions dans la ligne des accords d’entreprise que nous avions<br />
signés en 2003. Donc, les engagements formulés par écrit sont similaires lorsque,<br />
rétrospectivement, nous nous remettons dans la situation de 2003. Nous n’avons pas<br />
découvert à l’occasion de ce bilan que nous avions un taux de féminisation insuffisant, que<br />
nous avions encore des écarts en matière de taux de promotion lié à la rémunération et que<br />
nous devions être vigilants sur la carrière des femmes et leur recrutement.<br />
Par ailleurs, je comprends votre souci d’exhaustivité pour éclairer la commission sur des<br />
indicateurs légaux qui sont, certes, en deçà du niveau d’information que nous souhaiterions<br />
avoir relativement à l’égalité professionnelle. C’est pour cette raison que je vous ai<br />
communiqué des indicateurs supplémentaires, notamment la répartition des effectifs<br />
hommes/femmes par catégorie professionnelle et par métier. En effet, l’éclairage métier est<br />
fondamental ; idem pour les CDD où l’analyse qualitative des métiers sur lesquels nous<br />
recrutons ces CDD sera éclairante.<br />
De plus, nous avons donné :<br />
- des compléments d’information sur les recrutements en CDI en 2004 par tranche d’âge<br />
et en croisant par métier ;<br />
- un complément pour la répartition homme/femme des salariés à temps partiel et par<br />
métier ;<br />
- un indicateur supplémentaire sur les accidents travail et de trajet par métier ;<br />
- les pratiques d’embauches de nos recrutements externes.<br />
Nous pouvons certes avoir beaucoup d’autres indicateurs. Cependant, nous avons un<br />
compromis à trouver pour mieux éclairer les indicateurs légaux. Je rappelle, par ailleurs, que<br />
nous avions donné des indicateurs conventionnels issus de l’accord d’entreprise. Il faut savoir<br />
s’arrêter à un moment donné. J’estime que nous avons assez d’éléments pour le bilan qui est<br />
présenté au <strong>CCE</strong> pour apporter un éclairage et avoir une vision assez précise de l’égalité<br />
professionnelle.<br />
Je ne suis pas opposé au fait d’affiner des indicateurs, du moment que c’est pertinent. Mon<br />
souci n’est pas de refaire 36 Bilans sociaux en historisant trop les indicateurs. Il ne s’agit pas<br />
d’avoir une avalanche d’indicateurs dont je ne suis pas certain qu’ils donneront plus de lignes<br />
pour l’action.<br />
Je ne reviens pas sur le taux de féminisation insuffisant dans les métiers d’origine technique.<br />
Nous tentons cependant de corriger cette tendance.<br />
Quant au contrat de qualification, d’adaptation, d’apprentissage et aux CCD, je ne souscris<br />
pas totalement à l’item précarité que vous associez systématiquement sur ces contrats-là. Les<br />
CDD permettent de résoudre une certaine forme de fluctuation d’activités. Nous les utilisons à<br />
FTSA dans le domaine de la vente et de la relation client. Pour vous donner un exemple, VSF<br />
utilise beaucoup ce vivier de contrat déterminé pour les intégrer en CDI. Ainsi, dans la<br />
dernière vague de recrutements de l’année 2005, sur une centaine de recrutements autorisée, il<br />
y a eu 60 intégrations de CDD.<br />
Paris, les19 et 20 janvier 2006 76