G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux

d'un fief, paroisses de Castres et de Saint-Selve, conte-
nant cent vingt journaux, neufrèges, cinq « quarraux, »
appartenant au chapitre Saint-André, levé en 1786. —
Castelnau; discussion entre le chapitre Saint-André et
le curé de Castelnau au sujet des dîmes de celte
paroisse, sur lesquelles le chapitre et le curé revendi-
quaient des droits (1601). — Cenon: procédure devant
le Parlement contre la confrérie du Saint-Sacrement de
l'église Sainte-Colombe, pour un fief sis dans la paroisse
de Cenon et sur lequel le chapitre Saint-André récla-
mait la directité (XVIII e siècle). — Cestas: mémoire
rédigé au nom du chapitre par Léonard de Massiot,
aumônier en l'église métropolitaine Saint-André, et
tendant à établir que l'aumônier du chapitre est, en
cette qualité, ipso jure, curé de Cestas et a droit aux
dîmes de cette paroisse (1604). — Cussac: contrat de
transaction entre le chapitre Saint-André et Pierre
Fouilhoux, prêtre, curé de Cussac. Le chapitre donne
à ce curé et à ses successeurs le droit de dîme dû au
chapitre à Cussac, moyennant une rente annuelle de
vingt-quatre livres (1614). — État de la dépense faite
par Antoine Rode, fermier judiciaire des fruits de
Cussac, pour obtenir la délivrance des fruits et pour en
faire la levée (1691). — Procédure devant la Chambre
du clergé de Guienne entre le chapitre Saint-André et
le curé Drouillard, qui avait cessé de payer les vingt-
quatre livres que les curés de Cussac devaient au
chapitre (1595). — Eysines: bail à ferme des dîmes
d'Eysines, fait par le chapitre Saint-André à Jean de
La Garde, pour deux cent douze écus sol. — Contes-
tation à ce sujet entre les deux parties (1591). — Vente
par Antoine Girault à Olivé Augier de deux règes de
vignes à Larency, paroisse d'Eysines, pour cinquante
sols (1557). — Arrêt du Parlement de Bordeaux main-
tenant le chapitre Saint-André, indivisément avec le
sieur de Laplane, dans la possession de la grande dîme
d'Eysines (1609). — Vente par Marguerite Négrau,
veuve Nicolas Pineau, à Bernard Micquau, faure, d'une
partie de maison avec jardin et aubarède, dans la pa-
roisse d'Eysines, pour quatre-vingt-cinq livres et sept
sous (1612).
G. 415. (Carton.) — 2 pièces, parchemin.
1250-1252. — Biens hors Bordeaux; banlieue et
campagne. — Cadaujac: Transaction entre le chapitre
Saint-André et les habitants de Cadaujac, serfs questaux
du chapitre, passée en conformité d'une bulle d'Inno-
cent IV, autorisant celui-là à aliéner pour un certain
temps une partie de ses revenus afin de payer les répa-
rations de l'église cathédrale. Par cet accord, en échange
de quatre cents marcs payés à sa décharge par les ques-
taux de Cadaujac aux banquiers de Sienne et de Florence
établis à Bordeaux et de l'abandon qu'ils font de leurs
droits sur une partie de la palu, le chapitre borne à
mille sous par an la taille à volonté qu'il prenait sur
eux et leur concède en fief pour eux, leurs femmes et
leurs héritiers, tout le reste de ladite palu sous la charge
d'y planter des vignes.
Transcriplum. In nomine Patris et Filii et Spiritus
Sancti. Amen.
Conoguda causa sia a totz aquets qui cesta present
carta beyran et audiran que: cum li homes de Cadaujac
et de Bernuja et de Serporas et de Biars fossen homes
questaus au Capitre Sent Andriu de Bourdeu, a far questa
a la boluntat deu medis Capitre, et l'auantdeyt Capitre
fos obligat des grans deubtes et de greus ab grands
usures per los negocis de ladeyta gleysa, de liurar a
Bonifaci et a sos companhons, mercaders de Cena, et a
Jacques Gibertet a sos companhons. mercaders de Florença,
li auantdeyts homes deven a l'auantdeyt Capitre quatre cens
marcs d'esterlins neus a lors deubtes pagar, deus quaus
quatre cens marcs l'auantdeyt Capitre reconogo que era ben
estat pagat deu tot, en bons deners comptais, et renon-
cieren ne a la exception de no comptat, et no pagat auer,
et de menorpretz et d'engan; et reconegoren, lo auantdeyt
Capitre, qu'eus auantdeyts quatre cens marcs an mes au
profeyt de l'auantdeyta gleysa, so es a sauer: qu'ets
auen pagat aus auantdeyts mercaders de Cena et de
Florença, a cui los deuen, ausquaus mercaders l'auantdeyt
Capitre era tengut, aus uns sotz pena de cinq cens marcs,
et aus autres sotz pena de mille marcs d'esterlins, far
certenas pagas en certens tems, termes deus quaus era
l'un terme a benir dins deus mes deu jour en quau cesta
carta fo feyta, et deren et quitteren, li auantdeyts homes
a l'auantdeyt Capitre, tot dreyt et tota segnoria que etz
agossan et auer degossan en mille sadons de terra qui
son en la palu de Cadaujac, losquaus li medis homes
tenen de l'auantdeyt Capitre a quart per deima et per
agreyra, lasquaus mille sadons de terra son entre l'estey
de Cadaujac, d'una part, et l'estey de Bernuja, d'autra
part, et aquestas mille sadons de terra son deuert la mar
(la Garonne); et per los auantdeyts quatre cens marcs
dats et per lo dreyt qu'ets auen en las auantdeytas mille
sadons de terra, tot dat et quittat aissi cum dessus es
deyt, l'auantdeyt Capitre taxa las questas que fade a sa
boluntat, a cade an, sobre los auantdeyts homes, a milles
sos bordales, a cade an, laquau questa taxada, l'auant
deyt Capitre no pusca creisser, ne li auantdeyts homes no
a puscan aniermar, laquan questa taxada deusdeyts