G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux

prébende théologale que possédait Gillibert Grimaud;
le chapitre ordonne que M. de Grimaud sera remercié
de ce que se retirant, il a choisi un bon successeur
(f 0 390). — 30 août, les conseillers à la Cour des Aides
demandent au chapitre lieu et place dans la grande
nef, afin d'y faire construire une galerie ou balustre
pour assister plus commodément aux prédications et
offices (f 0 399). — 3 novembre, l'archidiacre de Cernès
et Lopès, théologal, sont chargés de rechercher, pour
les renouveler, les statuts du chapitre concernant les
mœurs et la discipline (f 0 405). — Lauvergnat, jurat,
et Blanc, procureur syndic de la ville, viennent en
chapitre dénoncer les contraventions sur les vins qui se
commettent dans la sauvetat (f 0 413). — Année 1647,
la théologie morale, professée deux fois par semaine
par H. Lopès, théologal (f 0 450). — 14 mars, les jurats
Lauvergnat et Raoul viennent, au nom du corps de
ville, prier le chapitre de contribuer aux frais de l'hô-
pital de la Contagion (f 0 452). — 4 avril, l'évêque de
Dax vient conférer les ordres sacrés dans l'église des
religieuses de Notre-Dame de la rue du Hâ, le chapitre
lui fournit les ornements pontificaux (f 0 459). — Le
chapitre donne deux cents livres en faveur des pau-
vres atteints de la contagion (f 0 461). — 14 mai, entente
avec les jurats afin d'empêcher la contagion de péné-
trer dans la sauvetat (f 0 476). — Les vicaires perpé-
tuels dépendant du chapitre ne devront pas prendre le
titre de curé, mais bien celui de vicaire perpétuel
(f 0 480). — Procession générale dans la ville pour
apaiser «l'ire de Dieu» et faire cesser la contagion,
27 juin 1647. — 13 août, procession en l'honneur de
saint Roch, à cause de la maladie contagieuse dont la
ville est affligée depuis trois ans (f 0 499). — 7 septembre,
à la requête de l'évêque de Meaux, représenté par son
procureur Dulaut, il est constaté que les paroisses
dépendantes du chapitre n'ont pas de fonts baptis-
maux et que tous les baptêmes se font dans l'église
Saint-André, de quoi on lui donne une attestation en
forme (f os 504 et 509). — Une piastre vaut cinquante-
huit sols dix deniers. — Entre autres nominations,
Lopès est continué promoteur du chapitre (f 0 513); —
il est assistant au doyen à l'office des funérailles du
président de Pichon, à l'occasion desquelles les cha-
noines revêtiront l'habit de leur ordre qui est celui de
Saint-Augustin; les funérailles sont faites en grande
pompe. Le père Texier, jésuite, prononce l'oraison
funèbre (f 0 527). — 4 février 1648, il est dû au chanoine
Doultrouleau cinq cent douze messes à raison de cinq
sols l'une (f 0 533). — 13 février, procession en actions
de grâces à l'occasion de la fin de la contagion (f 0 535).
— 5 mars, la peste sévit de nouveau. — 1 er septembre,
M e Mathurin Sauvestre, prieur, curé de Bressuire en
Poitou, au nom et comme procureur de Henry de Béthune,
nommé archevêque de Bordeaux, notifie au chapitre
la bulle du pape Innocent X relative à la promotion
dudit archevêque, et une autre bulle adressée au cha-
pitre que celui-ci a refusé de recevoir comme contraire
à ses privilèges, exemptions et immunités confirmés
par les papes, les rois et plusieurs arrêts des cours
souveraines (f 0 573). — 17 septembre, le doyen du
chapitre est nommé vicaire général de l'archevêque. —
24 septembre, les jurats invitent le chapitre à envoyer
une commission pour assister à la taxe des vins qui
doit se faire à l'hôtel-de-ville (f 0 580). — 22 octobre,
la peste sévit de plus en plus (f 0 583). — 10 décembre,
la recette des revenus des sceaux de l'archevêché, le
siège vacant, du 28 juin 1645 jusqu'au 1 er septem-
bre 1648, s'élève à la somme de huit cent quarante
et une livres huit sols, et la dépense, mille cent quatre-
vingt-huit livres trois sols, dont la différence, six cent
cinquante-trois livres cinq sols, est acquise à la fabrique
(f 0 593). — 19 janvier 1649, les administrateurs de
l'hôpital Saint-André notifient au chapitre la construc-
tion d'une « choppe » ou petite maison destinée à rece-
voir « les pauvres affligés de fièvre continue» (f 0 603).
— 21 janvier, le chapitre ordonne que, vu la présente
nécessité, des prières publiques seront faites pour la
conservation du Roi et des particuliers (f° 605). —
21 février, le chapitre propose, à l'unanimité, de
choisir l'archevêque comme étant le plus digne de
représenter le clergé de la province à la convocation
des États généraux (f 0 609). — 11 mars, le chapitre
donne vingt livres pour racheter le père Chiron, prieur
du couvent des Carmes de Bordeaux, en captivité chez
les Turcs (f 0 614). — 30 mars, le Parlement ayant fait
savoir au chapitre qu'il se tiendrait une assemblée à
l'hôlel-de-ville composée de toutes les compagnies de la
présente ville afin d'établir une chambre de police et
pourvoir, par ce moyen, aux nécessités présentes du
service du Roi et de la sûreté de la cité, ledit chapitre
s'y fait représenter par une commission (f 0 617). —
26 avril, à la requête des vicaires perpétuels de Tresse
et de Pompignac, établissant que des gens de guerre,
tant cavaliers que fantassins, conduits par les sieurs
Lecomte Lafère, de Lamothe Bergautz, de Haulteville,
de Charles le Bois, etc., et autres, s'établirent le 20 avril
dans lesdites paroisses de Tresses et de Pompignac,
se firent donner les clefs des églises et y logèrent avec
leurs chevaux, brisant tout et emportant tous les usten-
siles et provisions des habitants, le chapitre ordonne