G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux

trange en Bazadois dépendant de l'archevêché, contre
la tour noble de Montbrun et dépendance, le tout situé
en la baronnie de Montravel. — Le maréchal d'Ornano,
gouverneur en Guyenne, fait savoir au chapitre qu'il
apportera tous ses soins à éteindre tous les différends
avec le cardinal (f 0 176). — Le chapitre autorise les habi-
tants de Cadaujac à creuser à leurs frais un estey depuis
les sables jusqu'à la mer (la Garonne) pour leur commo-
dité (f 0 184). — Pose de la première pierre du couvent
des Minimes devant le château du Hâ, le samedi fête
de Saint-Roch, 16 août 1608, où assistent le maréchal
d'Ornano, gouverneur de Guyenne, et les jurats de la
ville. — A la requête de dame Jeanne de Nossay, veuve
de Raymond de Verteuilh, seigneur de Feuilhas, con-
seiller du Roi et maître des requêtes, le chapitre concède
le droit de sépulture à la dite famille dans la chapelle
de Saint-Jean de Floirac (f 0 187). — Procuration donnée
à deux chanoines pour aller à Paris répondre à l'action
intentée par le cardinal contre le chapitre. — Résigna-
tion par Lartigue de sa Chanoinie et de sa prébende en
faveur de Pierre Périssac, chanoine de Saint-Émilion
(f 0 189). — Sur les difficultés survenues à propos de la
vicairie de Floirac, le chapitre fait expliquer au car-
dinal qu'il a congédié le vicaire de Floirac, pour inexé-
cution des devoirs dus dans le service de l'église et de
la sacristie, et convient avec le cardinal qu'en attendant
la nomination définitive d'un vicaire à Floirac, le sieur
Lartigue ira y faire les offices (f 0 196). — Le chapitre
n'ayant pu obtenir du cardinal l'élargissement du cha-
noine Lartigue, prie le maréchal d'Ornano d'intervenir
dans cette affaire; le cardinal répond que Lartigue
avait été vu en manteau court avec « une garce » et de
plus il avait été contre son autorité en chassant de
Floirac le vicaire qu'il y avait envoyé. — Réception de
Pierre Périssac comme chanoine (f 0 197). — Sociondo,
jurat, et d'Arnal, clerc, s'entendent à l'effet d'établir
une galerie dans la nef afin que les jurats puissent
entendre les sermons. — Le chapitre demande que
ses députés tiennent le premier rang après l'arche-
vêque dans les assemblées du clergé de la pro-
vince, comme cela s'est toujours pratiqué, et non les
grands vicaires. — Permission accordée par le chapitre
aux maire et jurats de construire une galerie de pierre
sur la grande porte par laquelle on entre de la nef au
cloître, près de l'autel Saint-Martial, pour ouïr les ser-
mons (f os 203 à 205). — Le religieux jacobin qui joue
les orgues au couvent est prié de venir « racoustrer »
ceux de Saint-André (f 0 213). — Rang de préséance
dans le synode prétendu contre le chapitre par l'abbé de
Sainte Croix, fils du maréchal d'Ornano, lieutenant du
Roi en Guyenne. — Longs différends dans le cha-
pitre qui exigeait qu'on portât des surplis à man-
ches longues et ouvertes au lieu d'être fermées.
— Antoine Chavaignac, organiste de Saint-André
(f 0 215). — Députation envoyée au Roi pour lui
représenter les misères et tourments que le chapitre
souffre de la part du cardinal, entreprises contre les
privilèges, démolitions de maisons, emprisonnement
de personnes, et procès qui ruinent ledit chapitre, et à
ce qu'il lui plaise de ne plus évoquer en son grand ou
privé Conseil et renvoyer les affaires devant le Parle-
ment de Bordeaux (f 0 235). — Défense de porter des
«picadilhes, grands rabats et bas jaunes ». — Le pre-
mier président informe le doyen qu'il a reçu une lettre
du Roi qui le charge de régler les différends du cardinal
et du chapitre (f 0 241)— Le chapitre accordé trente
livres aux Minimes pour finir leur couvent (f 0 246). —
Réparations à l'église Sainte-Eulalie (f 0 254).
G. 293. (Registre.) — In-folio, relié, 157 feuillets, papier. Une table
à la fin.
1610-1612. — Actes capitulaires. — Le cardinal se
dispose à visiter les églises de Floirac, Tresses et Pom-
pignac. — Requête au Roi pour faire renvoyer devant
le Parlement de Bordeaux les procès qu'a le chapitre
contre le cardinal. — Sur l'avis donné au chapitre par
le cardinal que pour l'enterrement du maréchal d'Or-
nano, son fils le colonel désirait que le service fût fait par
l'évêque de Vannes, le chapitre y consent, mais refuse
de céder le pas audit évêque dans la procession (f 0 5). —
Testament de Pierre d'Arnal, chanoine et sous-doyen, lu
en chapitre. — Le fils du maréchal d'Ornano demande
et obtient que les funérailles de son père soient faites le
3 mars 1610 dans l'église métropolitaine, que le corps
soit porté, du Château-Trompette en ladite église, puis
la cérémonie finie, porté en l'église Notre-Dame-de-la-
Mercy pour y être enterré (f 0 6). — Sur la demande de
l'évêque de Vannes, le chapitre l'autorise à officier aux
obsèques du maréchal d'Ornano. — Sommation est
faite à Miard, chanoine de Saint-Seurin et aumônier de
l'archevêque, d'aller laver les pieds aux treize pauvres
de l'hôpital Saint-André le Jeudi-Saint et les habiller,
vu l'absence du cardinal, et sur son refus le chapitre
décide qu'il les habillera lui-même et leur donnera
cinq sols, sauf à répéter lesdites sommes contre le sei-
gneur archevêque. — Défense aux aumôniers du cardi-
nal de prendre les chandelles de l'offrande les jours
d'enterrement (f 0 8). — Le chapitre demande que tous
les procès qu'il a contre le cardinal soient renvoyés