G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux
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au sujet <strong>de</strong>s quartières que ce <strong>de</strong>rnier prétendait avoir<br />
le droit <strong>de</strong> lever sur tous les archiprêtres du diocèse.<br />
— Transaction intervenue en 1770 entre l'archevêque<br />
Ferdinand-Maximilien Méria<strong>de</strong>ck <strong>de</strong> Rohan et Guyonnet<br />
<strong>de</strong> Monbalen, doyen du chapitre, le procureur <strong>de</strong> la<br />
collégiale <strong>Saint</strong>-Seurin et les archiprêtres <strong>de</strong> Lesparre,<br />
Moulis, Cernès, Fronsac-d'Entre-<strong>de</strong>ux-Mers, <strong>de</strong> Benauges,<br />
Blaye. Aux termes <strong>de</strong> cette transaction, l'archevêque<br />
renonce à exiger les quartières en grains dont le prix a<br />
beaucoup augmenté. Il consent à en recevoir la valeur<br />
en argent sur l'ancien taux, et en perte. A l'appui <strong>de</strong><br />
ces pièces, sont joints les extraits <strong>de</strong>s lièves, <strong>de</strong>s quar-<br />
tières dues à l'archevêché par les archiprêtrés <strong>de</strong> Moulis,<br />
d'Entre-Dordogne, Fronsac et d'Entre-<strong>de</strong>ux-Mers, <strong>de</strong><br />
Benauges, <strong>de</strong> Cernès (1769-1770).<br />
G. 485. (Carton.) — 104 pièces, papier.<br />
1649-1777. — Procès contre divers. — Procédures<br />
entre le chapitre et les grands trésoriers <strong>de</strong> France.<br />
— Procès-verbal <strong>de</strong>s députés du Bureau <strong>de</strong>s finances<br />
qui assistèrent à une assemblée <strong>de</strong>s membres du Par-<br />
lement tenue chez M. <strong>de</strong> Pontac, premier prési<strong>de</strong>nt<br />
du Parlement, au sujet <strong>de</strong> la préséance que le chapitre<br />
réclamait sur les Trésoriers. Il est décidé qu'on s'oppo-<br />
sera à ces tentatives (1658). — Extrait <strong>de</strong>s chroniques<br />
<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux attestant que les grands trésoriers revêtus<br />
<strong>de</strong> leurs robes <strong>de</strong> cérémonie se plaçaient à côté du<br />
chapitre (1665). — Arrêt du Conseil indiquant que la<br />
place <strong>de</strong>s grands trésoriers est avant les conseillers <strong>de</strong><br />
la Cour <strong>de</strong>s Ai<strong>de</strong>s et après le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> cette cour.<br />
— Extrait <strong>de</strong> l'édit <strong>de</strong> 1694, confirmant les privilèges<br />
<strong>de</strong>s trésoriers <strong>de</strong> France et portant création d'un<br />
sixième Bureau <strong>de</strong>s finances en Bretagne et <strong>de</strong> divers<br />
offices dans ceux <strong>de</strong> Metz, Rouen, Caen et Alençon<br />
(1694). — Déclaration du Roi qui attribue la juridiction<br />
du domaine en première instance, au Bureau <strong>de</strong>s<br />
finances <strong>de</strong> Dijon (1703). — Décision du Bureau <strong>de</strong>s<br />
finances portant qu'il ira complimenter le duc d'Orléans<br />
à son passage (1707) — Copie d'une lettre <strong>de</strong> M. d'Ar-<br />
menonville au Bureau pour lui reprocher <strong>de</strong> n'avoir pas<br />
été saluer l'infante d'Espagne à son passage (1725). —<br />
Arrêt du Conseil qui maintient aux officiers du Bureau<br />
le droit <strong>de</strong> complimenter avant le chapitre et après le<br />
Parlement, la Cour <strong>de</strong>s Comptes, et la Cour <strong>de</strong>s Ai<strong>de</strong>s, les<br />
princes et princesses (1745). — Arrêt du Conseil qui<br />
maintient les trésoriers dans le privilège <strong>de</strong> compli-<br />
menter les princes et princesses avant le chapitre (1657).<br />
— Certificat <strong>de</strong>s Bureaux <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> Montpellier,<br />
<strong>de</strong> Montauban et <strong>de</strong> Toulouse, attestant que celui <strong>de</strong><br />
Montpellier complimente avant le chapitre cathédral<br />
<strong>de</strong> Montpellier (1767). — Mémoires échangés entre les<br />
grands trésoriers et le chapitre <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong> <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux<br />
(1768). — Lettres <strong>de</strong>s chapitres d'Aix, Lescar, Toulouse,<br />
Clermont, déclarant que les grands-voyers ont la pré-<br />
séance sur eux (1768). — Lettre du ministre Bertin,<br />
signée <strong>de</strong> lui, annonçant au chapitre qu'il a fait parvenir<br />
toutes les pièces qu'il pouvait invoquer à l'appui <strong>de</strong> sa<br />
procédure avec les grands-voyers (1770): l'avocat au<br />
Conseil réclame au chapitre le renvoi <strong>de</strong> ces documents<br />
(1777). — Procédure entre le doyen, les chanoines et le<br />
chapitre, collateurs et curés primitifs et décimateurs <strong>de</strong><br />
la paroisse <strong>Saint</strong>e-Eulalie, et M e Jean Passarieu, licencié<br />
en Sorbonne, syndic <strong>de</strong> la société <strong>de</strong>s curés ou vicaires<br />
perpétuels <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, vicaire perpétuel <strong>de</strong> l'église<br />
<strong>Saint</strong>e-Eulalie. Jean Passarieu prétendait que les dîmes<br />
<strong>de</strong> celte paroisse lui appartenaient. Le chapitre lui<br />
contestait cette prétention (1684-1686). — Adresse au<br />
grand Conseil faite par le chapitre, pour que le sieur<br />
Passarieu cesse <strong>de</strong> percevoir les dîmes <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>e-<br />
Eulalie et <strong>de</strong> prendre le titre <strong>de</strong> curé, alors qu'il n'est<br />
que vicaire perpétuel et que le véritable curé est le<br />
chapitre (1686). — Continuation <strong>de</strong> la procédure au<br />
sujet <strong>de</strong> la portion congrue du vicaire perpétuel <strong>de</strong><br />
<strong>Saint</strong>e-Eulalie, <strong>de</strong>vant le grand Conseil. Le vicaire<br />
perpétuel Passarieu soutenait que le chapitre <strong>de</strong>vait<br />
lui payer une portion congrue. Le chapitre s'y refusait<br />
(1689-1692). — Arrêt du grand Conseil condamnant le<br />
chapitre <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong> à payer au vicaire perpétuel <strong>de</strong><br />
<strong>Saint</strong>e-Eulalie et à celui <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Remy, la portion<br />
congrue à laquelle ils avaient droit (1692).<br />
G. 486. (Carton.)— 12 pièces, parchemin; 74, papier, 7 imprimés.<br />
1622-1693. — Procès contre divers. — Les béné-<br />
ficiers <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Pierre contre le chapitre au sujet du<br />
droit <strong>de</strong> préséance en leur église dans les cérémonies<br />
où il y a prédication (1622). — Lettres <strong>de</strong> committimus<br />
renvoyant <strong>de</strong>vant le Parlement <strong>de</strong> Toulouse le procès<br />
entre le couvent <strong>de</strong> la Chartreuse <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux et le<br />
syndic du chapitre <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong> (1644). Procès du cha-<br />
pitre contre: le sieur Dubouchet, vicaire perpétuel <strong>de</strong><br />
<strong>Saint</strong>e-Colombe, à raison <strong>de</strong> ses fonctions (1642); —<br />
Henry Darche, doyen, pour la reddition <strong>de</strong> ses comptes<br />
(1644); — Jean Larvelu, curé <strong>de</strong> Castelnau, et Jean<br />
Ducournet, archiprêtre <strong>de</strong> Moulis, pour les dîmes <strong>de</strong> ces<br />
paroisses (1644); — le sieur Becquet, au sujet <strong>de</strong> fiefs,<br />
rue <strong>de</strong> la Cor<strong>de</strong>rie, près la porte <strong>Saint</strong>-Germain (1656);<br />
— Pierre Fenis, vicaire perpétuel <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>e-Croix, pour<br />
les émoluments qui lui reviennent à raison <strong>de</strong> ses