G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux
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sentence <strong>de</strong> confirmation en faveur <strong>de</strong>s chanoines,<br />
le 20 mai 1560. — Procès contre les archevêques à<br />
raison <strong>de</strong>s réparations tant <strong>de</strong> la maison archiépisco-<br />
pale que <strong>de</strong> l'église <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong> « où il y a certains<br />
procès-verbaux qui ne sont <strong>de</strong> grand respect »; — à<br />
raison du droit du chapitre <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong><br />
l'archevêché, le siège vacant; mention <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, arrêts<br />
rendus à Bor<strong>de</strong>aux et à Paris aux années 1276 et 1277<br />
entre le roi d'Angleterre et les chanoines, par lesquels<br />
est écartée la prétention <strong>de</strong>s officiers du prince à<br />
exercer le droit <strong>de</strong> régale sur l'église <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong>;<br />
— à raison <strong>de</strong> l'exemption <strong>de</strong> la juridiction archiépis-<br />
copale, tant dans la Sauveté qu'ailleurs, l'archevêque<br />
n'ayant pas le pouvoir <strong>de</strong> faire ou d'ordonner dans<br />
aucune, réparation, modification, dégradation aux édi-<br />
fices, sans la permission expresse du chapitre.<br />
Privilège <strong>de</strong> ne rési<strong>de</strong>r aux cures dont ils sont titu-<br />
laires, en faveur <strong>de</strong>s chanoines <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>André</strong>. — Arrêt<br />
<strong>de</strong>s barbes, en cour <strong>de</strong> Parlement séant à Libourne en<br />
l'année 1528, comprenant les prohibitions <strong>de</strong> porter<br />
barbe longue édictées par le statut <strong>de</strong>s chanoines;<br />
autre mention d'une bulle <strong>de</strong> Paul III en l'année 1543,<br />
concernant l'excommunication qu'avait encourue le<br />
chanoine Bertrand <strong>de</strong> Belcier pour port <strong>de</strong> barbe<br />
trop gran<strong>de</strong>. Il était abbé <strong>de</strong> Bon-Lieu (au Carbon-<br />
Blanc) en 1557. « Ce sont les chartes et enseignements<br />
d'Entre-<strong>de</strong>ux-Mers qui appartiennent à Jehan <strong>de</strong> Lansac<br />
sieur <strong>de</strong> Mauvesin, comme héritier <strong>de</strong> feu Peti <strong>de</strong><br />
Garu et <strong>de</strong>moiselle Bourgnette <strong>de</strong> Benon, Artigues et<br />
Lormont. Dans le sac est la vendition <strong>de</strong>sdites rentes<br />
faite au chapitre par M e Pierre <strong>de</strong> Lansac, chanoine,<br />
comme procureur <strong>de</strong> damoiselle Bourgnette <strong>de</strong> Benon,<br />
en l'année 1549, signé P. <strong>de</strong> Gallus. » — Réintégra-<br />
tion du chapitre en possession <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> dîme <strong>de</strong><br />
Bassens, contre messire Godifer <strong>de</strong> Fonbrune, abbé com-<br />
mendataire <strong>de</strong> l'abbaye <strong>de</strong> Bonlieu, alias « <strong>de</strong> Goules »<br />
(1400). — Procès-verbal d'exécution <strong>de</strong> certaine sen-<br />
tence condamnant les habitants <strong>de</strong> Bouliac à payer la<br />
dîme <strong>de</strong>s fruits à raison <strong>de</strong> dix gerbes une, et <strong>de</strong> dix<br />
paniers <strong>de</strong> vendange, un panier (1539). — Mention<br />
d'une sentence du sénéchal donnée contre le cha-<br />
pitre et J. <strong>de</strong> Pontac et Gaston <strong>de</strong> l'Isle, seigneur <strong>de</strong><br />
l'Ile <strong>Saint</strong>-Georges en terre gasque (1554); — d'une<br />
autre sentence par laquelle le syndic <strong>de</strong>s Carmes est<br />
condamné à fournir au chapitre un tenancier <strong>de</strong> la<br />
condition requise pour tenir les moulins <strong>de</strong> la Carru-<br />
ga<strong>de</strong> et du Caillau, achetés par le couvent <strong>de</strong> Raymond<br />
Makanan, contre le pacte exprès <strong>de</strong> ne les mettre en<br />
main-morte; — <strong>de</strong> lettres royaux datées <strong>de</strong> 1555, pour<br />
faire lever sur Arnaud <strong>de</strong> Serignan et autres habitants<br />
<strong>de</strong> Cadaujac la tailla<strong>de</strong> pour 1254, au paiement <strong>de</strong><br />
laquelle ils se refusaient envers le chapitre; — d'un<br />
procès contre Giron <strong>de</strong> la Rivière, boucher <strong>de</strong> la ville<br />
et syndic <strong>de</strong> l'hôpital, concernant une rente du chapitre<br />
assise sur «ung banc à tailler chair situé en sa bou-<br />
cherie du Marché, <strong>de</strong>vers l'église <strong>Saint</strong>e-Colombe,<br />
appelée la boucherie <strong>de</strong> Lambert, confrontant <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux côtés aux bancs carnassiers <strong>de</strong> la Confrérie <strong>de</strong>s<br />
bouchiers <strong>de</strong> ladite boucherie, les allées entre <strong>de</strong>ux,<br />
tenant en long à la rue publique par le bout, et <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>vant jusques à la gran<strong>de</strong> allée par le bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière;<br />
et estoyt la moitié dudit banc tenue <strong>de</strong>sdits doyen,<br />
chanoines et chapitre au <strong>de</strong>bvoir <strong>de</strong>" quinze sols<br />
tournois <strong>de</strong> rente annuelle» (1516); — d'une sentence<br />
<strong>de</strong> condamnation à exporter envers le chapitre, contre<br />
le libraire M e Pierre <strong>de</strong> Toulouse, habitant <strong>de</strong> la rue<br />
<strong>de</strong> la Sau, ou Désira<strong>de</strong> (1567). — Mention <strong>de</strong> Jean Du<br />
Gua, abbé <strong>de</strong> Sablonceaux, archiprêtre <strong>de</strong> Lesparre et<br />
vicaire perpétuel <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Estèphe (1558). — Transac-<br />
tion avec les habitants <strong>de</strong> Floirac par laquelle le cha-<br />
pitre retient sur chaque feu, pour son droit <strong>de</strong> boisse-<br />
lage et <strong>de</strong> «mingears», seize ardits par an (1577).<br />
— Mention en 1530 du moulin <strong>de</strong> Caseau et Monjau<br />
sur l'Eaubour<strong>de</strong>, à Gradignan; — en 1577, du grand<br />
chemin royal qui va <strong>de</strong> Bourg à Blaye, sur le territoire<br />
<strong>de</strong> Gauriac en Bourgès. — J. d'Ollivier, archidiacre<br />
<strong>de</strong> Cernés, recteur <strong>de</strong> l'église <strong>de</strong> Léognan. (1539). —<br />
Mention <strong>de</strong> longues procédures <strong>de</strong>s années antérieures<br />
à 1470, et <strong>de</strong>s années 1522, 1528, 1550, 1561, contre<br />
les habitants <strong>de</strong> Listrac, en Médoc, et contre J. <strong>de</strong><br />
Donissan <strong>de</strong> Citran, concernant les dîmes <strong>de</strong> la paroisse<br />
et le droit <strong>de</strong> quête ou boisselage prétendu par le<br />
chapitre sur chaque feu, sous la re<strong>de</strong>vance <strong>de</strong> un quart<br />
froment et sept mesures millet pour chacun. — Mention<br />
à l'article <strong>Saint</strong>-Nicolas <strong>de</strong> Graves « d'une pancarte en<br />
peau <strong>de</strong> parchemin, relatant diverses bulles <strong>de</strong>s papes,<br />
la première du 3 juillet, indiction 1, <strong>de</strong> l'année 1173;<br />
les autres du 18 <strong>de</strong>s calen<strong>de</strong>s <strong>de</strong> janvier 1180, et le<br />
vidimus du 9 septembre 1561, données en faveur <strong>de</strong><br />
<strong>Saint</strong>-Nicolas et <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-Vincent son annexe ». —<br />
Pompignac (Entre-<strong>de</strong>ux-Mers), procédure à raison <strong>de</strong>s<br />
dîmes <strong>de</strong> Pompignac et <strong>de</strong> Carignac, commencée en<br />
l'an 1452 et «bien narrée comment Ponton <strong>Saint</strong>-<br />
Trailhe, pour lors maréchal <strong>de</strong> France, s'estoit emparé<br />
<strong>de</strong>sdites dixmes et aultres <strong>de</strong>bvoirs et tant fut procédé<br />
qu'il s'en suyvit sentence le 5 d'aoust 1462 par laquelle<br />
ledit chapitre fust réintégré. »