G 267-524 Chapitre métropolitain de Saint-André de Bordeaux

qu'une enquête sera faite au sujet de ces profanations
et sacrilèges (f 0 620). — Mort de M. de Béthune, père
de l'archevêque, et prières ordonnées à cette occasion
(f 0 621). — Le dimanche 9 mai, l'archevêque ne vou-
lant pas faire son entrée solennelle dans la ville, à la
prière des jurats et « pour beaucoup de considération »,
entre dans l'église cathédrale par la petite porte qui
est sous l'orgue, et après avoir fait sa prière, prête le
serment accoutumé avec le cérémonial observé en
pareille circonstance (f 0 624). — 21 mai, le chapitre
s'engage à donner quatre cents livres par mois pour le
secours que la ville demande en raison des « nécessités
présentes» (f 0 627). — 10 juin, enquête au sujet des
déprédations des gens de guerre à Cadaujac (f 0 632). —
La Fronde à Bordeaux, 16 décembre. — Le chapitre
se rend à la maison de ville, sur l'invitation des jurats,
où toute la bourgeoisie est assemblée pour délibérer
sur une lettre écrite par le duc d'Épernon concernant
les affaires présentes de la ville et le projet de paix
(f 0 655). — 13 janvier 1650, sur les désirs exprimés par
le Parlement, un service solennel est célébré pour le
marquis de Chambaret et ceux qui sont morts pendant
la guerre passée, où tout le clergé séculier et régulier
est venu avec grand concours de peuple (f 0 677). —
22 mars, l'évêque d'Angoulême célèbre l'office le jour
de l'ouverture de l'assemblée provinciale du clergé
(f 0 697). — Gages de celui qui « sonne du cournet
» pendant les offices » (f 0 702), — et achat de « deux
» embouchures pour ledit cournet » (f 0 723). — 23 juin,
assemblées à l'hôtel-de-ville où sont convoqués les
chanoines en raison des nécessités du temps (f 0 736). —
20 juillet, le chapitre envoie une députation à l'assem-
blée qui doit se tenir à l'hôtel-de-ville à cause des
nécessités présentes, avec recommandation que « estant
question de prononcer sur la requête de Madame la
princesse de Condé, laquelle la Cour a desjà mis sous
la protection du Roy et de la justice, ils croient qu'ils
manqueroient à l'honneur et à l'estime qu'ils doivent
avoir de la suffisance et probité de messieurs du Parle-
ment, s'ils entreprenoient de les conseiller », etc.
(f 0 738). — 25 août, un jurat vient demander au chapitre
de prendre part à l'emprunt que contracte la ville en
raison des difficultés du temps; le chapitre répond
qu'il ne peut rien décider sans l'assentiment de tout le
clergé de la ville (f 0 739). — 20 septembre, sur la pro-
position faite par MM. de Boucaud et Denis, conseillers
du Roi au Parlement, commissaires départis, d'em-
ployer l'argenterie des églises, à la réserve des vases
sacrés, pour les besoins pressants de la ville, en faisant
une estimation rigoureuse et à charge de les remplacer,
le chapitre déclare absolument n'y pas consentir
(f 0 742). — Le sieur de Lopès, fabriqueur du chapitre
et de l'église cathédrale. — Le chanoine Aron prie le
Chapitre et obtient de lui qu'on enterre dans le cloître
de la cathédrale un sien serviteur décédé dans sa
maison canonicale (f 0 743 v°). — Le 5 octobre, le roi
Louis XIV, parti de Bourg, fait son entrée à Bordeaux,
à deux heures après midi, accompagné de la reine
régente sa mère, et suivi du duc d'Anjou son frère, de
Mademoiselle, du cardinal Mazarin, du duc de Joyeuse,
des maréchaux de La Meilleraie et Villeroy et d'une
nombreuse noblesse; il est reçu par l'archevêque de
Bordeaux, escorté des évêques d'Albi, Dol, Utique,
Bazas, Sarlat et Périgueux, qui le harangue devant la
grande porte du chœur-. — Pendant la messe qui
suivit, il fut chanté un motet en musique sur l'entrée
du Roy « et fut la musique tellement agréée que Leurs
» Majestés la firent demander par M gr l'archevêque
» pendant qu'elles demeureroient en ceste ville là où
» elles iroient entendre messe » (f 0 744). — Le 9 octo-
bre, M gr de Cohon, évêque de Dol, prêche dans la
Cathédrale Saint-André devant le Roi, la Reine-mère et
toute la cour (f 0 747). — H. Lopès est nommé officiai
du chapitre (f 0 755). — Vicairie perpétuelle de Sainte-
Eulalie vacante par le décès de Louis Bonnet, 29 dé-
cembre 1650 (f° 768). — 14 février 1651, le chapitre
fait prier l'archevêque d'intervenir auprès des dé-
putés du clergé de Paris afin de s'opposer à la taxe
des décimes ordinaires, attendu le cas fortuit de la
guerre (f 0 788). — Lacourt imprime plusieurs livres de
prières pour le chapitre (f 0 806). — 20 juin 1651, le
chapitre décide de célébrer une grand'messe solennelle
à l'occasion du rétablissement de la paix (f 0 819). —
8 août, l'archevêque est confirmé dans le mandat de
député du clergé de la province à l'assemblée générale
du clergé de France à Paris (f 0 831). — Prières pour
obtenir du ciel la cessation de la sécheresse. — Le
chapitre envoie complimenter l'archevêque avant son
départ pour Paris, 17 août (f 0 834). — 14 septembre,
prières publiques pour demander le « secours du ciel
» contre les troubles et divisions qui menacent le
» royaume, en ce temps où le Roy commence d'entrer
» en sa majorité » (f 0 843). — 3 novembre, Lopès gra-
vement malade ne pouvant se rendre à l'église, sera
néanmoins pointé comme présent aux offices (f 0 849).
— 16 novembre, le palais archiépiscopal étant occupé
par la princesse de Condé, les officiers de l'archevêché
obtiennent du chapitre de tenir leurs séances dans les
salles capitulaires (f 0 854). — Le 2 décembre 1651, ser-
vice funèbre pour la princesse mère de Condé (f 0 857).