BIBLE DE L'ÉPÉE 2010 - ChristoBible - le Vigilant
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TULIPE - <strong>BIBLE</strong> <strong>DE</strong> <strong>L'ÉPÉE</strong> 2005<br />
http://<strong>le</strong>vigilant.com/bib<strong>le</strong>_epee_<strong>2010</strong>/tulipe.html[5/30/2012 5:11:20 AM]<br />
l’application de sa foi en Christ dans une<br />
confiance certaine engendré par <strong>le</strong> Saint-Esprit.<br />
Cel<strong>le</strong>-ci provient de l’œuvre que Dieu a<br />
commencé en ses élus et qu’il rendra parfaite.<br />
La justification par la foi annu<strong>le</strong> complètement la<br />
justification par <strong>le</strong> choix. La liberté (libre comme<br />
<strong>le</strong> vent de l'Esprit) devient ainsi la marque<br />
déterminante de la grâce et de l'amour de Dieu<br />
dans notre délivrance, et <strong>le</strong> motif vital des élus<br />
dans <strong>le</strong>ur séparation d'avec <strong>le</strong>urs contraires.<br />
CHAPITRE 3<br />
TÉNACITÉ <strong>DE</strong> LA DÉPRAVATION TOTALE<br />
A – L’esclavage de la volonté :<br />
Par suite de la chute, l’homme par lui-même est incapab<strong>le</strong> de croire à l’évangi<strong>le</strong> pour son salut. Le pécheur est<br />
mort, aveug<strong>le</strong> et sourd aux choses de Dieu ; son cœur est tortueux et méchant. Sa volonté n’est pas libre, el<strong>le</strong> est<br />
asservie à sa nature pécheresse de sorte qu’il ne va pas (il ne peut même pas) choisir <strong>le</strong> bien au lieu du mal dans<br />
<strong>le</strong> domaine spirituel. En conséquence, il faut plus que l’assistance de l’Esprit pour amener un pécheur à Christ ; il<br />
faut la régénération par laquel<strong>le</strong> l’Esprit donne la vie au pécheur et lui donne une nouvel<strong>le</strong> nature de laquel<strong>le</strong> surgit<br />
la foi comme moyen de grâce. Dans Jean 3 :3, l’expression «né de nouveau» signifie littéra<strong>le</strong>ment «régénéré d’en<br />
haut», indiquant que la régénération ou nouvel<strong>le</strong> naissance vient de Dieu et non d’aucunes capacités de la volonté<br />
ou du choix de l’homme (Jean 1 :13). La foi n’est pas la contribution de l’homme à son salut mais, est el<strong>le</strong>-même<br />
une partie du don de Dieu pour <strong>le</strong> salut ; el<strong>le</strong> est <strong>le</strong> don de Dieu au pécheur et non <strong>le</strong> don du pécheur à Dieu<br />
(Actes 13 :48; Philippiens 1 :29). La foi est issue de la régénération et non la régénération de la foi. Plus<br />
précisément, nous naissons de nouveau pour croire, nous ne croyons point pour naître de nouveau, ce qui serait<br />
renverser l'Évangi<strong>le</strong> de la grâce.<br />
B - Source et profondeur de la dépravation:<br />
Le résultat de la chute est la dépravation ou la corruption tota<strong>le</strong>. Par ceci est signifié que chaque partie de l’homme<br />
est rendu corrompu. Les Canons de Dordrecht indiquent que l’homme «est devenu renfermé dans l’aveug<strong>le</strong>ment de<br />
l’esprit, dans une obscurité horrib<strong>le</strong>, dans la vanité, dans la perversion de ses jugements; est devenu mauvais,<br />
rebel<strong>le</strong>, obstiné de cœur et de volonté et impur dans ses affections.» Il n’y avait aucune partie de sa nature qui n’a<br />
pas été affectée par <strong>le</strong> péché.<br />
Or il est impossib<strong>le</strong> à l’homme pécheur de plaire à Dieu; dire autrement serait de la pure hypocrisie. Même l’apôtre<br />
Paul dit « qu’il n’y a rien de bien dans sa chair » et quoiqu’il reconnaisse <strong>le</strong> bien qu’il doive faire, il fait <strong>le</strong> mal qu’il<br />
ne veut point faire (Rom. 7 :18,19). Il n’y a aucun doute selon <strong>le</strong>s Écritures que la dépravation de l’homme est<br />
tota<strong>le</strong> et absolue. Nous citerions aussi l’exemp<strong>le</strong> de Lazare, l’ami de Jésus, qui mourut et que <strong>le</strong> Seigneur<br />
ressuscita (Jean 11 :1-44). Comme analogie, l’histoire de la mort et de la résurrection de Lazare nous indique que<br />
l’homme, étant mort spirituel<strong>le</strong>ment, n’a aucun moyen de faire ce qui est bien pour la gloire de Dieu, ni d’exercer sa<br />
capacité de choisir, car il est mort et un mort n’a point la vie en lui. En d’autres mots, si nous pouvons nous<br />
exprimer ainsi, la vie de l’homme en ce monde est une vie de mort et non une vie d’entre <strong>le</strong>s morts. Même aucun<br />
chrétien réel ne peut prétendre plaire à Dieu par ses agissements ou ses oeuvres, car quoique nous sommes<br />
sauvé en esprit, notre corps demeure toujours sous l’influence du péché (Rom. 8 :10) et en subit <strong>le</strong>s conséquences<br />
tout <strong>le</strong> temps de notre existence. La foi constante qui nous est donné d’avoir en Christ est <strong>le</strong> seul moyen de plaire<br />
à Dieu, de faire l’œuvre de Dieu (Jean 6 :28,29).<br />
C - La déviation de l’Humanisme :<br />
L’Arminianisme est connu aussi sous <strong>le</strong> terme de «Humanisme). Une distinction qui est souvent faite est la<br />
distinction entre <strong>le</strong> motif intérieur du cœur et son évidence extérieure. Certains maintiennent que l’homme, quoiqu’il<br />
soit dépravé en ce qui concerne ses œuvres extérieures, qu’il détient encore néanmoins une capacité considérab<strong>le</strong><br />
de faire <strong>le</strong> bien. Il peut effectuer des œuvres qui sont extérieurement en harmonie avec la loi de Dieu. Il ne vit pas<br />
une vie tota<strong>le</strong>ment adultère. Il ne tue pas tous ceux qu’il rencontre sur la rue. Il est capab<strong>le</strong> de conformer sa vie et<br />
sa conduite d’une façon externe à la loi de Dieu et de faire de grands biens, quoique intérieurement il soit<br />
corrompu. Les humanistes sont p<strong>le</strong>ins de tels exemp<strong>le</strong>s, et dans ce contexte ils sont fiers de citer la vie de<br />
personnes notab<strong>le</strong>s comme Gandhi, Martin Luther King, sœur Thérèsa, et plusieurs autres qui ont contribué à<br />
glorifier la nature humaine plutôt que Dieu.<br />
Ceci est une chose que <strong>le</strong>s anciens de Dordrecht n’ont jamais voulu dire. Ils ont parlé d’une dépravation tota<strong>le</strong> et<br />
absolue. Ils indiquèrent par cela que la nature de l’homme est autant malsaine et pernicieuse qu’el<strong>le</strong> <strong>le</strong> fut depuis<br />
la chute. Et c’est exactement ce que l’Écriture enseigne.<br />
D - Les bontés naturel<strong>le</strong>s sont impuissantes :<br />
Une autre distinction est faite entre ce qui est nommé spirituel<strong>le</strong>ment bien et ce qui est naturel<strong>le</strong>ment bien. La<br />
citation ci-dessus suggère éga<strong>le</strong>ment cette même distinction. Par ce qui est spirituel<strong>le</strong>ment bien, ils établissent une<br />
base qui serait possib<strong>le</strong> au salut. Ceci est une tentative de l’homme à s’é<strong>le</strong>ver vers <strong>le</strong> ciel. N’est-ce pas la même<br />
tentative que fit Lucifer (Ésaie 14 : 12-14). Ceux-ci insistent sur <strong>le</strong> fait que, alors que l’homme est en effet<br />
incapab<strong>le</strong> d’un tel bien spirituel, néanmoins il est certainement capab<strong>le</strong> de bien naturel. Par bien naturel ils<br />
signifient quelque chose comme une bonté externe qui est conforme à la loi de Dieu. Ceux qui maintiennent ceci<br />
nous indiqueront que dans <strong>le</strong> monde dans <strong>le</strong>quel nous vivons, il se trouve amp<strong>le</strong>ment de tels biens qui sont fait par<br />
plusieurs. Ainsi, voulant obstinément se justifier par <strong>le</strong>urs œuvres, ils sont rejetés de la grâce de Dieu (Gal. 5 :4).<br />
E - L’homme est spirituel<strong>le</strong>ment mort depuis sa naissance :<br />
Quand Calvin et <strong>le</strong>s anciens de Dordt insistèrent sur <strong>le</strong> fait que la dépravation était tota<strong>le</strong>, ils connaissaient très<br />
bien la signification des mots. Ils signifiaient par l’expression «dépravation tota<strong>le</strong>» ce que l’Écriture appel<strong>le</strong> la mort.<br />
Le pécheur est mort, c’est à dire «spirituel<strong>le</strong>ment mort». Du moment de sa naissance en ce monde, il est un être<br />
dépourvu et entièrement ruiné spirituel<strong>le</strong>ment. Il n’est pas malade. Il n’est pas affligé avec une maladie ou une<br />
malformation du code génétique quelconque qui serait mortel<strong>le</strong> à son existence. Il est mort du moment de sa