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No 06 Le métier d'enseignant.pdf - Etat du Valais

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Enfants gâtés<br />

Fin de règne<br />

<strong>Le</strong>s parents ne se montrent<br />

pas assez fermes avec leurs<br />

enfants. Et c’est mauvais<br />

pour toute la famille. <strong>Le</strong>s psychologues<br />

et les é<strong>du</strong>cateurs<br />

s’alarment. Mais heureusement,<br />

la tendance commence<br />

à s’inverser.<br />

(<strong>Le</strong> Point 14.12)<br />

Profs de sciences rares<br />

Prime de marché<br />

Dans le canton catholique de<br />

Saint-Gall, certains enseignants<br />

touchent le pactole.<br />

<strong>Le</strong>s heureux bénéficiaires sont<br />

les candidats réputés difficiles<br />

à trouver sur le marché <strong>du</strong> travail:<br />

ils enseignent les mathématiques,<br />

la physique, le droit,<br />

l’économie ou la chimie. «<strong>Le</strong><br />

nouveau système suscite un<br />

climat très désagréable dans<br />

les établissements. Ces primes<br />

de marché représentent de<br />

réelles inégalités de traitement<br />

entre des professionnels à qualifications<br />

égales et parfois même<br />

entre des profs enseignant<br />

la même branche. <strong>Le</strong> fautif<br />

c’est le gouvernement. Son<br />

procédé risque de démotiver<br />

des enseignants, et ce sera au<br />

détriment des élèves», dénonce<br />

Clemens Müller, professeur<br />

de latin depuis douze ans. La<br />

Marktzulage a été instaurée le<br />

15 mai dernier, par un Conseil<br />

d’<strong>Etat</strong> à majorité nettement<br />

bourgeoise. Son but est de<br />

convaincre des universitaires<br />

d’entrer dans l’enseignement.<br />

(24 Heures 20.12)<br />

<strong>Le</strong>cture<br />

La Bataille des livres<br />

Depuis cet automne, plus de<br />

5600 enfants se préparent à<br />

cette grande joute de lecture<br />

en dévorant tous les ouvrages<br />

mis à leur disposition<br />

en classe. Ces élèves de 8 à 12<br />

ans viennent pour la grande<br />

majorité d’entre eux de Genève.<br />

Ils sont répartis dans 32<br />

écoles <strong>du</strong> canton. Quatre<br />

autres écoles romandes ont rejoint<br />

le mouvement, et<br />

d’autres ont fait de même en<br />

France, au Canada, au Burkina<br />

Faso et au Sénégal. <strong>Le</strong> principe<br />

de cette opération est<br />

simple. Il s’agit de développer<br />

le plaisir de lire chez les<br />

élèves en leur proposant une<br />

sélection variée de romans<br />

francophones à lire de fin octobre<br />

à fin avril. D’autres activités<br />

sont proposées autour<br />

de la lecture: rencontre avec<br />

des auteurs et illustrateurs,<br />

échanges culturels entre les<br />

classes des différents pays<br />

participants, ateliers d’écriture.<br />

(Pour en savoir plus,<br />

consulter www.bataille-deslivres.ch).<br />

(Tribune de Genève 21.12)<br />

Violences scolaires<br />

<strong>No</strong>uveau logiciel<br />

Mis en place en France à la<br />

rentrée pour recenser et<br />

mieux cerner les actes de violence<br />

dans les établissements<br />

scolaires, le logiciel «Signa»<br />

vient de fournir ses premières<br />

données chiffrées. Elles font<br />

état de «3,5 incidents pour<br />

1000 élèves dans le second degré»<br />

et «1 incident pour 10 000<br />

élèves dans le primaire». Jean-<br />

Louis Au<strong>du</strong>c, de l’IUFM de<br />

Créteil, confie son scepticisme<br />

quant à l’«apaisement» que<br />

semblent tra<strong>du</strong>ire ces chiffres<br />

et suggère un éventuel «report<br />

de la violence hors des établissements».<br />

<strong>Le</strong> logiciel permet<br />

de dresser une typologie des<br />

REVUE DE PRESSE<br />

D’un numéro à l’autre<br />

actes de violences, il devrait<br />

améliorer la connaissance<br />

scientifique des phénomènes<br />

de violence. D’abord parce<br />

qu’il définit précisément la nature<br />

des actes susceptibles<br />

d’être signalés, ensuite, parce<br />

que le logiciel suppose des<br />

chefs d’établissement et des<br />

directeurs d’école qu’ils remplissent<br />

pour chaque acte une<br />

fiche détaillée (auteur, victime,<br />

lieu, etc.) permettant d’affiner<br />

les analyses.<br />

(<strong>Le</strong> Monde 22.12)<br />

Haute Ecole valaisanne<br />

Ecole de e-commerce<br />

La HEVs, en collaboration<br />

avec l’association Vulcain et<br />

Eurêka Cybertrading S.A., a<br />

lancé son premier laboratoire<br />

en e-business pour les étudiants,<br />

une première pour<br />

l’école. Son initiateur, Antoine<br />

Perruchoud, professeur à<br />

l’HEVs, gère l’organisation<br />

des cours et leur contenu. Cette<br />

formation se déroule sur<br />

sept mois pour un total de<br />

vingt-cinq jours de cours,<br />

ayant lieu le week-end. Ce laboratoire<br />

vient compléter<br />

l’orientation stratégique prise<br />

par le site de Sierre de la<br />

HEVs, en intégrant au mieux<br />

des nouvelles technologies<br />

dans la gestion des entreprises<br />

existantes et des nouvelles sociétés<br />

qui se développent sur<br />

l’internet. <strong>Le</strong> cours postgrade<br />

2002 débutera le 12 avril pour<br />

se terminer le 12 octobre.<br />

(<strong>Le</strong> <strong>No</strong>uvelliste 22.12)<br />

Ecole fribourgeoise<br />

Attribuée à la nouvelle élue<br />

L’Exécutif cantonal fribourgeois<br />

a opté pour le statu quo<br />

dans la distribution des départements.<br />

C’est donc Isa-<br />

belle Chassot, la nouvelle<br />

conseillère PDC qui hérite de<br />

l’Instruction publique. <strong>Le</strong><br />

PDC conserve ainsi sans surprise<br />

la mainmise sur cette direction<br />

stratégique, qu’il détient<br />

depuis un siècle et demi.<br />

(<strong>Le</strong> Temps 22.12)<br />

Scolarisation enfantine<br />

Des parents y ont renoncé<br />

<strong>Le</strong>ver trop matinal, transports<br />

inadéquats: des parents<br />

de Château-d’Œx ont renoncé<br />

à scolariser leurs enfants<br />

en première enfantine. Comme<br />

le disent les enfants euxmêmes<br />

avec fierté, ils vont à<br />

l’école des mamans. «Ils<br />

n’avaient pas 5 ans et on aurait<br />

dû les lever à 6 h 30 pour<br />

qu’ils puissent attraper le<br />

bus», explique l’une des mamans.<br />

<strong>Le</strong>s autorités qui ont<br />

d’abord écouté les revendications<br />

des parents ont effectué<br />

un sondage qui a révélé que la<br />

majorité des parents étaient<br />

satisfaits. <strong>Le</strong> municipal des<br />

Ecoles n’a pas l’intention de<br />

revenir sur cette décision.<br />

Pourtant, en considérant uniquement<br />

les élèves de première<br />

année enfantine, seuls 3 sur<br />

9 sont scolarisés. Et s’ils sont<br />

décidés à scolariser leurs enfants<br />

l’année prochaine, leurs<br />

exigences restent inchangées.<br />

(24 Heures 27.12)<br />

Principes constitutionnels<br />

<strong>Le</strong> TF choisit la liberté<br />

Liberté ou territorialité de la<br />

langue? Entre ces deux principes<br />

constitutionnels, le Tribunal<br />

fédéral a tranché. Dans un<br />

jugement ren<strong>du</strong> le 2 novembre<br />

dernier, il a désavoué les autorités<br />

et le Tribunal administratif<br />

fribourgeois: ceux-ci ayant<br />

refusé l’admission d’un jeune<br />

40 Résonances - Février 2002

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