Entreprendre fevrier.. - BECI

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n° 2 - février 2009 - entreprenDre
boîte à outils
sTarTer du mois
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé comme employé dans
le secteur des assurances. J’ai aussi
fait un petit détour par le commerce
international, j’ai vécu une expérience
passionnante en étudiant le
marché nippon, ceux de Hong Kong
et de Singapour. Une fois rentré, j’ai
opté pour le métier de banquier. Si
j’ai appris beaucoup, j’y ai aussi vécu
ma plus grande frustration. J’étais
perpétuellement contraint de proposer
des solutions qui ne convenaient
pas au client, uniquement parce que
l’agence devait atteindre ses objectifs.
Je n’ai pas pu l’accepter et j’ai
choisi de partir…
Pourquoi l’idée
d’entreprendre ?
De cette petite histoire, s’est imposée
l’idée suivante : avec mes aptitudes
acquises en assurances et en
banques, il m’a paru évident qu’une
alternative à la gestion classique des
capitaux existe, bien plus agréable et
plus efficace pour tout le monde. Pour
y répondre, j’ai créé ma propre fonction
: trouver sur le marcher les produits
rentables, leur donner un cadre
fiscal attrayant.
Carte d’identité:
nom :
Petit Jean Paul
Formation acquise : Agréé CBFA
Enseigne : Orionis
Activités :
Gestion personalisée de capitaux privés ou sociétés
Date de création : 17/01/07
(début comme indépendant en 2006)
Adresse :
Av Van Becelaere 28A/51
B-1170 Bruxelles
info@orionis.eu
« la relation humaine est pour moi un élément
essentiel sans lequel faire des affaires serait un
peu fade et sans saveur »
Comment se porte votre
marché ?
Mon marché se porte à merveille puisque
je réponds exactement à la demande
du moment. Les investisseurs
sont refroidis par l’attitude de leurs
banquiers, les pertes qu’ils leur ont fait
subir, et la peur des marchés financiers.
J’offre une approche personnalisée et
des solutions qui sont souvent insensibles
aux mouvements des marchés
classiques. Tous mes portefeuilles sont
restés positifs en 2008 !
Quelle qualité faut-il avoir
pour être un bon chef
d’entreprise ?
Je mettrais en avant les qualités suivantes
: un bon dosage entre la passion
et la raison.
Aimer les gens pour veiller à ce que
les clients, les fournisseurs et les collaborateurs
se sentent bien. Saisir les
opportunités sans s’éparpiller. Rester
concentré sur ce qu’on sait faire et
prendre les décisions de développement
en se rappelant toujours de l’intuition
de base. La relation humaine
est pour moi un élément essentiel
sans lequel faire des affaires serait
un plat fade et sans saveur.
Quels conseils donneriezvous
aux personnes qui
hésiteraient à se lancer dans
la création d’entreprise ?
Osez ! Le CDI n’est pas le contrat d’emploi
idéal pour tous. Le plaisir de faire
ce qu’on aime, de créer son propre
emploi est un trésor qui mérite quelques
sacrifices pour tellement de satisfactions,
à condition d’en avoir le
désir et le profil.
Quels sont les services
auxquels vous avez fait appel
chez BECI ?
BECI a été pour moi le premier
contact avec le monde de la création
dl’entreprise, la porte qui s’est entrouverte
sur un univers immense.
Mon premier contact avec la BECI ?
BECI Starters : un encouragement,
une écoute, une première solution.
Symboliquement, je dirais que ce fut
la première solution concrète dans
le processus de création. Un bout
de fil que vous commencez à tirer
et derrière lequel se cache toute une
bobine. ●
Propos recueillis par
Mirella Zaccagnini