Entreprendre fevrier.. - BECI

More documents

Recommendations

Info

6 n° 2 - février 2009 - entreprenDre enjeux qui ressort d’une étude : 20 % des déplacements sont simplement postposés au lendemain.” GUy JOURQUIN (DELHAIzE) : « Si une telle situation ne dure qu’un seul jour, ça va encore. Cela va nous coûter beaucoup de temps et beaucoup d’argent mais au niveau de l’alimentation sèche et des boissons, nous pouvons avec un peu de bonne volonté nous organiser. Mais si les pics de pollution et les mesures persistent quelques jours, et qu’il y a une interdiction de circulation pour les camions pendant les heures de pointe, cela devient ingérable pour Delhaize. Avec les produits frais, nous sommes véritablement dans le pétrin. Ces produits représentent 50 % de notre chiffre d’affaires. Il s’agit de livraisons quotidiennes : c’est toute une organisation pour les avoir frais dans les rayons. Delhaize n’est pas la seule à être confrontée à ces problèmes. Il y a aussi les autres chaînes de supermarchés, sans oublier les détaillants. » Drapeau orange ● Application du système de « plaques alternées » dans toute la Région bruxelloise, à partir de minuit, et pendant 24 heures. Ce qui signifie que, lors du premier dépassement, seules les voitures dont les plaques se terminent par un nombre pair/ impair peuvent circuler. La mesure s’applique également aux véhicules immatriculés à l’étranger. ● Accès gratuit aux transports publics de la STIB, offre renforcée et horaire de pointe étalé. ● Vitesse limitée à 90 km/h sur le ring de Bruxelles et sur les autoroutes de la Région wallonne et de la Région flamande. ● Renforcement des contrôles de vitesse en Région de Bruxelles-Capitale pour faire respecter la limitation à 50 km/h ● Les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sont interdits à la circulation entre 7h Philippe Casse (D’Ieteren) : « Nos clients ne comprennent pas pourquoi ils ont investi dans des filtres à particules pour être sanctionnés de la même manière que ceux qui se déplacent dans des épaves. » PASCAL SMET : « L’objectif est précisément d’éviter des pics de pollution le deuxième ou le troisième jour. Mais le vrai problème est la livraison, ça je le comprends. Je ne veux pas non plus minimiser les problèmes. Nous devons trouver des solutions. » JEAN PUTMANS (CEPB – COMMU- NAUTé PORTUAIRE BRUxELLOISE) : « Le problème n’est pas limité au secteur de la distribution et aux grandes surfaces. Nous pouvons faire le tour de tous les secteurs. Qu’en est-il du secteur de la construction par exemple ? Il est difficile de demander à un camion avec bétonneuse de s’arrêter de tourner pendant quelques heures, n’est-ce pas ? » seuil d’intervention 2 - n’arrive que tous les 2-ans et 10h ainsi qu’entre 17 h et 20 h, mais ne sont pas concernés par le régime de plaques alternées. ● Les bâtiments où s’exerce une activité tertiaire doivent plafonner la température de leurs locaux à 20°. ● Ces mesures ne s’appliquent pas aux véhicules prioritaires, au transport de personnes (taxis et véhicules de personnes handicapées inclus) ainsi qu’aux véhicules destinés à la collecte des déchets. ● Les véhicules à hautes performances environnementales ne sont pas concernés par le système des plaques alternées. ● Dans certains cas, des dérogations peuvent être octroyées par les bourgmestres. Pour autant que l’extrême nécessité de circuler puisse être démontrée. PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « y at-il suffisamment de parkings ? Ne risquez-vous pas avec cette mesure de bloquer complètement Bruxelles ? Ces camions doivent-ils s’arrêter ? Ils peuvent difficilement faire demi-tour et rentrer chez eux. Ou que faitesvous d’un bus plein de touristes, vous le faites stationner sur un parking au milieu de nulle part ? Et même si le camion doit s’arrêter, le moteur du frigo devra continuer à tourner. Autrement, les produits ne restent pas frais et vous vous exposez à des problèmes de santé publique. Que les choses soient claires : le monde des entreprises plaide pour une approche positive. Nous avons l’obligation morale d’intervenir. Mais les autorités doivent beaucoup communiquer sur la problématique environnementale. Nous devons sensibiliser les citoyens à des choses parfois simples, comme ne pas utiliser les clignotants à un rond-point, ou moins rapidement prendre un ascenseur. EVELyNE HUyTEBROECK: « Si nous dépassons le seuil 2, je crains qu’une campagne de sensibilisation ne serve plus à rien. Des véhicules plus propres PHILIPPE CASSE (D’IETEREN) : « Que nous disent nos clients ? Ils se demandent pourquoi les autorités visent l’automobiliste mais ne parlent pas du chauffage dans les maisons. Poussière fine, CO2, pollution à l’ozone… les gens mettent tout dans le même panier. Le secteur automobile est impuissant. Nous pouvons difficilement dire, « monsieur l’automobiliste, vous devez retourner sur les bancs d’école » ? Nos clients nous disent aussi : « monsieur, j’ai investi beaucoup d’argent dans un filtre à particules. Pourquoi suis-je aussi pénalisé que les gens qui continuent
LE NOUVEL ACCORD DE COOPÉRATION EST APPLICABLE À PARTIR DU 1/1/2009 Les nouveautés les plus importantes, du nouvel accord de coopération du 4 novembre 2008, concernent les points suivants : Un nouveau type de « responsable d’emballages » : Le fabriquant/ l’importateur d’emballages de service devient responsable d’emballages à la place de ses clients. De nouveaux pourcentages de recyclage et de valorisation: Les pourcentages de recyclage et de valorisation se voient adaptés à la réalité du terrain. Le pourcentage de recyclage à atteindre est de 80%. Le plan général de prévention : Tout responsable d’emballages qui utilise chaque année en Belgique au moins 100 tonnes d’emballages perdus pour em- baller des produits qu’il met sur le marché belge, de même que tout responsable d’emballages qui met sur le marché une quantité annuelle d’au moins 300 tonnes d’emballages perdus se voient obligé de rentrer un plan de prévention tous les 3 ans. Un seuil minimum pour l’obligation de reprise: Les responsables d’emballages qui mettent chaque année moins de 300 kg d’emballages sur le marché belge sont exemptés de l’obligation de reprise. Une nouvelle obligation à charge des organismes agréés pour les déchets d’emballages ménagers: Un nouveau prélèvement annuel de 50 eurocents par habitant est prévu pour les organismes agréés pour les déchets d’emballages ménagers. Une nouvelle procédure de contrôle : La procédure de contrôle et de sanctions a été modifi ée afi n d’en améliorer l’effi cacité. Afi n d’obtenir plus d’information au sujet du nouvel accord de coopération, consulter www.ivcie.be.
Page 1 and 2: Dossier immoBilier Focus sur 6 gran
Page 3 and 4: Emmanuel van Innis, Président de B
Page 5 and 6: VERY IMPORTANT PAQUET CHAQUE COLIS
Page 7: automobile de 20 % et la pollution
Page 11 and 12: qu’est-ce que le smog ? Le smog e
Page 13 and 14: Espace membres espace membres Vous
Page 16 and 17: 14 n° 2 - février 2009 - entrepre
Page 34 and 35: OUTOKUMPU OYJ - CORPORATE VILLAGE,
Page 40 and 41: INTERVIEWS D’EMBAUCHE IMMÉDIATES
Page 56: La prévention et la santé ont des

Entreprendre fevrier.. - BECI

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?