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Introduction Générale - Medcities

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Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée<br />

101<br />

………………………………………………………………………………………………..<br />

motivations les animant et comportements les caractérisant, aux conflits de<br />

logique et d’intérêt les opposant dont les résultantes n’ont pas tardé à se faire<br />

sentir sur les utilisations des composantes de l’espace. C’est ainsi que les<br />

logiques privatives et mercantiles des acteurs privés (entreprises, ménages,<br />

institutions,…) s’affrontent aux logiques des acteurs publics locaux et nationaux.<br />

Bien plus, ces divergences d’intérêt se manifestent entre acteurs publics euxmêmes<br />

selon la prééminence de l’échelon territorial auquel ils appartiennent<br />

compte tenu, de la hiérarchisation des besoins, de la prioritarisation des actions,<br />

de la possibilité de mobilisation des moyens,…<br />

Elles apparaissent également entre acteurs privés selon les impératifs de leurs<br />

fonctions principales les conduisant, à se disputer des portions de l’espace et à<br />

vouloir lui imposer une fonction exclusive de production, ou de consommation,<br />

ou de "de thésaurisation",… L’intérêt, se matérialisant par le "moi et pas les<br />

autres", génére fragmentation et scission de l’espace.<br />

3-2 Milieux récepteurs et origines des nuisances subies<br />

Si on revient au bilan établi à partir des 14 études menées, il apparaît qu’aussi<br />

bien le littoral sud de Sfax que l’archipel de Kerkennah subissent les effets des<br />

diverses sources de nuisance dont les impacts se manifestent inévitablement sur<br />

les divers milieux récepteurs de ces espaces. Il s’agit en définitive, de biens<br />

naturels / collectifs (air, mer, nappe, paysage,…), communs par essence, mais<br />

considérés, à tort, comme étant une donne subordonnée aux impératifs<br />

économiques à caractère privé.<br />

En effet, cette richesse naturelle a été soumise à une logique privative et par<br />

ricochet à une consommation abusive de biens libres donc à "prix nul" qui révèle,<br />

en fait, une confusion entre non prix et prix inconnu 47 . Cette consommation en<br />

excès, coûteuse pour la collectivité, a induit à travers le temps un déséquilibre au<br />

niveau des écosystèmes, imposant ainsi, de plus en plus des "coups portés à<br />

l’environnement" (dégradation, chaos, laideur,…), des coûts externes<br />

explicites/implicites ou supportés par la communauté et par là, des<br />

contraintes/pressions qui pèsent lourdement sur la ville (charges financières,<br />

mouvements associatifs lanceurs d’alertes, structuration de l’espace,…).<br />

Le graphique 12 ci-après illustre clairement aussi bien l’origine de ces<br />

nuisances que leur destination. L’intensité des atteintes portées est appréciée par<br />

l’épaisseur des liaisons répertoriées.<br />

47 Voir : Michel MOUGOT "les déséquilibres implicites du marché des biens hors marché", RER, 1977.

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