Introduction Générale - Medcities

Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée
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Constat
alertant
Potentialités
Opportunités
Problèmes
rencontrés
Scénarios
proposés
• Z. ind. Madagascar : 19 unités polluantes sur un total de 74 unités (102 ha en
exploitation dont 18 ha aménagés par l’AFI),
• Z. ind. port de pêche : 23 unités polluantes sur un total de 101 unités (18 ha),
• Z. ind. Sidi Salem : 11 unités polluantes sur un total de 169 unités (30 ha),
• Z.ind.Oued El Maou: 5 unités polluantes sur un total de 87 unités
(disséminées)
• Z.ind. Thyna : 15 unités non polluantes (43 ha non encore totalement occupée)
- Une pollution atmosphérique d’origines diverses dépassant les normes (fixe et
mobile) aggravée par les nuisances liées à l’embarquement du TSP et le
débarquement du souffre,
- Une zone dépotoir avec présence d’une décharge sauvage (22,5 ha générant un
débit de lixiviat de 5510 m 3 /an) de dépôts de ferrailles (21 sites inventoriés), de
bassins de séchage des margines (générant une pollution organique et chimique),
donc sources de pollutions hydrique, olfactive,…
- Des eaux usées traitées par la STEP s’enrichissant en continu par une charge
polluante (organique et minérale) d’origine domestique mais aussi industrielle,
(une capacité actuelle de traitement, après réhabilitation et extension, de 49500
m 3 /j en éliminant une pollution de 21600 kg DBO5),
- Un terril de phosphogypse (estimé par le GCT en 2004) de 16 millions de m 3 sur
une emprise de 48 ha faisant une hauteur de 40 à 50 m.
- Une pollution inquiétante au niveau du canal Sidi Salem (forte charge organique
émanant de l’abattoir et rejets issus d’unités industrielles non encore raccordées au
réseau ONAS ayant donné lieu à une eutrophisation des eaux du canal et de son
embouchure),
- Une comparaison d’informations (entre 2002 et 2007) dévoilant une augmentation
sensible du nombre d’établissements raccordés au réseau ONAS (de 7,5% à 80%),
- La non disponibilité de certaines données (liées à la production de déchets solides
par zone industrielle ou par secteur d’activité), incitant, par là, à des estimations.
- La délimitation de la zone industrielle chaotique non aménagée d’El Maou (ne
relevant d’aucun organisme de gestion, insérée dans le tissu urbain et gâchant le
paysage) abritant un nombre d’unités variant de 119 (selon certaines études) à 82
(selon la présente étude),
Trois scénarios sommairement développés avec une présentation succincte de
quelques actions (non hiérarchisées en fonction des urgences et des moyens
mobilisables et non articulées autour d’un plan stratégique) :
Premier Scénario : scénario tendanciel
Dans ce cas de figure, une situation continuant à évoluer au rythme actuel (se
traduisant par l’amplification des problèmes environnementaux),
Deuxième scénario : dépollution, réhabilitation et aménagement
Scénario visant la protection du milieu naturel (DPH, DPM et cours d’eau) sur la
base d’une mise à niveau avec des :
• Actions communes pour toute la zone d’étude se concrétisant par une connexion
obligée au réseau ONAS, une application de la réglementation
environnementale, une interdiction de sablage en plein air (Madagascar et Sidi
Salem), une viabilisation de chaque zone industrielle, une généralisation de
l’utilisation du gaz naturel, une mise en place d’un plan de gestion intégrée des
déchets,…
• Actions spécifiques (propre à chaque zone) visant la lutte contre la pollution
émanant :
- de Granuphos, du GCT (acquisition de matériel de manutention sans
dégagement de poussière : bras télescopiques),
- des activités industrielles du port de pêche (construction d’une station
commune pour le prétraitement des rejets hydriques des 36 unités concernées),
- du canal de Sidi Salem (excavation, dragage, interdiction de rejets,
prétraitement pour les effluents de l’abattoir,…),