Introduction Générale - Medcities

Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée
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dévoile, de manière évidente, l’ampleur des coûts d’opportunités relatifs aux
décisions et aux choix déjà faits par l’ensemble des acteurs.
Pour faire face aux sources de menaces et de contraintes et infléchir les
tendances lourdes observées, les autorités locales/nationales, avec l’appui
d’organismes internationaux et régionaux (WWF, UE, PNUD, Plan Bleu,…) se
sont fixées l’objectif ambitieux d’un développement durable, en tant qu’enjeux
majeur ascendant. Ainsi, on s’est doté de politiques volontaristes en application
de la Convention de Barcelone (1976 et amendée en 1995), dans laquelle la
Tunisie est partie contractante.
Cette convention est assortie d’un ensemble de Protocoles 10 articulés autour
d’un Plan d’Actions Stratégiques pour sauver la Méditerranée appelée, déjà, par
les Romains Mare Nostrum "Notre Mer" . Dans le cadre de ce plan, l’appel à un
processus "Gestion Intégrée de Zones Côtières" (GIZC), avec un enchaînement
d’actions, a été lancé de manière quasi unanime par acteurs qui prônent en
politique les principes de défense de l'environnement et de soutenabilité du
développement 11 .
1-3-2 SMAP III : Une suite logique de la SDGS en vue d’un dépassement
des contraintes et d’une capitalisation des opportunités
Le Grand Sfax s’est inscrit depuis déjà plus d’une décennie dans cette lignée
en circonscrivant des domaines d’actions prioritaires dans le cadre d’une
stratégie de développement privilégiant "un scénario de gestion durable du
littoral dit alternatif" recommandé par diverses études (PAC, SDGS,…). Cette
stratégie est articulée autour de "Projets de Territoire" porteurs d’espoir, projets
conçus dans le cadre d’une approche participative, basés sur une vision
10 La convention de Barcelone pour la protection de la ressource mer contre la pollution, assortie d’une
succession de Protocoles, a été élargie en 1995 au littoral et aux bassins versants. Tout récemment, un Protocole
pour la gestion durable du littoral méditerranéen vient d’être adopté par les diverses parties contractantes de cette
convention.
Il s’agit d’un "Protocole relatif à la Gestion Intégrée des Zones Côtières de la Méditerranée" signé à Madrid le 21
janvier 2008. Pour en savoir plus : http://www.coastday.org/iczm_policy_workshop/ (Source : Plan Bleu, Lettre
d’information du Plan Bleu, N° 5, Mai - Juin 2008).
11 La nécessité d’élaboration et de mise en œuvre de plans de gestion intégrée des zones côtières, initiés par l’UE
(GIZC) pour parvenir à un développement durable en Europe a fait écho auprès de la quasi-totalité des acteurs
des pays de la rive nord de la Méditerranée et a, par ricochet, interpellé ceux des pays de la rive sud. C’est ainsi
qu’il y a lieu de signaler que plusieurs cas de figure peuvent concernent principalement des pays de la rive sud
tels que le Maroc (Protection de 4 sites d’importance biologique et écologique), l’Algérie (Protection du site
Ramsar du lac de Reghaïa, et Protection de la biodiversité et du développement local), la Tunisie (Elaboration de
2 Plans directeurs de gestion intégrée de la zone côtière pour les zones pilotes : Kroumirie - Mogods et
Municipalités du Grand Sfax), l’Egypte (Elaboration d’un Plan GIZC principalement orienté d’une part vers les
ressources en eau et la gestion des ressources naturelles, et d’autre par vers l’institutionnalisation du système de
suivi de la pollution de l’eau du lac Mariout ), le Liban (Établissement du processus GIZC au Nord du Liban).
La précision de ces cas de figure est faite par Etienne Baijot : "Programme d’action des priorités à court et
moyen terme – SMAP, Présentation du SMAP III et de l’AT SMAP III", Atelier national GIZC Tunisie, mai
2006.