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Introduction Générale - Medcities

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Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée<br />

106<br />

………………………………………………………………………………………………..<br />

- une perte de la valeur touristique du territoire essentiellement dans la<br />

zone littorale sud de Sfax ne parvenant pas à tirer profit de ses richesses<br />

archéologiques et culturelles,<br />

- une perte de valeur des terres agricoles en raison de l’état<br />

d’environnement avoisinant devenu actuellement, depuis la<br />

déclassification de la zone de Ain Fallet et l’annonce de sa mutation en<br />

zone urbanisable, une simple perte d’espace agricole à valeur<br />

économique certaine.<br />

- Milieu récepteur "Air" : la ressource air est tout aussi pénalisée que les<br />

autres ressources naturelles du littoral sud de Sfax puisqu’elle absorbe tous les<br />

dégagements gazeux émanant des multiples unités industrielles avec, pour chef<br />

de file la SIAPE avec ses 5 cheminées (ayant en moyenne 1,4 mètres de<br />

diamètre et 31 mètres de haut) et son terril semant à tout vent poussières et<br />

particules (4235 T/an environ avec des concentrations élevées principalement en<br />

SOX, en composés fluorés en SO2,…) saupoudrant mer et arrière pays. Il y a lieu<br />

de signaler également les nuisances, au moins olfactives, émanant des deux<br />

voisines réputées en ce domaine : les bassins de margines et la décharge<br />

municipale.<br />

Non moins importantes sont les émanations gazeuses nocives engendrées par<br />

les sources mobiles étant donnée que le Grand Sfax, abritant le demi million<br />

d’habitants, est caractérisé par la littoralisation de ses activités (littoral<br />

épongeant 85% des emplois industriels) et leur centralité (avec prés de 55000<br />

emplois). La dynamique d’expansion urbaine à l’horizontale (avec une<br />

périphérie à caractère essentiellement résidentiel) et l’organisation monocentrique<br />

de l’espace urbain expliquent la congestion véhiculaire surtout aux<br />

moments de plus hautes affluences (avec des charges de trafic entre 25000 et<br />

50000 UVP/j en centre ville et entre 20000 et 30000 UVP/j sur les pénétrantes).<br />

Cette congestion et la concentration en polluants qui en résulte (NO, NO2,<br />

SO2,…) est aggravée par la dissymétrie évolutive et croissante au niveau de la<br />

structure du partage modal dévoilant une régression sensible des transports en<br />

commun, une poussée de la voiture particulière et une stagnation des deux<br />

roues 53 .<br />

Il apparaît en clair qu’effluves, particules, poussières,… contribuent à altérer<br />

un paysage qui subit déjà, de plein fouet, les méfaits des rejets liquides et solides<br />

marquant nettement "la rupture consommée" entre la ville et son littoral.<br />

53 Voir EL HABAIEB Abderrazak (2003) : "La Stratégie de Développement du Grand – Sfax : Les Transport et<br />

la Circulation", Municipalités du Grand-Sfax / FNVT/ATU/PNUD, juin, 108 pages.<br />

Il est à signaler que le littoral sud de Sfax n’est pas plus pollué que le reste du Grand Sfax par référence aux<br />

sources mobiles.

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