Introduction Générale - Medcities

Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée
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soumis 2008, 46 pages,
- "Aménagement paysager des bassins de margine", rapport final, juin 2008, 70
pages.
Constat
alertant
Potentialités
et
opportunités
Problèmes
rencontrés
Quatre constats méritant attention liés :
à la composition et à la nature polluante des margines :
- Effluant sous forme de mélange d’huile et d’eau, fort pollué, obtenu après
trituration et devenant nauséabond et noirâtre suite à sa dégradation par une suite
de processus enzymatiques,
- Rejet quantitativement abondant (33% des margines générés en Tunisie) avec 260
milles T soit 0,4 à 0,6 T /tonne d’olives pressées (mode traditionnel) et 1 à 1,5 T
(par le système chaîne continue) avec 83 à 88% d’eau,
- Un pouvoir polluant plus élevé que celui d’autres industries engendré par des
concentrations et de caractéristiques dépassant souvent et de loin les normes
internationales de rejets dans le milieu naturel ou le réseau d’assainissement (un pH
élevé de 4,5 à 5, une richesse en matière en suspension avec forte teneure en
matières grasses soit 450 et 150 fois les deux normes évoquées, des composés
phénolitiques toxiques avec un dépassement de 290 milles et 5800 les normes, une
concentration en substances azotées avec une teneure de 1400 fois et 14 fois > aux
normes, des résidus de pesticides,…).
au problème d’entreposage des margines :
- Existence de plusieurs solutions envisageables (stockage dans des bassins,
irrigation fertilisante, fabrication de compost, déshydratation par évaporation
forcée, traitement biologique ou physico- chimique, agitation préalable liquide pour
récupération des huiles flottantes,…),
- Stockage dans des bassins à l’air libre : Solution retenue à l’échelle du Grand Sfax
avec pour inconvénient, une difficulté d’évaporation, une pollution des sols, une
infiltration des polluants vers le sous-sol et la nappe phréatique, une pollution
atmosphérique par une évaporation des produits phénolitiques,
à la topographie du terrain caractérisé par un relief quasiment plat favorisant mal
l’écoulement des eaux de surface (notamment pour les bassins 5 et 6 aux margines
à l’état totalement ou partiellement liquide et soumises au seul phénomène
d’évaporation),
à l’évaluation qualitative et quantitative du stock de margines (par creusage de
tranchées ou carottage) révélant :
- Une superposition de couches de margines solides (B1 et B2 localisés prés de
l’ancien terril de phosphogipse) et couches de margines colloїdales (B3 et B4
bordés au nord par le nouveau terril) surmontées de couches de margines liquides
(B5 et B6 en contact direct avec le terril),
- Un volume estimé de margines imposant : 9800 m 3 (solides), 29 milles m 3
(pâteuses),…
- Trituration donnant le 1/3 de la production nationale d’huile (générant des revenus
et des emplois),
- Des margines susceptibles de muter en fertilisant (évaporation donnant matière
organique d’une teneur suffisante),
- Une valorisation possible comme compost, comme source de bio gaz,
- Un arrêt des rejets dans le site et un transfert de l’activité vers les nouveaux bassins
d’Agareb,
- Une possibilité de recourir à de nouvelles techniques de séparation huile / eau par
centrifugation des margines facilitant leur séchage,
- Une réhabilitation possible des bassins facilitant leur intégration dans le PNCT.
- Difficulté, voire quasi impossibilité de réaliser les levées topographiques dans les
bassins 5 et 6 du fait de la consistance encore liquide des margines fraîchement
déversées ou encore imbibées par les eaux de précipitation et de ruissellement,
- Caractérisation limitée au carottages manuels dans les points accessibles (B5) ou
sur les bords (B6).