Introduction Générale - Medcities

Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée
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Constat
alertant
Potentialités
et
Opportunités
- Fragilité et Vulnérabilité du milieu naturel :
• Une topographie (continentale et sous marine) très basse (voir carte suivante)
avec extension des sebkhas (1/3 de la superficie de l’archipel),
• Un terrain dominé par des formations meubles (argile, colluvion, alluvion,
croûtes calcaires,…), caractérisé par une instabilité tectonique, spécifié par un
couvert végétal naturel dégradé et soumis à l’effet de vents forts (15% seulement
de temps calme),
• Un littoral soumis aux effets d’un phénomène érosif continental et marin
confirmé (multiples sites archéologiques submergés, plages sableuses érodées et
menacées de disparition,) et accéléré par l’intervention humaine (aménagements
portuaires perturbant les courants marins, utilisation des sables de plage et des
granulats du rivage pour les constructions,…).
- Recours à des techniques de pêche intensives (souvent illicites) couplé à un
abondant progressif des pratiques ancestrales ne dénaturant pas le naturel,
- Baisse actuelle de 50% de la production halieutique par référence à celle des
années 80,
- Incompatibilité d’une récente activité pétrolière off shore avec le milieu naturel,
avec la pêche côtière traditionnelle typique, avec les perspectives d’un tourisme
durable,…
- Marasme caractérisant l’activité touristique (offrant 700 lits avec une durée
moyenne de séjour de 2,7, un taux d’occupation de 11,5%,…) ayant du mal à
s’imposer pour un ensemble de raisons (rareté des plages, rusticité des
équipements, non intégration aux circuits touristiques nationaux,…),
- Un accroissement spectaculaire du parc logement (40% de type secondaire) en
disconvenance avec la stagnation démographique (avec un effectif stabilisé autour
de 14 000 habitants depuis le recensement de 1984), avec le style architectural
(maisons traditionnelles, réseau villageois) et les types de matériaux utilisés
dominants (traverses de palmier,...),
- Un écosystème marin favorable à la vie floristique et faunistique avec l’existence
de chenaux de marée (dits oueds ou "b’hira") permettant le développement de
prairies de posidonie et de caulerpes.
- Une richesse ornithologique (94 espèces liées à des familles d’oiseaux d’eau et
terrestres),
- Un patrimoine végétal totalement vierge avec prédominance d’une palmeraie
naturelle (20 000 pieds) constituant une richesse génétique,
- Un héritage culturel particulièrement riche en tant que legs d’une succession de
civilisations (diversité du patrimoine archéologique : Borj L’ahsar…),
- Une pêche côtière importante, employante (plus de 40% des emplois) avec
maintien "forcé" des pratiques et du savoir faire séculaires,
- Une agriculture traditionnelle d’autosubsistance (arbres fruitiers et orge
correspondant au 1/3 de l’occupation des terres) vivotant en dépit des contraintes
du milieu,
- Un taux de chômage l’un des plus faibles de la Tunisie (6% contre 13,9 au niveau
national),
- Le charme de la traversée Continent /Archipel avec des navettes régulières des carferries
(20km pour 1h 15’) en dépit des contraintes couramment invoquées,
(irrégularité par temps de tempête, durée,…),
- Un archipel ayant suscité l’intérêt de multiples parties prenantes dans le cadre
d’une coopération internationale concrétisée par des projets porteurs :
• Projet : "Préservation des ressources naturelles des Iles Kerkennah" projet FEM
ciblant l’implication de la population dans un aménagement intégré axé sur la
conservation de la biodiversité et la valorisation du savoir faire local",
• Projet national de "Mise en place de 2000 récifs artificiels dont 500 à
Kerkennah", bénéficiant d’un soutien dans le cadre de la coopération tuniso –
japonaise,