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Introduction Générale - Medcities

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Rapport de synthèse global et Plan Directeur de Gestion Intégrée<br />

96<br />

………………………………………………………………………………………………..<br />

On peut dire que les nuisances au niveau des deux espaces considérés ont été<br />

répertoriées, leurs sources identifiées, leurs impacts quantitatifs (rejets) et<br />

qualitatifs appréhendés en établissant des relations de cause à effet (sources de<br />

pollution – milieux récepteurs) 41 .<br />

Sources de<br />

dégradation<br />

environne-<br />

mentale<br />

Portant Ayant Mais Nécessitant<br />

Atteintes aux<br />

milieux exposés<br />

Il parait à l’évidence que :<br />

Des capacités<br />

d’absorption<br />

des milieux<br />

CONTAMINATION - PERTURBATION<br />

Des effets<br />

dépassant les<br />

seuils de<br />

tolérance<br />

UNE<br />

GESTION<br />

DES<br />

RISQUES<br />

- La mer, le paysage 42 , la nappe phréatique et le sol sont les plus touchés et les<br />

plus soumis aux pressions, essentiellement d’origine manufacturière,<br />

- Les foyers-sources de la plus forte pollution sont liés aux activités<br />

phosphatières, manufacturières, oléicoles, pétrolières.<br />

Il est, en effet à signaler que, depuis le début des années 70, la SIAPE n’a<br />

plus l’exclusivité en tant que source de pollution. En effet, sous couvert d’un<br />

état de fait à connotation écologique négative, les rejets et les déchets de cette<br />

macro-unité a déclenché un effet d’appel à une poussée industrielle (qualifiée de<br />

spontanée et d’anarchique par endroit comme celle d’El Maou), qui, au nom<br />

d’une logique privative, a donné le coup d’envoi à un phénomène de pollution<br />

cumulative. Abondant dans ce sens, le site de la SIAPE a hébergé (depuis les<br />

années 70) les bassins de margines envahissant un foncier s’étendant sur une<br />

emprise de "22,5 ha affectés aux 6 bassins proprement dits (12,5 ha) et aux<br />

digues de protection (10 ha)" 43 .<br />

41 Nous sommes conscients du flou caractérisant le concept de risque qui revoit à ce que "l’on ne connaît pas et<br />

ce que l’on ne peut qu’imaginer" BRUGNOT Gérard (sous la direction) (2001) : "Gestion spatiale des risques",<br />

Hermès - Sciences, Lavoisier, Paris, 287 p. (252).<br />

42 Il a été spécifié que les "dommages sur le paysage (sont) évalués á 65 Millions DT/an (soit) 0,3%PIB". Source :<br />

HENTATI Mohamed Adel (2007) : "Développement durable et gestion des zones côtières en Tunisie" « Gestion<br />

intégrée des zones côtières du grand Sfax », Municipalité de Sfax, 8-9 mars.<br />

43 Informations issue de l’étude SMAP - GIZC Grand Sfax : "Aménagement paysager des bassins de margine",<br />

Thameur MNIF (voir, ci-dessus, tableau récapitulatif inhérent à cette étude : fiche n° 5).

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