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Séance n°1 - IUFM

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Au cours de mes premiers cycles, j’ai rencontré des difficultés à observer les élèves en<br />

action dans l’activité. J’avais également des difficultés à informer les élèves sur la valeur de leur<br />

action (« c’est bien madame ? », « j’ai bien travaillé ? »,…) et à valoriser leur réussite.<br />

Ainsi, lors de mon cycle de badminton, avec ma classe de 6 ème , ma première séance<br />

(évaluation diagnostique) avait pour unique objectif de faire entrer les élèves en sécurité dans<br />

l’activité. Prise par l’organisation « humaine » et matérielle, j’avais des difficultés à regarder<br />

précisément ce que faisaient individuellement mes élèves. J’ai alors construit mon cycle plus par<br />

rapport aux problèmes fondamentaux de l’activité et à l’organisation de la classe que par rapport<br />

aux comportements et actions de mes élèves. Je donnais un ordre, une consigne précise et formelle ,<br />

mais j’étais parfois déçue des réalisations de mes élèves même si leur participation à chaque séance<br />

me semblait plutôt satisfaisante.<br />

Lorsque la séance d’évaluation est arrivée, j’ai dû noter mes élèves à partir d’une grille<br />

construite au dernier moment. Je me suis alors aperçue que lorsque j’ai expliqué ce sur quoi portait<br />

la notation beaucoup de critères ont surpris les élèves. En effet beaucoup de questions ont alors été<br />

posées : « ah bon ! Si on sert comme ça on aura des points en moins ? », « Moi, j’ai rien<br />

compris ! », « Mais madame si je fais ça j’aurais combien ? »,…<br />

Il s’est produit le même phénomène avec ma classe de 4 ème dans leur cycle de préparation physique<br />

générale. Lors de l’évaluation terminale, les élèves devaient définir leurs points forts et leurs points<br />

faibles et annonçaient un projet de performance. Même si les barèmes étaient connus et les<br />

exercices préalablement réalisés, la plupart des élèves étaient surpris et ne comprenaient pas. « Je<br />

sais pas moi madame où est-ce que j’ai la meilleure note ! », « moi, je suis nulle partout alors… »,<br />

« Mais comment on fait pour savoir ? »…<br />

Je finissais chaque cours épuisée. Je dépensais beaucoup d’énergie à organiser le déroulement du<br />

cours pour encourager les élèves et permettre un temps d’engagement le plus important possible.<br />

J’étais le plus souvent soulagée car j’avais la plupart du temps pu mettre en mettre en place les<br />

situations que j’avais préparées. Mais j’étais souvent déçue car les progrès des élèves n’étaient pas à<br />

la hauteur de mes attentes !<br />

En prenant alors un peu de recul après mes premiers cycles, et avec l’aide du regard extérieur porté<br />

par mon conseiller, je me suis rendue compte que je ne m’appuyais pas sur les comportements de<br />

mes élèves dans l’activité pour préparer mes situations, construire mon évaluation. J’étais centrée<br />

sur l’APSA elle-même. Je jugeais le bon déroulement ou non de mes cours en fonction du temps<br />

d’engagement moteur. L’acquisition de compétences générales n’était absolument pas pris en<br />

compte.<br />

Thème d’étude choisi<br />

J’ai donc choisi de porter plus particulièrement mes efforts sur l’adaptation de mes tâches aux<br />

potentialités des élèves. J’espère que le fait de partir de manière systématique du travail des élèves<br />

permettra de mieux l’adapter à leur niveau.<br />

Je voudrais pouvoir mieux observer mes élèves, mais aussi que mes élèves puissent se situer,<br />

connaître leur niveau de réalisation voire même construire au fur et à mesure du cycle leur<br />

évaluation terminale. Ainsi la note qui découlera de celle-ci sera comprise et donc admise.<br />

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