Vie dans haies J-P Geslin.pdf - Free

Liseron =
Convolvulus
sepium. "Sepium"
vient du latin
"sepes" = haie.
Famille des
Convolvalacées.
Houblon =
Humulus lupulus
Du mot latin
« humus » = terre
car les tiges
rampent au
contact du sol.
Famille des
Cannabinacées.
Chèvrefeuille =
Lonicera
periclymenum.
De « Lonicer », un
botaniste allemand.
Famille des
Caprifoliacées.
Douce-amère =
Solanum dulcamara.
Solanum vient
du latin sol : soleil et
dulcamara (du latin
dulcis : doux et
amarus : amer)
signifie doux-amer.
Famille des
Solanacées.
Tamier = Herbe
aux femmes
battues = Tamus
communis.
Famille des
Dioscoréacées.
LES PLANTES GRIMPANTES DE LA HAIE (1) :
Comment grimpent-elles ? Hauteur : Particularités :
Rampante
ou grimpante.
Volubile
Rampante
ou grimpante.
Volubile.
De 1 à 5
mètres.
Plante
vivace.
Floraison de
juin à
octobre.
1 à 10 m.
Plante vivace
par ses tiges
souterraines.
Floraison :
juin à
septembre.
Fleurs mâles
et femelles
apparaissent
sur des plants
différents.
Demi-ombre.
Aime les sols
humides.
Volubile De 1 à 5
mètres.
Vivace.
Floraison de
juin à
septembre.
Soleil ou
demiombre.
Tige
ligneuse
plus ou
moins
grimpante
car un peu
volubile.
1 à 4
mètres.
Vivace.
Floraison de
juin à
septembre.
Aime les
sols
humides.
Volubile 1 à 4
mètres.
Vivace.
Floraison de
mars à
juillet.
Plante vivace. La tige souterraine ou rhizome se ramifie
énormément donnant naissance à de nombreuses tiges
aériennes. De juin à octobre : grandes fleurs blanches sans
odeur, de 4 à 6 cm, en forme d’entonnoir. Les fleurs se
ferment quand le temps est couvert. Des feuilles fraîches
de liseron des haies écrasées entre les doigts et appliquées
sur un furoncle ont la réputation de le faire percer.
Feuilles opposées à long pétiole muni de lignes de petits
crochets… mais les jeunes feuilles sont comestibles. 2
stipules soudées à la base des feuilles. Plants femelles
cultivés en Alsace dans des « houblonnières ». Les cônes
ou strobiles (fleurs ♀ regroupées mimant un choux de
Bruxelles) sont parsemées de glandes aromatiques
jaunâtres qui se détachent par battage, formant une poudre
jaune : le lupulin. Celui-ci renferme une résine odorante,
employée pour aromatiser et faire mousser la bière (bière
= orge germée ou malt + eau + levure + houblon). On
utilise aussi souvent le houblon dans l'industrie
cosmétique pour les shampooings.
Le houblon contient un œstrogène naturel très puissant, la
« hopéïne », ceci fait utiliser la plante dans les troubles de
la ménopause (en particulier pour lutter contre les
bouffées de chaleur). On emploie aussi le houblon en cas
d’insomnie ( effet somnifère).
Feuilles inférieures avec pétiole. Feuilles supérieures
sans.Fleurs odorantes blanc rosé souvent teinté de rouge et
groupées « en têtes » de juin à septembre. Elles sont
visitées par les abeilles. Baies de couleur rouge vif
luisantes toxiques. Leur ingestion peut provoquer des
sueurs abondantes, des larmoiements, une congestion du
visage avec mydriase (mydriase = dilatation des pupilles),
des secousses musculaires, des troubles digestifs
(vomissements, diarrhées violentes voire sanglantes) et
cardiaques (tachycardie puis arythmie). La somnolence
est parfois suivie d’un coma mais la guérison survient
cependant le plus souvent dans les 48 heures. La racine
fournit une teinture bleue.
Souche rampante. Feuilles à long pétiole. Fleurs violettes
de 1 cm de diamètre à centre jaune. Fruits (baies) toxiques
(présence d'un alcaloïde vénéneux, la solanine) verts puis
jaunes puis rouges à maturité. On en a retrouvé un collier
dans le tombeau de Toutankhamon.
La solanine est également présente dans les tiges et les
feuilles.
Elle entraîne des troubles du système nerveux (malaises et
vertiges) et des troubles digestifs (vomissements,
diarrhées). Accélération du pouls.
Commune dans les haies. Plante vivace par son rhizome
qui forme des tiges au printemps. Ces tiges meurent après
la formation des fruits. Feuilles alternes en forme de cœur
pointu. Fleurs unisexuées de 4 à 5 mm. Baies vertes, puis
jaunâtres ou rouges à maturité, toxiques. Idem pour le
volumineux rhizome noir (cru). Aime les sols calcaires.
Plante utilisée autrefois en usage externe contre les
ecchymoses. Les jeunes pousses sont consommées depuis
l'antiquité. On les mange généralement cuites, dans le sudouest
de la France.
Jean-Pierre Geslin, professeur à l’IUFM de Seine-Saint-Denis. 37