La mésange bleue (Parus caeruleus) La mésange charbonnière (Parus major) Le verdier (Carduelis chloris) Chloris : c’est-à-dire vert ou vertjaunâtre). Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio). www.micologia.net/.../pajaros/ herrerillocomun.htm. www.uku.fi/~jkvirtan/ fauna_3.html. http://www.inra.fr/Internet/Produits/HYPPZ/I MAGES/7031080.jpg http://www.oiseaux.net/oiseaux/passeriformes/piegrieche.ecorcheur.html Lire de Norbert Lefranc. La Pie-grièche écorcheur Editions Belin - Les oiseaux de la haie (2) : 11 à 12 cm et 9 à 12 grammes. Une large calotte bleue. Se nourrit essentiellement d’insectes mais aussi graines qu’elle cherche en hauteur. Nid constitué d’une base en mousse recouverte de poils et localisé <strong>dans</strong> des trous d’arbres. Pond de 6 à 15 œufs d’avril à juin. Incubation de 13 à 14 jours. Longévité : 10 ans. 14 cm (c’est la plus grande des mésanges). 16 à 21 grammes. Mâle et femelle identiques avec une « cravate » noire. Oiseau grégaire et peu farouche spécialiste du vol acrobatique. Mange des insectes (larves, pucerons, coléoptères, petits papillons, sauterelles), des araignées, des mille-pattes, des vers de terre, des mollusques, des graines et des fruits (faines du hêtre en particulier). Consomme de préférence des chenilles durant la période de reproduction (jusqu’à 500 /j qu’elle va chercher <strong>dans</strong> la haie et la prairie environnante). Nid : coupe de mousse garnie de plumes, de poils et de laine. 3 à 18 œufs (le plus souvent 6 à 12) blancs, tachetés de roux, d’avril à juin. Il peut y avoir 2 pontes par an. Incubation de 13 à 14 jours. Les parents s’occupent des petits pendant 40 jours. Sédentaire. Longévité : 10 ans. 13 à 15 cm de long. 25 à 34 grammes. Plumage verdâtre, plus gris chez la femelle. Mœurs grégaires : il peut former des troupes importantes mêlées aux pinsons (Fringilla coelebs) et moineaux (Passer domesticus). Bec assez fort. Régime exclusivement granivore (y compris céréales et tournesol) et frugivore (cerises, raisins) mis à part quelques insectes et araignées pour nourrir les jeunes. Nid fait de petites racines et tiges et tapissé de plumes et de poils. Une 1ère ponte a lieu en avril - début mai et une 2e en juin - juillet. 4 à 6 oeufs : blanchâtres à verdâtres, tachetés de brun et de mauve que la femelle couve seule 13 à 14 jours. Le mâle lui apporte de la nourriture. Les petits sont nourrit de chenilles, d’araignées et de graines décortiquées. Il y reste 13 à 14 jours puis s’installent au voisinage ou les parents continuent à les nourrir. Longévité : 13 ans. Elle habite les <strong>haies</strong> ou bosquets, clairières et zones parsemées de buissons épineux. Taille : 17 à 18 cm. Envergure : 24 à 27 cm. Poids : 22 à 47 g. Bandeau de gangster sur les yeux du mâle. Bec légèrement crochu Peut, en chasse, pratiquer un vol stationnaire afin de repérer et capturer ses proies. Elle se nourrit de gros insectes, lombrics, de petits mammifères (campagnols, musaraignes), de petits oiseaux, lézards, grenouilles. Quand la nourriture est abondante, elle empale fréquemment ses proies (gros insectes : scarabées, criquets, papillons… et même mulots ) sur des épines ou sur la pointe des branches. Cette zone, réserve de nourriture, nommée un « lardoir » peut correspondre à des fils de fer barbelés, à des aubépines ou à des prunelliers. La nidification, une par an, intervient dès l'arrivée du retour de migration début mai. Elle s’effectue <strong>dans</strong> un buisson épais et épineux. Couvaison par la femelle pendant 2 semaines. L'élevage des 5 à 6 jeunes et l'envol ont lieu en juin. L'automne venu, l’écorcheur migre vers l’Afrique en passant - non pas par le détroit de Gibraltar - mais par la Grèce et ses îles. Pour revenir, elle emprunte un autre chemin : elle traverse la péninsule arabique et Israël avant de réintégrer l’Europe par la Turquie. Menacée par la modification et la disparition de ses habitats (modernisation de l'agriculture) et par l'usage des insecticides. Longévité : 7 ans. Il faudrait ajouter : merles, fauvettes, pinsons, bruants, pouillots… et le geai qui par ses déjections disperse les graines de l’églantier. Jean-Pierre <strong>Geslin</strong>, professeur à l’IUFM de Seine-Saint-Denis. 58
Les oiseaux de la haie (3) : Jean-Pierre <strong>Geslin</strong>, professeur à l’IUFM de Seine-Saint-Denis. 59