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M - Institut français de l'éducation

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22 JOURNAL DES INSTITUTEURS ET DES INSTITUTRICES 10 déc. 38<br />

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commune <strong>de</strong> Pavilly, représente<br />

• R E T R AIT E S ET P EN S | O N S " les intérêts pour retards dans le paiement <strong>de</strong>s acomptes<br />

{......•...••..a.........................................: dus a u sieur Chouard pour les travaux supplémentaires<br />

........ ^ ^ paiement <strong>de</strong> la retenue <strong>de</strong> garantie :<br />

* Remboursement <strong>de</strong> retenues. — Seuls, les Considérant que, d'après l'art. 15 du cahier <strong>de</strong>s<br />

fonctionnaires ayant quitté le service <strong>de</strong> façon défi.- charges, «.l'entrepreneur pourra recevoir <strong>de</strong>s acomptes<br />

nitive peuvent obtenir, au titre <strong>de</strong> l'art. 17 <strong>de</strong> la loi à partir du mois qui suivra le début <strong>de</strong> son travail<br />

du 14 avril 1924, modifié par l'art. 5 du décret-loi jusqu'à concurrence <strong>de</strong>s neuf dixièmes <strong>de</strong>s- dépenses<br />

du 30 oct. 4935, le remboursement <strong>de</strong>s retenues exer- faites, rabais déduit ; le <strong>de</strong>rnier dixième ne lui sera payé<br />

cées sur leur traitement pour le service <strong>de</strong>s pensions qu'après la réception définitive ; toutefois, les paieciviles.<br />

Lès agents mis en. disponibilité pour quelque ments ne pourront être faits qu'au fur et à mesure<br />

cause que ce soit, n'ayant pas rompu définitivement <strong>de</strong> l'ordonnancement <strong>de</strong>s crédits, l'entrepreneur ne<br />

tout lien avec l'administration, ne peuvent se préva- pourra prétendre à aucune in<strong>de</strong>mnité pour cause <strong>de</strong><br />

loir <strong>de</strong>s dispositions susvisées (J. O., 8 nov. 1938). retard dans ces versements » ; que cette <strong>de</strong>rnière dispose<br />

Retraite anticipée pour les anciens combat- sition, conçue en termes généraux, s'applique, d'une<br />

tants en Alsace et en Lorraine. — Le D. du 17 juin part, au versement <strong>de</strong> la retenue <strong>de</strong> garantie, et, d'autre<br />

1938, tendant à ouvrir le droit au bénéfice d'une part, aux versements afférents aux divers ouvrages<br />

retraite anticipée aux anciens combattants et aux dépendant dë l'entreprise, y compris les travaux supvictimes<br />

<strong>de</strong> la guerre en service dans les adnùnis- plémentaires que l'entrepreneur a accepté d'exécuter,<br />

trations et établissements <strong>de</strong> l'Etat et à réduire les ceux-ci <strong>de</strong>vant, aux termes <strong>de</strong> l'art. 30 dudit cahier,<br />

effectifs <strong>de</strong>s fonctionnaires et agents en activité, est être réglés suivant le prix porté au <strong>de</strong>vis <strong>de</strong>s travaux<br />

rendu applicable aux fonctionnaires et employés adjugés ou par analogie: avec ces prix ; que, dès lors,<br />

civils <strong>de</strong> PEtat régis par les dispositions prévues à et en l'absence <strong>de</strong> tout mauvais vouloir <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />

l'art. 3 <strong>de</strong> la loi du 22 juillet 1923 relative au statut ia commune, c'est à tort que le Cbns. <strong>de</strong> préf. a con<strong>de</strong>s<br />

fonctionnaires d'Alsace et <strong>de</strong> Lorraine, anciens damné cette <strong>de</strong>rnière à payer au sieur Chouard une<br />

combattants ou victimes <strong>de</strong> la guerre, bénéficiaires somme <strong>de</strong> 56 165 fr. 35, représentant, ainsi qu'il a été<br />

<strong>de</strong>s lois <strong>de</strong>s 31 mars. 1919, 24 juin 1919 et 17 avril dit ci-<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong>s intérêts pour retards dans le paiement<br />

1923, ainsi qu'aux femmes fonctionnaires et em- d'acomptes ; qu'il y a lieu, par suite, d'annuler l'arrêté<br />

ployées, victimes <strong>de</strong> guerre, soumises au même attaqué, <strong>de</strong> rejeter les conclusions du recours inci<strong>de</strong>nt<br />

régime (D., 12 nov. 1938).<br />

tendant à ce que le point <strong>de</strong> départ dès intérêts relatifs<br />

à la retenue <strong>de</strong> garantie soit fixé à une date antérieure<br />

•r>.........................................<br />

à celle qui a été admise par le Cons. <strong>de</strong> préf. et <strong>de</strong><br />

• i a 11 idicddi incMrc " mettre la totalité <strong>de</strong>s dépens <strong>de</strong> l'instance à la charge<br />

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d u s i e u r G h o u a r d.<br />

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i...<br />

AU CONSEIL D'ÉTAT<br />

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Transfert d'une école d'un point <strong>de</strong> la commune en<br />

un autre point [Arrêt du Conseil d'Et., 19 oct. 1938).<br />

Arguments <strong>de</strong> la commune. — Ce faire, attendu que<br />

la commune <strong>de</strong> Bilia se compose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux agglomérations,<br />

Foce et Bilia, séparées par une distance <strong>de</strong><br />

2 knf ,500 ; que la commune, jusqu en 1914, ne possédait<br />

qu'une école, dont le siège était à Bilia ; qu'afin d'obvier<br />

aux inconvénients qui résulteraient <strong>de</strong> cette situation<br />

pour la population scolaire <strong>de</strong> Foce une école fut<br />

créée dans cette agglomération le 1 e r janv. 1915 ;<br />

qu'en raison <strong>de</strong> la diminution consécutive du nombre<br />

d'élèves fréquentant l'école <strong>de</strong> Bilia ce poste fut<br />

supprimé en 1930 ; qu'en fin juil. 1937, sur un effectif<br />

<strong>de</strong> seize élèves que comprenait l'école <strong>de</strong> Foce, douze<br />

élèves habitaient Foce et quatre seulement Bilia ;<br />

Qu'ainsi les raisons qui avaient motivé, en 1915,<br />

la création <strong>de</strong> l'école <strong>de</strong> Foce subsistaient ultérieurement<br />

en 1937 et le C. mun., dans sa délibération du<br />

13 juin 1937, se prononça, à l'unanimité, contre le<br />

transfert projeté ; que l'arrêté attaqué a été pris dans<br />

l'intérêt <strong>de</strong>s quatre élèves <strong>de</strong> Bilia, au détriment <strong>de</strong>s<br />

douze élèves <strong>de</strong> Foce et qu'il y a lieu <strong>de</strong> l'annuler pour<br />

détournement <strong>de</strong> pouvoir.<br />

Arrêt du Conseil d'État. — Considérant qu'aux termes<br />

<strong>de</strong> l'art. 13 <strong>de</strong> la loi du 30 oct. 1886 le Cons. dép. <strong>de</strong><br />

VI. P., après avoir pris l'avis <strong>de</strong>s Cons. mun., détermine,<br />

sous réserve <strong>de</strong> 1 approbation du M., le nombre, la<br />

nature et le siège <strong>de</strong>s éc. prim. publ. qu'il y a lieu d'établir<br />

ou <strong>de</strong> maintenir dans chaque commune ; que, dès<br />

lors, le C. D. <strong>de</strong> la Corse, en prenant une délibération<br />

portant transfert, <strong>de</strong> Foce à Bilia, du siège <strong>de</strong> l'école<br />

mixte <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> Foce-Bilia, après consultation<br />

du Cons. mun. <strong>de</strong> ladite commune, et le M. <strong>de</strong> l'Éd. nat.<br />

approuvant cette délibération, n'ont pas excédé leurs<br />

pouvoirs ; que, d'autre part, l'allégation <strong>de</strong> la commune,<br />

d après laquelle les actes critiqués seraient entachés<br />

<strong>de</strong> détournement <strong>de</strong> pouvoir, n est appuyée d'aucune<br />

justification. (Rejet.)<br />

***<br />

Rapprochement <strong>de</strong>s conjoints (Arrêt du 19 janv. 1938,<br />

af. dame Cal<strong>de</strong>rari).<br />

Considérant qu'aux termes <strong>de</strong> l'art. 2 <strong>de</strong> la loi du<br />

30 déc. 1921, « lorsque <strong>de</strong>ux fonctionnaires appartenant<br />

à une même administration, mais résidant dans<br />

<strong>de</strong>s dép. différents, sont unis par le mariage, il appartient<br />

à leur chef <strong>de</strong> choisir le dép. où ils seront rapprochés<br />

conformément à l'art. 1 e r<br />

<strong>de</strong> la présente loi, en<br />

tenant compte <strong>de</strong>s nécessités <strong>de</strong> service, <strong>de</strong> leur situation<br />

<strong>de</strong> famille et <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong>. leur santé attesté par <strong>de</strong>s<br />

certificats médicaux » ;<br />

Considérant qu'en vertu <strong>de</strong> cette disposition il<br />

appartenait à l'administration, au moment où le sieur<br />

Cal<strong>de</strong>rari était conduit à quitter Belfort par suite <strong>de</strong><br />

sa promotion au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôleur, <strong>de</strong> choisir la rési<strong>de</strong>nce<br />

où les époux Cal<strong>de</strong>rari pouvaient être affectés<br />

simultanément ; que le sieur Cal<strong>de</strong>rari a refusé d'accepter<br />

l'une <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces qui lui étaient offertes dans<br />

ces conditions par l'administration et qu'il a choisi<br />

la rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Nancy, où aucun poste n'était offert<br />

à sa femme ; que, dans ces conditions, la dame Cal<strong>de</strong>rari<br />

n'est pas fondée à soutenir que le m. <strong>de</strong>s P. T. T.,<br />

en refusant <strong>de</strong> l'affecter à Nancy, a excédé ses pouvoirs.<br />

Dans les tribunaux<br />

Testament.<br />

Un testament olographe est nul comme n'émanant<br />

pas du testateur, lorsque la main <strong>de</strong> celui-ci a été guidée<br />

dans <strong>de</strong>s conditions telles que ni le texte, ni la signature<br />

ne s'i<strong>de</strong>ntifient avec le graphisme habituel du<br />

testateur et ne représentent en rien son écriture<br />

(Cour <strong>de</strong> Riom, 20 mai 1937).<br />

ENSEIGNEMENT<br />

PRIVÉ<br />

Lenteur dans les travaux d'une école <strong>de</strong> g. avec 0. 0.<br />

et pensionnat (C. cCEt., arrêt du 26 janv. 1938,<br />

af. commune <strong>de</strong> Pavilly).<br />

Considérant qu'il résulte, tant <strong>de</strong>s termes mêmes<br />

<strong>de</strong> l'A. attaqué, que du rapport <strong>de</strong>s experts commis<br />

par le Cons. <strong>de</strong> préf., que la somme <strong>de</strong> 66 165 fr. 39,<br />

Droit <strong>de</strong> la Cour d'appel.<br />

Lorsqu'une institutrice privée a été condamnée pour<br />

avoir ouvert, dans une commune, une école mixte,<br />

la Cour d'appel a qualité pour ordonner une enquête<br />

i l'effet <strong>de</strong> savoir s'il existe dans la commune une école<br />

spéciale <strong>de</strong> filles, et o'ett 4 boa droit qu'elle relaxe

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