Ouagadougou
Ouagadougou
Ouagadougou
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
30<br />
M. Prosper Vokouma estime que l’autonomie budgétaire du parlement est un<br />
pendant normal de la séparation des pouvoirs. L’Assemblée nationale doit avoir les mains<br />
libres pour pleinement jouer son rôle, sans pour autant considérer qu’elle est étrangère au<br />
reste de l’Etat et de la société.<br />
Mme Marie-Josée Boucher-Camara (Sénégal) insiste pour que l’UIP et l’ASGP<br />
initient un projet pour la réalisation d’un document sur les fonctions d’un secrétaire général<br />
d’Assemblée, notamment dans ses relations avec le président. Elle estime que l’équilibre ne<br />
peut être respecté que si chacun connaît les rôles et fonctions de l’autre.<br />
S’agissant du retour des ministres au sein de l’Assemblée à l’expiration de leurs<br />
fonctions dans l’exécutif, elle considère qu’un choix est pris lorsque l’on accepte de telles<br />
responsabilités. Comment peut-on admettre que les suppléants, qui ont également été élus,<br />
doivent quitter l’Assemblée lorsque le ministre le souhaite.<br />
Elle indique que le Sénégal vient récemment de nommer un correspondant<br />
parlementaire dans chaque ministère, chargé des relations avec l’Assemblée.<br />
M. Prosper Vokouma demande à Mme Adelina Sá Carvalho, présidente, de bien<br />
vouloir répondre à la difficile question de la définition du secrétaire général idéal.<br />
Le retour des ministres à l’expiration de leurs fonctions dans l’Assemblée dans<br />
laquelle ils sont élus, est un corollaire de la suppléance. Ce sont eux les titulaires de la<br />
fonction. Bien entendu, cela ne s’applique qu’aux ministres issus de l’Assemblée, et non à ceux<br />
qui ne sont pas députés.<br />
Au Burkina Faso, même si les ministres sont attentifs à l’instauration au Sénégal de<br />
correspondants parlementaires, le Gouvernement s’en tient au système du ministère chargé<br />
des relations avec le Parlement. Du côté de ce dernier, les autorités de l’Assemblée ne sont<br />
pas fâchées d’avoir un interlocuteur unique dans l’exécutif.<br />
Mme Adelina Sá Carvalho, présidente, rappelle que le secrétaire général idéal est<br />
au ciel. Elle souligne qu’un rapport a été publié en 2000 par l’Association, à l’initiative de notre<br />
collègue italien, sur les compétences de cette fonction. Elle suggère à Mme Boucher-Camara<br />
de se référer aux tableaux comparatifs de ce rapport pour obtenir les réponses à sa question. Il<br />
pourra être probablement intéressant d’évaluer l’évolution des tendances dans quelques<br />
années. Mais, globalement, c’est largement une question de personnalités.<br />
M. Antonio Malaschini (Italie) demande comme nt l’Assemblée du Burkina Faso<br />
communique avec l’opinion publique. L’Assemblée dispose-t-elle d’une chaîne de télévision ou<br />
de radio ? Les séances sont-elles ouvertes au public ?<br />
M. Prosper Vokouma indique que si l’Assemblée du Burkina Faso tente d’organiser<br />
et de moderniser sa communication, elle ne dispose en revanche ni de chaîne de radio, ni de<br />
canal de télévision, pour des raisons de coût.<br />
Cependant, l’Assemblée dispose d’une direction de la communication et des relations<br />
publiques, placée directeme nt auprès du secrétaire général. Cette direction dispose d’une