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Ouagadougou

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M. Prosper Vokouma estime que l’autonomie budgétaire du parlement est un<br />

pendant normal de la séparation des pouvoirs. L’Assemblée nationale doit avoir les mains<br />

libres pour pleinement jouer son rôle, sans pour autant considérer qu’elle est étrangère au<br />

reste de l’Etat et de la société.<br />

Mme Marie-Josée Boucher-Camara (Sénégal) insiste pour que l’UIP et l’ASGP<br />

initient un projet pour la réalisation d’un document sur les fonctions d’un secrétaire général<br />

d’Assemblée, notamment dans ses relations avec le président. Elle estime que l’équilibre ne<br />

peut être respecté que si chacun connaît les rôles et fonctions de l’autre.<br />

S’agissant du retour des ministres au sein de l’Assemblée à l’expiration de leurs<br />

fonctions dans l’exécutif, elle considère qu’un choix est pris lorsque l’on accepte de telles<br />

responsabilités. Comment peut-on admettre que les suppléants, qui ont également été élus,<br />

doivent quitter l’Assemblée lorsque le ministre le souhaite.<br />

Elle indique que le Sénégal vient récemment de nommer un correspondant<br />

parlementaire dans chaque ministère, chargé des relations avec l’Assemblée.<br />

M. Prosper Vokouma demande à Mme Adelina Sá Carvalho, présidente, de bien<br />

vouloir répondre à la difficile question de la définition du secrétaire général idéal.<br />

Le retour des ministres à l’expiration de leurs fonctions dans l’Assemblée dans<br />

laquelle ils sont élus, est un corollaire de la suppléance. Ce sont eux les titulaires de la<br />

fonction. Bien entendu, cela ne s’applique qu’aux ministres issus de l’Assemblée, et non à ceux<br />

qui ne sont pas députés.<br />

Au Burkina Faso, même si les ministres sont attentifs à l’instauration au Sénégal de<br />

correspondants parlementaires, le Gouvernement s’en tient au système du ministère chargé<br />

des relations avec le Parlement. Du côté de ce dernier, les autorités de l’Assemblée ne sont<br />

pas fâchées d’avoir un interlocuteur unique dans l’exécutif.<br />

Mme Adelina Sá Carvalho, présidente, rappelle que le secrétaire général idéal est<br />

au ciel. Elle souligne qu’un rapport a été publié en 2000 par l’Association, à l’initiative de notre<br />

collègue italien, sur les compétences de cette fonction. Elle suggère à Mme Boucher-Camara<br />

de se référer aux tableaux comparatifs de ce rapport pour obtenir les réponses à sa question. Il<br />

pourra être probablement intéressant d’évaluer l’évolution des tendances dans quelques<br />

années. Mais, globalement, c’est largement une question de personnalités.<br />

M. Antonio Malaschini (Italie) demande comme nt l’Assemblée du Burkina Faso<br />

communique avec l’opinion publique. L’Assemblée dispose-t-elle d’une chaîne de télévision ou<br />

de radio ? Les séances sont-elles ouvertes au public ?<br />

M. Prosper Vokouma indique que si l’Assemblée du Burkina Faso tente d’organiser<br />

et de moderniser sa communication, elle ne dispose en revanche ni de chaîne de radio, ni de<br />

canal de télévision, pour des raisons de coût.<br />

Cependant, l’Assemblée dispose d’une direction de la communication et des relations<br />

publiques, placée directeme nt auprès du secrétaire général. Cette direction dispose d’une

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