Ouagadougou
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M. Ishwar Upadhyay (Népal) revient sur la victoire écrasante d’un seul parti lors des<br />
élections à Timor Est. Il demande quelles étaient les différences de programme entre les partis<br />
qui ont pris part à ce scrutin, s’agissant de la future Constitution de ce jeune Etat.<br />
M. Madelain Fils-Aimé (Haïti) note que le Timor Oriental était sur la voie de la<br />
démocratie, grâce au travail des Nations-Unies. Il estime que les étrangers à la région ne<br />
devraient pas s’immiscer dans les affaires du Timor Oriental et que les pays qui lui sont voisins<br />
devraient être les premiers à lui offrir une assistance. Il relève que le renouvellement rapide<br />
des parlementaires comme des fonctionnaires parlementaires conduisait à des manques<br />
permanents en matière de personnes qualifiées et formées. Il considère qu’il faudrait<br />
également porter attention à la formation des futurs et éventuels parlementaires.<br />
M. Robert Myttenaere (Belgique), en réponse aux questions de MM. Chungong et<br />
Voss qui ont déjà dû quitter la réunion, indique qu’il existe deux problèmes principaux, l’un<br />
d’entre eux étant que les membres des parlements quittaient souvent prématurément leur<br />
fonction. L’autre est de savoir qui il convient de former ; peut-être est-ce une question qui<br />
relève des partis politiques dans les pays émergents ? En Haïti, nombre de fonctionnaires<br />
quittent leurs postes après une élection ; c’est une perte pour le parlement et ils vont utiliser<br />
leurs talents dans d’autres secteurs.<br />
M. Rex Owusu-Ansah (Ghana) demande ce qui se passera si le système en cours<br />
d’installation au Timor Oriental ne peut être en place dans le délai requis de 90 jours. En 1992,<br />
quand la nouvelle Constitution du Ghana était en cours d’élaboration, il y avait un organe<br />
d’information sur les conditions de mise en place des institutions étatiques. Qui doit décider sur<br />
le modèle de Constitution ?<br />
Mme Adelina Sá Carvalho, présidente, relève le point de vue exprimé par Mme<br />
Haryanto et précise que des actions sont actuellement entreprises en faveur d’une solution à la<br />
question des réfugiés. Le président de l’Assemblée de l’Indonésie est récemment venu au<br />
Portugal et espère pouvoir contribuer à résoudre cette question.<br />
Abordant la question posée par M. Upadhyay, du Népal, il y a également un tout petit<br />
parti au Timor Oriental, qui a une longue histoire de combat aux côtés du FRETILIN. Avant les<br />
élections, tous les partis se sont engagés à respecter les résultats du scrutin. Les différences<br />
entre les contenus des propositions constitutionnelles des différents partis n’étaient pas<br />
connues parce que seul le programme du FRETILIN était publié. Il était d’ailleurs disponible<br />
depuis 1975. Un consensus s’est dégagé quant à la nécessité de trouver une solution.<br />
Répondant à M. Fils-Aimé, d’Haïti, elle estime que ceux qui sont là pour assister à la<br />
construction d’un pays ne devraient pas chercher à en influencer les dirigeants politiques.<br />
Lorsqu’elle était au Timor Oriental, une certaine confusion sur son rôle était apparue, où elle<br />
était seulement considérée comme une experte désignée par l’UIP. Mais il n’y eut jamais de<br />
discussion politique.<br />
S’agissant de l’intervention de M. Rex Owusu-Ansah, du Ghana, elle répond que les<br />
partis s’étaient mis d’accord sur une période d’une durée de 90 jours, sans se demander si<br />
cela serait suffisant ou non. Ils souhaitaient tous le départ des Nations Unies et les Nations<br />
Unies elles-mêmes désiraient partir. Elle relève en outre que la fin de la période de 90 jours<br />
coïncidait avec la fin de l’année et l’anniversaire de la première déclaration d’indépendance.