Ouagadougou
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Il convient également de préciser que la suppression éventuelle de l’une des deux<br />
sessions annuelles de l’UIP donnerait lieu à un développement du travail thématique et de<br />
l’activité régionale de l’Union. En même temps, les contraintes budgétaires auxquelles<br />
l’Association, comme l’UIP, est confrontée, ne permettent pas d’envisager aisément de<br />
maintenir le rythme des deux réunions plénières annuelles, d’autant plus qu’une telle pratique<br />
conduirait à déconnecter l’activité de l’Association de celle de l’Union, dont elle est un organe<br />
statutaire.<br />
Le comité exécutif examine plusieurs hypothèses, dont il est nécessaire de présenter<br />
brièvement les deux principales. Elles ne sont d’ailleurs pas totalement opposées.<br />
Nous pourrions nous limiter à une seule réunion plénière annuelle de l’Association,<br />
tout en nommant dans tous les cas une commission ad hoc de quelques membres, chargée<br />
d’assister le travail du membre en charge d’un rapport. Cette commission pourrait alors se<br />
réunir, entre deux réunions annuelles, en même temps que le comité exécutif de l’Association.<br />
Cette structure légère pourrait débattre, en liaison avec le comité exécutif et comme la<br />
plénière, des questionnaires et des projets de rapports. Sa composition serait fonction du<br />
thème du rapport. La seconde lecture définitive des rapports demeurerait bien entendu une<br />
prérogative exclusive de la séance plénière. De telles réunions pourraient se tenir sur deux<br />
jours en moyenne, soit à Genève, au siège de l’UIP, soit dans l’Assemblée d’un pays dont est<br />
issu un secrétaire général rapporteur.<br />
L’autre hypothèse serait de calquer le fonctionnement de l’Association sur celui de<br />
l’Union interparlementaire, notamment en instituant une réunion intermédiaire qui pourrait alors<br />
se réunir en même temps que celle du Conseil de l’UIP à Genève. Dans le cas de cette<br />
réunion, les dispositions de l’article 7 de notre Règlement, qui prévoient que l’assemblée ne<br />
peut comprendre plus de deux membres par Chambre, seraient strictement appliquées.<br />
Parallèlement à cette réforme du fonctionnement de l’Association, il conviendrait<br />
d’examiner les moyens de diversification de ses activités, une nécessaire dynamique devant<br />
accompagner ce qui aboutirait, sinon, à une restriction de l’action de l’ASGP. A cet égard, il<br />
serait possible de prévoir, en accord avec l’Union interparlementaire, que celle-ci invite<br />
l’Association à participer à certaines de ses missions, notamment les actions de coopération et<br />
de formation interparlementaires, ainsi que l’a déjà suggéré récemment un membre du Comité<br />
exécutif.<br />
En outre, la secrétaire générale adjointe de l’UIP, Mme Pintat, suggère de renforcer<br />
les liens entre nos deux organisations, par exemple en confiant à l’Association certaines<br />
missions d’études et l’élaboration de certains rapports décidés par l’Union.<br />
M. Madelain Fils-Aimé (Haïti) remercie Mme Adelina Sá Carvalho pour son action à<br />
la tête de l’Association. Il se demande si le moment ne serait pas arrivé d’envisager que le<br />
président de l’Association puisse disposer d’un congé sabbatique dans son parlement afin de<br />
pouvoir mieux exercer des fonctions de représentation au sein de certaines Assemblées. Il<br />
estime en outre qu’en tant que membre, chacun doit se sentir concerné par le devenir<br />
institutionnel des assemblées parlementaires, alors que nous sommes souvent impuissants<br />
face à certains dérapages. Sans intervention formelle, peut-on solliciter une assistance<br />
technique de l’Association au bénéfice de l’Assemblée à laquelle on appartient ?