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Ouagadougou

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promis d’augmenter les crédits pour ces dépenses. Le budget annuel a été préparé par les<br />

services de l’Assemblée pour le compte du Gouvernement. Il a été ensuite approuvé par le<br />

Gouvernement, puis adopté par le parlement.<br />

M. Mohamed Ibrahim (Soudan) relève que la moitié des ministres d’Etat proviennent<br />

du parlement et demande la raison qui explique cela. Il remarque qu’il est plus courant, soit<br />

d’autoriser les parlementaires à être membres du Gouvernement, soit de leur interdire cette<br />

possibilité. Il demande pourquoi cette mesure ne s’applique pas aux membres du Cabinet.<br />

M. Rex Owusu-Ansah indique que cela est dû à des raisons historiques. A<br />

Westminster, tous les ministres doivent appartenir au parlement. Au Ghana, le système est<br />

hybride et s’inspire tant du modèle britannique que de l’exemple américain. Il précise qu’il ne<br />

croit pas à la stricte séparation des pouvoirs, mais il reconnaît que permettre aux membres du<br />

parlement d’être membres du Gouvernement est un moyen d’obtenir plus facilement leur<br />

docilité.<br />

M. Mamadou Santara, vice-président, remercie M. Rex Owusu-Ansah. Celui-ci<br />

précise qu’il ne sera pas à Marrakech, car il doit prendre sa retraite, atteignant bientôt l’âge de<br />

soixante ans. Il espère cependant rencontrer encore ses collègues à d’autres occasions.<br />

M. Mamadou Santara, vice-président, remercie encore une fois M. Owusu-Ansah<br />

pour sa contribution à l’Association.<br />

3. Communication de Mme R. A. Ahmadu (pour M. Ibrahim SALIM,<br />

secrétaire général de l’Assemblée nationale (Nigéria))sur la<br />

procédure appropriée : un aspect de la procédure budgétaire dans<br />

un parlement démocratique (l’expérience de l’Assemblée nationale<br />

du Nigéria)<br />

M. Mamadou Santara, vice-président, invite Mme R.A. Ahmadu, qui supplée<br />

M. Ibrahim Salim, secrétaire général de l’Assemblée nationale du Nigeria, à présenter sa<br />

communication sur l’expérience du Nigeria en matière de règles de répartition des crédits : un<br />

aspect de la procédure budgétaire dans un parlement démocratique.<br />

Mme R. A. Ahmadu (Nigeria) remercie son collègue du Burkina Faso pour<br />

l’organisation de cette conférence et présente les excuses du secrétaire général de<br />

l’Assemblée nationale du Nigeria, retenu par une réunion à Canberra.<br />

Elle souligne que l’argent est l’élément vital de tout gouvernement, quelle que soit<br />

son orientation. Si, dans une dictature ou dans tout autre régime autocratique, l’autorité impose<br />

les niveaux de taxes et décide des affectations budgétaires de façon arbitraire et unilatérale,<br />

dans une démocratie, les représentants élus du peuple sont constitutionnellement chargés de<br />

cette responsabilité, après avoir examiné les propositions de l’Exécutif dans ce domaine. En<br />

d’autres termes, tout ce qui concerne les recettes ou les dépenses publiques, comme toute<br />

autre question budgétaire, doit disposer du sceau du pouvoir législatif que sollicite l’Exécutif en<br />

première instance.

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