Ouagadougou

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nombreuses pertes, tant humaines que matérielles, pour l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie.
L’environnement de la région a été sérieusement dégradé, ce qui a causé en retour de graves
pertes pour nos économies. Nous pouvons craindre que les effets économiques de cette
catastrophe se feront encore sentir pendant plusieurs dizaines d’années.
Au cours des dix dernières années, l’Ukraine a dû financer par elle-même la
réparation de nombre des conséquences de cette catastrophe nucléaire. Cet effort représente
chaque année environ entre 5 et 7 % du total du budget de l’Etat. L’Ukraine est incapable de
compenser seule les réductions de ses capacités énergétiques découlant de l’accident, comme
de garantir l’atténuation des suites de cette catastrophe. C’est pourquoi nous accueillons avec
intérêt le soutien de l’UIP, du fait que cette catastrophe est un problème international.
Le 26 juin dernier, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une
résolution relative à l’application du Mémorandum d’Ottawa de 1995 par la BERD. Ce
mémorandum indique l’accord des Gouvernements des Etats membres du G 7, de la
Commission européenne et du Gouvernement ukrainien pour financer des projets permettant
de créer de nouvelles capacités énergétiques pour compenser le déficit en pétrole de l’Ukraine,
conséquence de la fermeture de la centrale de Tchernobyl.
M. Mamadou Santara, vice-président, remercie M. Koval pour son intervention.
6. Honorariat
M. Mamadou Santara, vice-président, indique qu’il a reçu une proposition de la part
du comité exécutif, tendant à reconnaître la qualité de membre honoraire de l’Association à
M. Charles Winnifrith, de la Chambre des communes du Royaume-Uni. Il rappelle que ce
dernier, qui a été membre de l’ASGP durant de nombreuses années, lui a fourni une aide très
précieuse et s’est révélé un ami fidèle pour tous ses membres. Charles Winnifrith mérite
pleinement la qualité de membre honoraire de l’Association. cette résolution est mise aux voix
par le président.
La résolution est approuvée par acclamations.
7. Questions administratives et financières
M. Mamadou Santara, vice-président, aborde ensuite la question du projet de
budget de l’Association pour 2002. Il rappelle que le fonctionnement de l’Association dépend,
pour la plus large part, d’une subvention de l’UIP. Celle-ci connaîtra une diminution de 14.000
francs suisses l’an prochain. Nous devrions cependant pouvoir continuer à fonctionner de
manière satisfaisante, en gelant nos dépenses et en renégociant les frais d’imp ression et de
gestion de la revue, dont le rythme de publication, qui avait pris un certain retard au cours des
dernières années, devrait être progressivement rattrapé.
Le projet de budget pour 2202 est présenté. Il est précisé qu’il est certain qu’il n’y
aura pas de session d’automne l’an prochain et que l’hypothèse de Genève, pour une réunion
intermédiaire, est plus que probable.
Le budget pour 2002, mis aux voix, est adopté.