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Die Zauberflöte - cercle lyrique de metz

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méritent qu’on applique le mot « magique » à sa prestation. Hans Hotter<br />

en Orateur impressionne plus que le Sarastro <strong>de</strong> Franz Crass. Le reste <strong>de</strong> la<br />

distribution féminine, sans démériter, peut s’oublier (Roberta Peters,<br />

Evelyn Lear).<br />

Une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> radio, publiée par Orfeo, a préservé la prestation <strong>de</strong> George<br />

Szell, au Festival <strong>de</strong> Salzbourg en 1959. Sont réunis Kurt Böhme, Léopold<br />

Simoneau, Hans Hotter, Erika Köth, Walter Berry et surtout la Pamina <strong>de</strong><br />

la trop rare Lisa <strong>de</strong>lla Casa.<br />

En 1964, la version <strong>de</strong> Klemperer, déjà citée, a fait sensation d’abord<br />

par la direction du chef qui donne une ampleur et une profon<strong>de</strong>ur<br />

extraordinaires à la musique <strong>de</strong> Mozart. L’absence <strong>de</strong> dialogues, qu’on lui<br />

a reprochée, accentue le côté hiératique <strong>de</strong> l’opéra. La distribution atteint<br />

un très haut niveau : Nicolaï Gedda n’a pas le charisme <strong>de</strong> Wun<strong>de</strong>rlich,<br />

mais reste un musicien respectable. Des Walter Berry, Gottlob Frick, Franz<br />

Crass, on retiendra surtout le premier, Gundula Janowitz et Lucia Popp<br />

sont, sur le plan vocal, impeccables. Les Première et Deuxième Dames ne<br />

sont rien moins qu’Elisabeth Schwarzkopf et Christa Ludwig. Pour un<br />

grand nombre <strong>de</strong> mélomanes cette version reste celle à emporter sur une<br />

« île déserte ».<br />

Au temps où l’Allemagne <strong>de</strong> l’Est cherchait à rivaliser avec celle <strong>de</strong><br />

l’Ouest, une version dirigée par Otmar Suitner à la tête <strong>de</strong> la Staatskapelle<br />

<strong>de</strong> Dres<strong>de</strong>, permet d’entendre, en 1968, le Tamino <strong>de</strong> Peter Schreier qui<br />

<strong>de</strong>vait, dans les studios, reprendre bien <strong>de</strong>s rôles <strong>de</strong>stinés à Wun<strong>de</strong>rlich, la<br />

Reine <strong>de</strong> la Nuit <strong>de</strong> Sylvia Geszty, la Pamina d’Helen Donath, le Sarastro<br />

<strong>de</strong> Theo Adam. Malgré <strong>de</strong>s qualités musicales certaines, elle ne peut<br />

rivaliser avec la sortie, en 1969 (Decca), <strong>de</strong> l’enregistrement <strong>de</strong> Georg<br />

Solti : la direction, la prise <strong>de</strong> son, fait briller <strong>de</strong> mille feux les Wiener<br />

Philharmoniker et la musique <strong>de</strong> Mozart, même si tous les chanteurs ne<br />

sont pas exceptionnels : Stuart Burrows, Tamino, ne démérite pas ;<br />

Christina Deutekom, Reine sans relief, indiffère ou agace ; la voix <strong>de</strong><br />

Gerhard Stolze peut irriter, ou faire crier au génie si l’on accepte le côté<br />

histrionique <strong>de</strong> ce Monostatos ; les meilleurs sont le Sarastro <strong>de</strong> Marti<br />

Talvela, la Pamina très musicalement féminine <strong>de</strong> Pilar Lorengar ;<br />

Hermann Prey campe un Papageno moins comique que d’ordinaire mais<br />

très bien chantant. Pour la première fois en studio, et suivant la tradition<br />

viennoise, les Trois Garçons sont incarnés par <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong>s Wiener<br />

Sängerknaben, dont d’autres membres interviennent chez Szell, sur scène.<br />

Notons le clin d’œil que constitue Fisher-<strong>Die</strong>skau en Orateur, et relevons<br />

les noms d’Yvonne Minton en Deuxième Dame, et ceux <strong>de</strong> René Kollo et<br />

<strong>de</strong> Hans Sotin en Hommes d’Armes. Le même chef et le même orchestre<br />

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