XVIII e siècles, est sorti en 2000 chez « The Criterion Collection ». Le cinéaste, tout en prenant quelques libertés avec le livret, a su recréer, par la magie <strong>de</strong> l’image, une émotion palpable. Passant <strong>de</strong> la scène à la salle, elle traduit magnifiquement l’univers merveilleux <strong>de</strong> l’opéra, en dépit d’une distribution qui, sur le plan vocal, n’a rien d’exceptionnel, mais qui se plie parfaitement aux intentions du cinéaste. On retrouve, chez DGG, en 1983, Wolfgang Sawallisch, à la tête du Bayerischen Staatsorchestra, avec quelques valeurs sûres déjà entendues, Kurt Moll, Francisco Araiza, Edita Gruberova toujours Reine, Lucia Popp <strong>de</strong>venue Pamina, Wolfgang Bren<strong>de</strong>l Papageno, dans une belle version « classique » si ce n’est, au second acte, l’inversion ou la suppression <strong>de</strong> quelques numéros suivant les intentions du metteur en scène August Everding. C’est dans le même cadre du Drottningholm Court Theatre, qu’Arnold Östman, en 1989 (Art House Opera), enregistre une nouvelle version « maison », sur instruments d’époque, qui a le mérite <strong>de</strong> la cohésion et bénéficie d’une excellente direction d’orchestre. Des nombreuses prestations <strong>de</strong> James Levine au Metropolitan Opera, celle <strong>de</strong> 1991 a été publiée chez DGG, avec le Tamino <strong>de</strong> Francisco Araiza, le Papageno <strong>de</strong> Manfred Hemm, la Reine <strong>de</strong> la Nuit <strong>de</strong> Luciana Serra, la Pamina <strong>de</strong> Kathleen Battle et le Sarastro <strong>de</strong> Kurt Moll. La mise en scène <strong>de</strong> Guus Mostart est fidèle à l’esprit du livret. En 2001, la production <strong>de</strong> l’Opéra <strong>de</strong> Paris, dirigée par Iván Fisher, enregistrée par Altaya, permet d’entendre une distribution <strong>de</strong> qualité : Piotr Beczala (Pamino), Dorothea Röschmann (Pamina), Matti Salminen (Sarastro), d’où se détachent la Reine <strong>de</strong> la Nuit <strong>de</strong> Désirée Rancatore et le Papageno <strong>de</strong> Detlef Roth. Benno Besson confère une dimension initiatique à sa mise en scène sans nuire au côté merveilleux <strong>de</strong> l’action. Le choix <strong>de</strong>s versions <strong>de</strong> La Flûte, est vaste et peut satisfaire les amateurs d’approches classiques ou baroqueuses. Parmi les premières, Klemperer, Solti sont parmi les plus convaincants. Pour les secon<strong>de</strong>s, Harnoncourt, Norrington, Jacobs renouvellent l’approche <strong>de</strong> l’œuvre. 52
Illustration (presse) <strong>de</strong> « La Flûte enchantée » au Théâtre Lyrique - 1865.
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