29.10.2014 Views

Die Zauberflöte - cercle lyrique de metz

Die Zauberflöte - cercle lyrique de metz

Die Zauberflöte - cercle lyrique de metz

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ne retrouveront pas le même état <strong>de</strong> grâce en 1990 (Decca), malgré la<br />

Reine <strong>de</strong> Sumi Jo et le Sarastro <strong>de</strong> Kurt Moll.<br />

La version <strong>de</strong> Wolfgang Sawallisch, à la tête <strong>de</strong> l'orchestre <strong>de</strong> la<br />

Bayerischen Staatsoper, réunit en 1972 (EMI), <strong>de</strong>s chanteurs déjà<br />

rencontrés, Kurt Moll, Peter Schreier, Walter Berry, avec la Pamina<br />

d’Annelise Rothenberger et la Troisième Dame <strong>de</strong> Brigitte Fassbaen<strong>de</strong>r.<br />

Il éveilla la curiosité par les effets sonores que permettait l’éphémère<br />

quadriphonie et par la prestation d’Edda Moser en Reine <strong>de</strong> la Nuit. Ce rôle<br />

pose en effet le problème d’une tessiture très aiguë, apanage aujourd’hui<br />

<strong>de</strong>s sopranos légères dont le timbre clair ne convient guère au personnage<br />

vindicatif <strong>de</strong> la sombre Reine. Edda Moser n’appartient pas à la catégorie<br />

<strong>de</strong>s voix cristallines et apportait une autorité qui échappe à ses consœurs.<br />

La direction, fine et aérée, revient au climat du Singspiel.<br />

La version d’Alain Lombard avec l’orchestre <strong>de</strong> l’Opéra Philarmonique <strong>de</strong><br />

Strasbourg, en 1978 (Barclay), avec la Reine d’Edita Gruberova, l’Orateur<br />

<strong>de</strong> José van Dam, la Pamina <strong>de</strong> Kiri Te Kanawa, la Papagena <strong>de</strong> Kathleen<br />

Battle et le Sarastro <strong>de</strong> Kurt Moll, n’a jamais été reportée en CD.<br />

En 1979 (DGG), Karajan revient à la tête <strong>de</strong>s Berliner Philharmoniker,<br />

dont la gran<strong>de</strong> qualité n’a pas toujours le charme viennois, pour une<br />

nouvelle intégrale avec Francisco Araiza, Tamino, Edith Mathis, Pamina,<br />

José van Dam, Sarastro et dans les Trois Dames, Anna Tomowa-Sintow,<br />

Agnes Baltsa, Hanna Schwarz. L’amour du beau son ne compense pas la<br />

disparate d’une équipe réunie pour l’effet d’affichage.<br />

L’année suivante, James Levine (RCA, puis Sony Music), avec les Wiener<br />

Philharmoniker, dirige <strong>de</strong>s chanteurs bien connus (Martti Talvela, Sarastro,<br />

Eric Tappy, Tamino un peu faible, Ileana Cotrubas, Pamina, José van Dam,<br />

l’Orateur, les Deux Premières Dames, Rachel Yakar et Tru<strong>de</strong>liese<br />

Schmidt), accompagnés <strong>de</strong> solistes qui le sont moins : le Papageno <strong>de</strong><br />

Christian Boesch, la Reine <strong>de</strong> Zdzislawa Donat. L’ensemble vaut pour sa<br />

cohésion et l’esprit mozartien que le chef, longtemps à la tête <strong>de</strong><br />

l’orchestre du Metropolitan Opera, sait insuffler à son équipe.<br />

En 1981, Bernard Haitink, avec l'Orchestre d'État <strong>de</strong> la Radio bavaroise,<br />

permet à Lucia Popp <strong>de</strong> passer <strong>de</strong> la Reine <strong>de</strong> la Nuit, confiée ici à<br />

l’étourdissante Edita Gruberova, à Pamina, avec le même bonheur.<br />

Siegfried Jerusalem, chanteur wagnérien incarne ici Tamino, dans le<br />

sillage du ténor lyrico-héroïque Rosvaenge. Norman Bailey est l’orateur.<br />

Erich Kunz, Papageno bien connu, incarne le second prêtre.<br />

Colin Davis, à son habitu<strong>de</strong> très analytique, donne en 1984 (Philips), avec<br />

la Staatskapelle <strong>de</strong> Dres<strong>de</strong>, une version mêlant interprètes récurrents, Peter<br />

Schreier, Theo Adam, Kurt Moll, qui échangent les rôles d’Orateur et <strong>de</strong><br />

49

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!