Etat des lieux de la gouvernance forestière à Madagascar - PROFOR

Le système de recettes et de leur utilisation est ouvert
à la corruption.
Toutes les recettes sont versées au trésor. C’est la loi
des finances qui détermine la répartition du budget.
Le montant des budgets disponible pour les activités
dépend des recettes.
Madagascar adhère aux traités et
conventions internationaux, mais leurs
applications restent limitées.
L’Etat doit sécuriser ses terres car le privé trouve
toujours un moyen pour se les approprier.
Même dans le cas des Aires Protégées, le service des
domaines se prononce en faveur de celui qui a déposé
sa demande en premier. Heureusement, la Direction
Régionale de l'Environnement et des Forêts (DREF)
peut faire opposition, mais ce n’est pas toujours le cas
dans toutes les régions.
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Composante III.3 Coopération et
coordination
Il existe des Comités interministériels Mines-Forêts et
Domaines-Forêts.
Bois saisis dans la Région de l’Anosy
-Photo Asity Madagascar
Un arrêté interministériel de 1998 régit ce Comité
Mines-Forêts. Il y a collaboration et coordination,
mais ce sont les techniciens conscients des problèmes
qui travaillent ensemble. Il n'y a pas d'initiatives du
gouvernement.
La coordination intra- et intersectorielle pour lutter
contre les infractions forestières est insuffisante. Mais
sur le terrain, la collaboration commence à s'établir.
Il existe des mécanismes de coordination intersectorielle
en matière de politiques, d’aménagements ou de
pratiques, mais ils fonctionnent faiblement.
Les bailleurs de fonds influencent nos politiques
sectorielles. Ils répliquent des politiques étrangères qui
ne correspondent pas au contexte ni aux besoins du
pays .