RAPPORT GENERAL DE L'ATELIER ... - Nefisco.org
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base. L’insuffisance ou l’état défectueux de certains ouvrages signalés dans certains<br />
villages constituent une contrainte pour les communautés.<br />
− L’accessibilité routière est globalement satisfaisante, cependant certaines communautés de<br />
pêche installées dans les zones de production demeurent enclavées pendant la saison des<br />
pluies. A l’exception de certains chefs lieux de départements, le téléphone n’est pas<br />
disponible, la transmission des messages se fait par l’intermédiaire des taxis brousse ; les<br />
risques de déperdition sont en général élevés.<br />
− Les villages disposent de marchés ; avec l’appui de partenaires, certaines communautés<br />
disposent de salles polyvalentes, d’aires d’abattages aménagées, etc. Les différentes<br />
confessions religieuses (catholiques, musulman, protestant) disposent de lieux de culte.<br />
− Les différentes catégories de producteurs (agriculteurs, maraîchers, …) disposent de peu<br />
d’équipement adaptés. Le niveau de mécanisation est relativement faible. Les<br />
équipements des communautés de pêche sont constitués essentiellement de pirogues en<br />
planche clouée, de filets maillants, de filets éperviers, de nasses et de palangres.<br />
Capital humain<br />
La population active dans les communautés de base a un niveau d’instruction relativement<br />
bas. Les <strong>org</strong>anisations socioprofessionnelles reg<strong>org</strong>ent néanmoins de personnes alphabétisées<br />
en dioula. Les thèmes de formation technique reçues par les communautés sont variables<br />
suivant les localités. Il s’agit en général de formations initiées dans le cadre de projets<br />
intervenant dans des domaines spécifiques : techniques de charbonnage, gestion coopérative,<br />
conservation des eaux et des sols, gestion forestière, formation en gestion des ressources<br />
halieutiques.<br />
Capital social<br />
Malgré l’émergence d’<strong>org</strong>anisation socioprofessionnelles modernes, l’<strong>org</strong>anisation sociale<br />
reste encore marquée par les règles de gestion traditionnelle locale incarnées par les autorités<br />
coutumières. Les différents groupes socioculturels ont pu jusqu’ici cohabiter paisiblement.<br />
Les conflits liés à la gestion des ressources naturelles sont généralement réglés dans un cadre<br />
local où les autorités traditionnelles sont très impliquées. Les <strong>org</strong>anisations<br />
socioprofessionnelles présentent un niveau de fonctionnement relativement moyen,<br />
handicapées par le non respect des règles de fonctionnement, celles-ci s’étant souvent<br />
constituées sur la base de relations de parenté.<br />
Capital financier<br />
Les <strong>org</strong>anisations villageoises disposent en général de compte ouverts au niveau de certaines<br />
institutions financières (réseau des caisses populaires, BACB). Ces comptes sont alimentés<br />
par les différentes cotisations prévues dans les statuts et règlements intérieurs. Les cotisations<br />
prennent plusieurs formes suivant les <strong>org</strong>anisations. Ces fonds qui constituent les fonds<br />
propres villageois sont sollicités comme contribution pour le cofinancement de certaines<br />
infrastructures communautaires (école, dispensaires, forages). Ces fonds villageois restent<br />
dérisoires et souvent mal gérés. Les crédits sont inaccessibles aux différentes <strong>org</strong>anisations<br />
villageoises, du fait essentiellement des conditionnalités qui restent inadaptées à certains types<br />
de production.<br />
Les communautés de pêche, <strong>org</strong>anisées en groupement de pêcheurs, alimentent leurs caisses<br />
sur la base de cotisations fixées par kilogramme de poisson vendu. Ces cotisations servent à