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RAPPORT GENERAL DE L'ATELIER ... - Nefisco.org

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− la pauvreté relative en institutions au niveau local par rapport aux niveaux supérieurs faute<br />

de moyens humains et logistiques entres autres pour les services de l’Etat; cela entraîne<br />

souvent un déficit d’informations sur les différentes politiques et lois affectant les moyens<br />

d’existence de ces communautés ; cependant, au niveau sectoriel, les communautés de<br />

pêche ont été largement informées sur les différentes politiques, législations et<br />

réglementations en vigueur en matière de pêche ;<br />

− l’articulation insuffisante des PIP aussi bien au niveau interne qu’externe; les cas les plus<br />

marquants étant les relations parfois conflictuelles entre la DGEF, la DP et des DREEF<br />

avec les différentes équipes du projet depuis son démarrage en 1988; cela est en partie<br />

imputable aux diverses interprétations du statut d’autonomie de gestion accordé au projet ;<br />

aussi, dans bien de cas, des conflits de compétences apparaissent entre différentes<br />

institutions dont les agents opèrent parfois en vase clos au niveau des mêmes<br />

communautés;<br />

− l’insuffisance de coordination des actions malgré l’existence théorique des CVGT,<br />

CIVGT, CCTP et CPAT aux niveaux local et régional;<br />

− le projet GPSO a eu comme porte d’entrée exclusive la pêche , sans une vision holistique<br />

conséquente dans les interventions, la recherche de solutions techniques étant le plus<br />

privilégiée pour la gestion participative des ressources halieutiques; cela n’a pas permis<br />

une ouverture suffisante sur les autres préoccupations des communautés ;<br />

− le renforcement du capital humain, du capital naturel et parfois du capital social suite aux<br />

formations des acteurs de la pêche ;<br />

− que malgré les formations qu’elles ont reçu les <strong>org</strong>anisations socio-professionnelles ou<br />

leurs leaders n’ont pas encore une capacité suffisante de négociation , en particulier avec<br />

les institutions étatiques. Elles sont encore minées par un certain complexe d’infériorité .<br />

Avec cette limite les communautés risquent de continuer à faire les frais de certaines<br />

mesures étatiques désavantageuses et quelques fois inutiles ou de subir certaines<br />

répressions arbitraires ;<br />

− le groupement ou l’URPO n’apparaît pas comme une <strong>org</strong>anisation solide capable de<br />

s’articuler avec les différentes institutions pour réduire les contraintes qui affectent les<br />

moyens d’existence de ses membres;<br />

− le plan d’eau qui constitue une communauté de ressource dont fait partie le poisson est au<br />

centre de l’opposition des logiques foncières, traditionnelles et modernes ;<br />

− la confusion qui existe dans l’interprétation du doit traditionnel et du droit moderne par<br />

rapport à la gestion des ressources naturelles parce que l’Etat n’arrive pas à assumer<br />

pleinement son droit de propriété sur le foncier ; cette situation complique la<br />

responsabilisation des groupes <strong>org</strong>anisés pour la gestion durable des ressources .<br />

− l’importance des autorités coutumières dans la gestion participative des ressources<br />

halieutiques ;<br />

− que le comité de gestion de la pêche montre des signes évidents d’incapacité à assurer une<br />

gestion locale de l’espace ressource (plan d’eau). La question centrale reste celle de la<br />

nature de l’instance de gestion de cet espace ressource qu’est le plan d’eau. Les<br />

innovations institutionnelles conduites par le projet ne résistent pas aux formes<br />

d’appropriation développées par les différents acteurs sociaux (groupes de pêcheurs,<br />

autorités coutumières) qui aboutissent à des mécanismes d’accaparement et d’exclusion de<br />

la ressource ;<br />

− que le service d’agriculture qui aura pour mission la conduite de la politique en matière de<br />

pêche n’est pas outillé pour ces nouvelles activités. L’environnement institutionnel local<br />

reste fortement lié à la mise en œuvre de la décentralisation et de la lettre de politique<br />

rural décentralisé. En effet, la mise en place prochaine de la CVGT, <strong>org</strong>ane transitoire au

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