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La Peau et ses maladies, d'après un traité de médecine tardif

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Chapitre 17. <strong>de</strong>s <strong>maladies</strong> <strong>de</strong> l’utérus.Chapitre 18. <strong>de</strong>s <strong>maladies</strong> du rectum.Chapitre 19. <strong>de</strong>s douleurs articulaires.Livre VII : Des <strong>maladies</strong> <strong>de</strong> la beauté <strong>et</strong> <strong>de</strong>s poisons.Livre VIII : <strong>de</strong>s différentes sortes <strong>de</strong> fièvres.Livre IX : <strong>de</strong>s traitements chirurgicaux.Livre X : Pharmacopée- conseils utile sur l’art vétérinaireDes médicaments composés <strong>et</strong> <strong>de</strong> quelques propriétés <strong>de</strong> certains d’entre eux.De la mé<strong>de</strong>cine vétérinaireDe la façon d’enlever les tâches <strong>de</strong>s vêtements.Notons que dans sa présentation <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine à l’époque hafsi<strong>de</strong>, Br<strong>un</strong>schvig eut <strong>de</strong>spropos moins élogieux à propos <strong>de</strong> ce traité « <strong>La</strong> Berbérie orientale, qui avait été lesiège, aux Xè <strong>et</strong> XIè siècles <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> école médicale judéo-musulmane <strong>de</strong> Kairouan,a-t-elle fourni <strong>de</strong> nouveau en c<strong>et</strong>te matière, sous les Hafsi<strong>de</strong>s, <strong>un</strong>e contribution <strong>de</strong>quelque portée ? A vrai dire, il ne le semble pas. <strong>La</strong> théorie comme la pratique neparaissent pas marquer <strong>de</strong>s progrès sensibles sur le fameux Canon d’Ibn Sīna, auquel onse référait avec confiance <strong>et</strong> respect : Al-Mukhtassar Al-Fārissī, écrit par Muḥammad al-Ṣiḳillī <strong>et</strong> dédié au sultan Abu Fāris, en est <strong>un</strong> abrégé, ou pour mieux dire « <strong>un</strong> pâlesuccédané » 61 . Le jugement est peut être sévère mais la question mérite d’être posée.III. Les Sources Médicales arabo-islamiquesOrientalesCes sources nous ont été précieu<strong>ses</strong> afin <strong>de</strong> suivre les connaissances <strong>de</strong>s <strong>maladies</strong> <strong>de</strong> lapeau <strong>de</strong> l’époque médiévale, mais surtout parce qu’elles ont constitué <strong>de</strong>s référencesfondamentales où l’auteur du traité étudié a largement puisé. Trois grands mé<strong>de</strong>cins ontinfluencé largement al Ṣiḳillī : al-Ṭabarī, al-Mādjūsī, <strong>et</strong> Ibn Sīnā. Al-Rāzī, malgré sonimportance, a été moins consulté comme source. Nous présenterons ces différentsauteurs par ordre chronologique :1. Alī Ibn Sahl Rabbān al ṬabarīFils d’<strong>un</strong> savant chrétien, était né vers l’an 195/810 à Merv dans le Ṭabaristān 62 . IbnUṣaibi‛a citant Ibn al-Ḳifṭī rapporte que son père était juif <strong>et</strong> astrologue d’où le nomRabbān (Rabbin) 63 . Il mourra en (264 / 877) 64 . Il <strong>de</strong>vint le secrétaire du prince MazyārIbn Ḳārin au Tabaristān, province iranienne sur la mer Caspienne, <strong>et</strong> s’enfuit à Rayyaprès la chute <strong>de</strong> Mazyār 65 . Son Kitāb Firdaws al- ḥikma ou Le Paradis <strong>de</strong> la sagesse,l’<strong>un</strong> <strong>de</strong>s premiers compendia <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine en arabe, fut achevé en 232/850 <strong>et</strong> dédié aucalife al-Mutawakkil 66 . C<strong>et</strong> ouvrage repose largement sur <strong>de</strong>s sources grecques 67 , surHippocrate, Galien, Aristote, Dioscori<strong>de</strong> <strong>et</strong> d’autres auteurs qui sont cités dans <strong>un</strong>eadaptation libre <strong>de</strong>s traductions syriaques. L’auteur se signale particulièrement par <strong>un</strong>mélange d’observation rationnelle <strong>et</strong> magique <strong>de</strong> la nature, disposition d’esprit quicaractérise <strong>de</strong> nombreux érudits du Moyen Age 68. En appendice à son livre, ‛Alī inclut <strong>un</strong>exposé du système <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine indienne 69 , phénomène très rare dans la littératuremédiévale arabe. Il tirait son savoir <strong>de</strong> traductions persanes <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> Caraka,Suśruta, Vâgbhata <strong>et</strong> Mâdhavakara. De c<strong>et</strong>te façon, il posa les ba<strong>ses</strong> pour <strong>un</strong>e étu<strong>de</strong>complète <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux systèmes médicaux différents, mais c<strong>et</strong>te voie ne fut pas exploitée par61 Br<strong>un</strong>schvig (R), <strong>La</strong> berbérie orientale ; op. cit, T II, p 37262 Jacquart (D), Micheau (F), <strong>La</strong> mé<strong>de</strong>cine arabe <strong>et</strong> l’occi<strong>de</strong>nt médieval. Maisonneuve <strong>et</strong> <strong>La</strong>rose, Paris, 1996,p.5763 Ibn Abi Usaybi‛a. uyūn al anbā’ fī ṭabakāt al aṭibā’, Dār maktaba al-ḥayat, Beyrouth, p 414.64 Houdas (Y), <strong>La</strong> mé<strong>de</strong>cine arabe, op cit, p. 6365 Jacquart (D), Micheau (F) <strong>La</strong> mé<strong>de</strong>cine arabe, op. cit, p 5766 Ulmann (M), <strong>La</strong> mé<strong>de</strong>cine islamique, Puf 1995 p.4967 Houdas (Y), op cit, p. 6368 Ulmann (M), op. cit, p.4969 Jacquart (D), Micheau (F), op. cit, p.23714

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